
Au moment où notre pays s’apprête à célébrer pompeusement le cinquantenaire de la proclamation de son indépendance, tous les Mauritaniens ne peuvent s’empêcher de faire une évaluation du chemin parcouru depuis que les colons ont décidé de nous octroyer notre souveraineté nationale à l’instar des autres Etats qui étaient jusque-là sous le joug colonial.
Pour les observateurs de la scène nationale, le parallélisme entre les premières années de l’indépendance et la période que vit présentement le pays est frappant. En tout cas, estiment ces mêmes observateurs, le président fondateur feu Mokhtar Ould Daddah et l’actuel chef de l’Etat Mohamed Ould Abdel Aziz sont animés de la même ferveur de construire la Nation.
Si en 1960, la priorité pour le premier président de la République est d’ancrer la notion d’Etat chez des populations pour lesquelles l’état central étaient inconnu, pour l’actuel président le défi est presque le même ; il s’agit en effet, cinquante ans après d’asseoir les fondements d’un Etat où les populations respectent la chose publique.
Le combat de feu Mokhtar Ould Daddah d’imposer notre pays comme Etat souverain en dépit des prétentions hégémoniques de certains pays voisins qui voulaient phagocyter notre jeune Etat, est celui là même qui fait que Ould Abdel Aziz veut imposer à tout prix la Mauritanie comme partenaire à part entière dans le concert des nations.
A ce niveau, il faut noter que les deux hommes ont la même approche en matière de politique étrangère ; en effet, un déploiement tout azimut de la diplomatie est adopté par Ould Abdel Aziz qui veut diversifier les relations de la Mauritanie avec des pays comme l’Iran, le Venezuela, la Turquie qui jusque-là n’entretenaient aucune relation avec notre pays.
C’était le cas de Ould Daddah dont la diplomatie active, efficiente et efficace avait valu à la Mauritanie la reconnaissance internationale, une reconnaissance qu’elle est entrain de recouvrer actuellement grâce à l’offensive diplomatique menée par Ould Abdel Aziz.
Autre point de ressemblance entre les deux hommes : leur ferme volonté de lutter efficacement contre le détournement de deniers publics et autres formes de malversations. A l’époque de l’ancien chef de l’Etat rare étaient les cas signalés de dilapidations des caisses de l’Etat. Aujourd’hui, Ould Abdel Aziz fait de la lutte contre la gabegie et les gabégistes son principal cheval de bataille.
Autre fait marquant, la farouche volonté du président Ould Abdel Aziz de faire émerger en plein Dhar, la moughataaa de Nbeikett Lehouach rassemble fort à la pose de la première pierre pour le lancement de la construction de la ville de Nouakchott entre deux dunes de sable. A son époque Mokhtar Ould Daddah n’avait hérité d’aucune infrastructure digne de ce nom, contrairement à certains pays de la sous région qui avaient hérité du colon de routes, de dispensaires, d’écoles et autres infrastructures de base.
Ould Abdel Aziz n’avait pas lui non plus hérité de ces prédécesseurs grands chose. Les routes étaient à faire ou à refaire, les quartiers périphériques étaient à restructurer, les écoles étaient à construire, les dispensaires à ériger. Autant de chantiers qui s’ils étaient déjà ouverts par le passé, nous aura permis, cinquante ans après notre indépendance d’avoir d’autres priorités que celles de construire une classe, ou une borne fontaine.
Autant dire que la longue parenthèse qui a marqué le règne entre les deux présidents, chéris par le peuple, n’aura été que le temps mort d’un match qui aurait pu être plus passionnant qu’il l’est aujourd’hui et c’est vraiment du gâchis dont les responsables devraient en payer la note…
La Rédaction
Source: le véridique VIA CRIDEM
Pour les observateurs de la scène nationale, le parallélisme entre les premières années de l’indépendance et la période que vit présentement le pays est frappant. En tout cas, estiment ces mêmes observateurs, le président fondateur feu Mokhtar Ould Daddah et l’actuel chef de l’Etat Mohamed Ould Abdel Aziz sont animés de la même ferveur de construire la Nation.
Si en 1960, la priorité pour le premier président de la République est d’ancrer la notion d’Etat chez des populations pour lesquelles l’état central étaient inconnu, pour l’actuel président le défi est presque le même ; il s’agit en effet, cinquante ans après d’asseoir les fondements d’un Etat où les populations respectent la chose publique.
Le combat de feu Mokhtar Ould Daddah d’imposer notre pays comme Etat souverain en dépit des prétentions hégémoniques de certains pays voisins qui voulaient phagocyter notre jeune Etat, est celui là même qui fait que Ould Abdel Aziz veut imposer à tout prix la Mauritanie comme partenaire à part entière dans le concert des nations.
A ce niveau, il faut noter que les deux hommes ont la même approche en matière de politique étrangère ; en effet, un déploiement tout azimut de la diplomatie est adopté par Ould Abdel Aziz qui veut diversifier les relations de la Mauritanie avec des pays comme l’Iran, le Venezuela, la Turquie qui jusque-là n’entretenaient aucune relation avec notre pays.
C’était le cas de Ould Daddah dont la diplomatie active, efficiente et efficace avait valu à la Mauritanie la reconnaissance internationale, une reconnaissance qu’elle est entrain de recouvrer actuellement grâce à l’offensive diplomatique menée par Ould Abdel Aziz.
Autre point de ressemblance entre les deux hommes : leur ferme volonté de lutter efficacement contre le détournement de deniers publics et autres formes de malversations. A l’époque de l’ancien chef de l’Etat rare étaient les cas signalés de dilapidations des caisses de l’Etat. Aujourd’hui, Ould Abdel Aziz fait de la lutte contre la gabegie et les gabégistes son principal cheval de bataille.
Autre fait marquant, la farouche volonté du président Ould Abdel Aziz de faire émerger en plein Dhar, la moughataaa de Nbeikett Lehouach rassemble fort à la pose de la première pierre pour le lancement de la construction de la ville de Nouakchott entre deux dunes de sable. A son époque Mokhtar Ould Daddah n’avait hérité d’aucune infrastructure digne de ce nom, contrairement à certains pays de la sous région qui avaient hérité du colon de routes, de dispensaires, d’écoles et autres infrastructures de base.
Ould Abdel Aziz n’avait pas lui non plus hérité de ces prédécesseurs grands chose. Les routes étaient à faire ou à refaire, les quartiers périphériques étaient à restructurer, les écoles étaient à construire, les dispensaires à ériger. Autant de chantiers qui s’ils étaient déjà ouverts par le passé, nous aura permis, cinquante ans après notre indépendance d’avoir d’autres priorités que celles de construire une classe, ou une borne fontaine.
Autant dire que la longue parenthèse qui a marqué le règne entre les deux présidents, chéris par le peuple, n’aura été que le temps mort d’un match qui aurait pu être plus passionnant qu’il l’est aujourd’hui et c’est vraiment du gâchis dont les responsables devraient en payer la note…
La Rédaction
Source: le véridique VIA CRIDEM