
Mohamed Ould Noueigued est certainement l’un des plus jeunes hommes d’affaires de Mauritanie. Quadragénaire, il doit sa vocation à son père, le légendaire richissime Abdellahi, patron du Groupe Noueigued.
Bien que présent dans presque tous les domaines d’investissement, Mohamed est plus connu comme étant le président directeur général de la Banque nationale de Mauritanie (BNM). Cette institution, publique au départ, a ouvert son capital aux privés mauritaniens à hauteur de 70 % pour la première fois en 1991 tout en augmentant son capital social de 500 millions à un milliard d’Ouguiya (1 milliard à 2 milliards de F CFA).
Deux ans plus tard, l’Etat mauritanien se retire et le Groupe Noueigued acquiert la majorité des actions. Avec Mohamed, la BNM construira son propre siège social, un imposant immeuble en plein centre des affaires, et portera en 2003 son capital social à 6 milliards d’ouguiyas (12 milliards de F CFA).
Selon ses connaisseurs, le PDG de la BNM nourrit une ambition sans limite et croit fortement aux retombées de l’expansion transfrontalière. C’est d’ailleurs pourquoi il est entré dans de nombreux partenariats avec des investisseurs étrangers à l’image de Maroc Telecom dans l’opérateur de télécommunication Mauritel, en Mauritanie.
Mais pour ses détracteurs, les succès de Mohamed Ould Noueigued sont dûs principalement aux avantages qu’il a toujours obtenus gracieusement du long règne de plus de 20 ans de son cousin de sang, l’ancien président Maaouya Ould Taya (1984 – 2005).
C’est d’ailleurs dans le cadre de présumés avantages que l’on inscrit les « virements illicites » qu’il aurait reçus de la Banque centrale de Mauritanie entre 2001 et 2002. Logique ou pure coïncidence, l’homme d’affaire s’est récemment opposé avec un engagement inégalé au tombeur de son cousin, l’actuel président Mohamed Ould Abdelaziz, lors de l’élection présidentielle de juillet 2009.
Il a également tenté d’acquérir une banque en difficulté au Mali, adressant, à cet effet au premier ministre malien, une lettre d’intérêt qui a fait couler beaucoup d’encre à Nouakchott.
En effet, certains media locaux ont diffusé un soit disant fac-simile de cette lettre contenant un paragraphe qualifiant de « cécité politique » les dirigeants actuels du pays et faisant état d’un climat d’instabilité en Mauritanie. Mais des proches collaborateurs de Mohamed ont aussitôt démenti l’existence du paragraphe insultant et ont crié à la falsification du document tout en reconnaissant l’existence de la démarche auprès des autorités maliennes.
Aujourd’hui, le jeune investisseur issu de l’Adrar (nord) semble avoir opté pour le bras de fer avec les autorités judicaires qui lui demandent de rembourser les montants encaissés au titre des « virements illicites » de la Banque centrale.
source : Agence de Presse Africaine
via cridem
Bien que présent dans presque tous les domaines d’investissement, Mohamed est plus connu comme étant le président directeur général de la Banque nationale de Mauritanie (BNM). Cette institution, publique au départ, a ouvert son capital aux privés mauritaniens à hauteur de 70 % pour la première fois en 1991 tout en augmentant son capital social de 500 millions à un milliard d’Ouguiya (1 milliard à 2 milliards de F CFA).
Deux ans plus tard, l’Etat mauritanien se retire et le Groupe Noueigued acquiert la majorité des actions. Avec Mohamed, la BNM construira son propre siège social, un imposant immeuble en plein centre des affaires, et portera en 2003 son capital social à 6 milliards d’ouguiyas (12 milliards de F CFA).
Selon ses connaisseurs, le PDG de la BNM nourrit une ambition sans limite et croit fortement aux retombées de l’expansion transfrontalière. C’est d’ailleurs pourquoi il est entré dans de nombreux partenariats avec des investisseurs étrangers à l’image de Maroc Telecom dans l’opérateur de télécommunication Mauritel, en Mauritanie.
Mais pour ses détracteurs, les succès de Mohamed Ould Noueigued sont dûs principalement aux avantages qu’il a toujours obtenus gracieusement du long règne de plus de 20 ans de son cousin de sang, l’ancien président Maaouya Ould Taya (1984 – 2005).
C’est d’ailleurs dans le cadre de présumés avantages que l’on inscrit les « virements illicites » qu’il aurait reçus de la Banque centrale de Mauritanie entre 2001 et 2002. Logique ou pure coïncidence, l’homme d’affaire s’est récemment opposé avec un engagement inégalé au tombeur de son cousin, l’actuel président Mohamed Ould Abdelaziz, lors de l’élection présidentielle de juillet 2009.
Il a également tenté d’acquérir une banque en difficulté au Mali, adressant, à cet effet au premier ministre malien, une lettre d’intérêt qui a fait couler beaucoup d’encre à Nouakchott.
En effet, certains media locaux ont diffusé un soit disant fac-simile de cette lettre contenant un paragraphe qualifiant de « cécité politique » les dirigeants actuels du pays et faisant état d’un climat d’instabilité en Mauritanie. Mais des proches collaborateurs de Mohamed ont aussitôt démenti l’existence du paragraphe insultant et ont crié à la falsification du document tout en reconnaissant l’existence de la démarche auprès des autorités maliennes.
Aujourd’hui, le jeune investisseur issu de l’Adrar (nord) semble avoir opté pour le bras de fer avec les autorités judicaires qui lui demandent de rembourser les montants encaissés au titre des « virements illicites » de la Banque centrale.
source : Agence de Presse Africaine
via cridem