
Dans une lettre parvenue à l’ANI, l’ancien ministre des finances et ancien directeur général de la SOCOGIM, réagit par rapport à une mise au point de l’ancien commissaire aux comptes Yahya Ould Béchir.
Voici, dans son intégralité le texte de cette mise au point :
La mise au point de Monsieur Yahya Ould Bechir parue le Mai 2010, suite à ma déclaration parue le jour précédent dans le même Journal Biladi, suscite de ma part quelques précisions. Les deux commissaires aux comptes commis d’office et annuellement par le Ministère des Finances sont des comptables privés dont ils ne doivent rendre compte qu’au conseil d’Administration, et venir le défendre publiquement en Assemblée Générale. Pour l’année 2008, les commissaires aux comptes étaient Messieurs Yahya Ould Bechir et Mohamed Mahmoud Ould Sidi Maouloud.
L’assemblée générale réunie en date du Lundi 9 Novembre 2009, et devant laquelle le commissaire est venu défendre le rapport a pourtant approuvé, et donné quitus de bonne gestion – ce qui est d’intérêt du directeur général - le Bilan de l’exercice 2008, sans tenir comptes des observations et des réserves du commissaire aux comptes. Quant à la certification ou non, elle est de l’intérêt de l’assemblée générale, et non du directeur général.
N’y étaient des considérations certainement très subjectives, et pour cause, Monsieur Yahya Ould Bechir aurait dû faire l’économie d’une telle mise au point, car il n’a pas éclairer l’opinion sur ce qui il a dit ou écrit dans son rapport relatif au programmes des 200 logements financés et au le compte de préfinancement qui n’est pas un compte SOCOGIM. Et par conséquent comme tous les commissaires depuis 2002, ce compte ne les concerne pas.
Par cette mise au point, Monsieur Yahya Ould Bechir, avoue avoir être désavoué par deux fois : l’assemblée générale de la société qui fait fi des ses réserves, et l’auditeur de la Cour des comptes qui n’a apparemment pas reconduit les mêmes observations par rapport aux comptes financiers de la SOCOGIM, leur préférant de s’intéresser le compte privé de la BMCI, nonobstant que ce n’était que des dettes.
Juste pour que la vérité soit comprise de tous.
Dr. Sidi Ould Salem
Ancien Directeur général de la SOCOGIM
Source: ANI
Voici, dans son intégralité le texte de cette mise au point :
La mise au point de Monsieur Yahya Ould Bechir parue le Mai 2010, suite à ma déclaration parue le jour précédent dans le même Journal Biladi, suscite de ma part quelques précisions. Les deux commissaires aux comptes commis d’office et annuellement par le Ministère des Finances sont des comptables privés dont ils ne doivent rendre compte qu’au conseil d’Administration, et venir le défendre publiquement en Assemblée Générale. Pour l’année 2008, les commissaires aux comptes étaient Messieurs Yahya Ould Bechir et Mohamed Mahmoud Ould Sidi Maouloud.
L’assemblée générale réunie en date du Lundi 9 Novembre 2009, et devant laquelle le commissaire est venu défendre le rapport a pourtant approuvé, et donné quitus de bonne gestion – ce qui est d’intérêt du directeur général - le Bilan de l’exercice 2008, sans tenir comptes des observations et des réserves du commissaire aux comptes. Quant à la certification ou non, elle est de l’intérêt de l’assemblée générale, et non du directeur général.
N’y étaient des considérations certainement très subjectives, et pour cause, Monsieur Yahya Ould Bechir aurait dû faire l’économie d’une telle mise au point, car il n’a pas éclairer l’opinion sur ce qui il a dit ou écrit dans son rapport relatif au programmes des 200 logements financés et au le compte de préfinancement qui n’est pas un compte SOCOGIM. Et par conséquent comme tous les commissaires depuis 2002, ce compte ne les concerne pas.
Par cette mise au point, Monsieur Yahya Ould Bechir, avoue avoir être désavoué par deux fois : l’assemblée générale de la société qui fait fi des ses réserves, et l’auditeur de la Cour des comptes qui n’a apparemment pas reconduit les mêmes observations par rapport aux comptes financiers de la SOCOGIM, leur préférant de s’intéresser le compte privé de la BMCI, nonobstant que ce n’était que des dettes.
Juste pour que la vérité soit comprise de tous.
Dr. Sidi Ould Salem
Ancien Directeur général de la SOCOGIM
Source: ANI