
Moktar Fall
J’ai été comme beaucoup de lecteurs choqué par le manifeste de la haine raciale et de l’appel au meurtre écrit par Moktar Fall. La plume qui l’a rédigé est directement trempée dans l’alcool (ina feerti, poularophone merci de traduire) et rappelle le souvenir du sang de nos martyrs versé il y a plus de vingt ans. Cher Moktar Fall, nous t’avons souvent regardé t’en prendre au monde entier et à faire de tous des ennemis de la seule cause qui trouve grâce à tes yeux : la lutte des haratins. Au nom de cette cause juste tu en appelles à la mort de toutes les autres (sans doute des « contradictions secondaires ») qui doivent s’effacer. Nous avons mis ton agressivité sur la juste souffrance de nos frères hratines. Mais quand tu te mets à stigmatiser les halpoularen et les soninko en les mettant tous dans le même panier et en invitant au lynchage je dis stop. Parce que la dernière fois des discours de cette nature ont été tenus le silence des victimes a conduit aux massacres que nous connaissons. Moktar Fall c’est quoi cette franc-maçonnerie peuhle dont tu parles ? C’est quoi cette théorie du complot que tu laisses sous-entendre ? C’est quoi cette trahison que tu évoques ? Que connais-tu des peuhls ? Des soninko ? Parce que tu as des problèmes avec un peuhl, deux peuhls alors tous les peuhls sont pareils ? Tu as rencontré tous les peuhls ? Tous les soninko ? Ils sont tous des opportunistes ? Des traîtres ? Y compris Cheikh Diagana ? Ibnou Diagana ? Youba Diankha ? Et puis quoi ?! Les peuhls et les soninko n’ont plus le droit de défendre leur cause parce que Monsieur veut que la terre entière tourne autour de la cause des hratines ? Il y a des villageois qui n’ont rien oublié de ce que certains de leurs « frères » hratines leur ont fait en 1989. Et c’est gens-là sont moins conciliants que nous ! Ce que tu fais n’est que la définition même du propos raciste et l’incitation à la haine raciale : accuser un groupe en utilisant le seul facteur de l’identité raciale (ou ethnique si tu préfères mais à ce niveau de dérapage j’ose me permettre ce rapprochement). Est-ce que nous devons aussi considérer que puisque ceux à qui les extrémistes anti noirs avaient remis des gourdins et des pierres pour violer les femmes et massacrer la négraille dans la vallée des larmes sont des hratins tous les hratins doivent être mis dans le même sac ? Y compris Moktar Fall ? Dans ce cas je vais te demander d’aller leurs dire de rendre les troupeaux de vaches qu’ils nous ont volés, qu’ils rendent les terres et les maisons qu’ils nous ont confisquées et qu’ils demandent pardon pour les atrocités dont ils ont été les auteurs ; et tu en feras autant puisque la responsabilité individuelle semble ne pas exister dans ton systèmes de valeurs et que « si ce n’est toi c’est donc ton frère » ; kifkif pareil ! Moktar il faut que tu arrêtes tes délires et que tu te dises qu’en 1989 les victimes se sont tues. Elles n’ont plus l’intention de tendre l’autre joue quand des intellectuels de la haine raciale préparent tout doucement les esprits en théorisant le génocide. Désormais c’est coup pour coup et tant pis si ta mission -qui est de briser l’élan des associations de lutte contre l’injustice- marche. Eh oui Moktar ! Ton arrivée en France a coïncidé (pure coïncidence ?) avec le moment où le régime ethnogénocidaire de Ould Taya envoyait des espions aux USA, en Belgique et en France pour infiltrer les organisations de résistance. Ould Taya est parti mais Ely ould Mohamed Vall est resté, Deddahi est toujours dans le circuit et surtout Aziz a récupéré le système. Tout le monde sait que les espions ont besoin de faire du zèle pour endormir la vigilance de leurs victimes. Nous t’avons à l’œil ! tantion han ! Dans le même temps tu fais dans la surenchère pour concurrencer la montée en flèche de Biram grâce à ses discours musclés. No pasaran gringo ! Ça ne passera pas camarade ! On ne se laissera pas faire ! Si tu veux continuer sur cette voie on y va ! D’autres choses vont sortir du tiroir.
Profite du mois béni du ramadan pour te purifier et ne pas en profiter pour faire comme d’autres ont fait en plein ramadan de 1989 en lynchant les noirs. Il faut surtout que tu te mettes à boire de l’eau claire et du jus ! Tu verras ce n’est pas pire que le reste, que l’alcool et les démons qui l’accompagnent et qui font perdre tout discernement.
Abdoulaye Yero Dia
yerodia@yahoo.fr
Profite du mois béni du ramadan pour te purifier et ne pas en profiter pour faire comme d’autres ont fait en plein ramadan de 1989 en lynchant les noirs. Il faut surtout que tu te mettes à boire de l’eau claire et du jus ! Tu verras ce n’est pas pire que le reste, que l’alcool et les démons qui l’accompagnent et qui font perdre tout discernement.
Abdoulaye Yero Dia
yerodia@yahoo.fr
Y’a-t-il une franc-maçonnerie peuhle, quant aux soninkés, n’en parlons pas ! (Fall Moctar)
Je réagis tard le matin sachant que l’excellent frère Bassel dira qu’il n’y comprend rien mais en comprendra finalement la « souffrance », et que l’honorable frère Kaw me tapera dessus, mais pourquoi pas du moment que le sublime frère traitre Soumaré Abdoul Aziz qui multiplie les rencontres avec la junte maure se justifie en affirmant que quiconque des Noirs peut se faire la lutte sienne, cela ouvre une nouvelle liberté pour le Négro-mauritanien d’exprimer librement ses impressions et sentiments et opinions à la censure.
Désolé, le questionnaire de l’AHME pose mal le terme de la domination du Négro-mauritanien par le maure, une réponse ouverte dans ce sens n’est même pas sollicitée ni l’initiative des FLAM de répondre à cette question ! En cela des doutes dangereux deviennent permis, si à l’instar des énergumènes de l’AJD le Négro-mauritanien ne souhaite pas que d’autres Noirs soient capturés et pendus par les maures pour se donner bonne conscience et satisfaire leur égo en se prétendant premier opposant aux maures sans effet de leur existence sur la domination du Noir, asservis plus avant par l’esclavage et l’apartheid maure !
Pourquoi nous pensons qu’il faut s’attaquer à la moralité du Noir et de la valeur de sa morale en droite ligne d’un article tout dernièrement apparu d’un certain Omar Diagne qui parle de « jalousie …. » chez le Noir mauritanien en particulier. Bien sûr, j’estime que nous avons un problème de conscience et de méchanceté noire qui jure avec l’abomination de notre pendaison et massacre par le maure !
Pour un Négro-mauritanien, la seule valeur à défendre, nous semble celle de l’émancipation de l’esclavage et de l’apartheid, c’est-à-dire de l’émancipation de la domination du maure sur le Négro-mauritanien en dépit de son infériorité numérique. Nous savons que les derniers adhérents des FLAM qui sont dernièrement allés négocier avec le pouvoir maure sont des soninkés pour la plupart, ils ont le profil de l’immigré type, ils sont en Europe pour leur suffisance alimentaire et leur maison à construire en Mauritanie, pas plus si les maures leur donnent la bénédiction de vivre paisiblement et !de ne pas se mêler de leur asservissement du Noir. Ils s’accordent parfaitement avec ce principe, sachant qu’ils n’ont ni le l’intellect ni la psychologie qui va au-delà d’une vie pleine d’eau et de pain, un peu de beure et de pinard. Basta! Pourquoi se mêlent-ils politique sans rester dans la posture de l’immigré ? Pour rien puisqu’ils n’en savent pas plus que leur Kaédi et leur Gorgol, je veux dire leurs coopératives villageoises ? Cela explique leurs dernières sorties en masse en faveur d’un « plaidoyer pour Kaédi » sans portée nationale de la servitude du Noir en Mauritanie ! Aucune portée nationale. Je suis étonné quand je dis à l’un d’entre eux que nous posons cette question de l’asservissement du Noir, qui me répond : et mon Gorgol alors, Et mon Kaédi alors ? Ils sont étroits d’esprit et formés à l’école de l’asservissement par le maure et n’en sortiront jamais.
Désolé le questionnaire ce cet interview est complaisant en trahissant la souffrance du Négro-mauritanien C’est une connivence malsaine entre l’AHME et les FLAM. De se passer la pommade pour leur bonne conscience. Pour l’AHME, nous pourrions comprendre, par contre pour les FLAM, nous pressentons une trahison de l’intelligence humaine, nire en général, et négro-mauritanien en particulier ;
L’économie sociale mauritanienne ne peut pas se supporter la relégaton du Noir et sa dépossession historique des réquisits de son existence dans ce merveilleux et mystique pays du hanbalisme, kadarisme, et jakobisme, au profil des Saoudiens. Ce fait de la ligue arabe contre le Nègre musulman n’étant pas nouveau, le répondant xxx au questionnaire de l’AHME n’a aucune réponse et ne veut pas représenter les FLAM en affirmant qu’il répond à titre personnel et non des FLAM comme aime le dire le professeur Sall, mais à quand donc un représentant qui répond au nom des FLAM sur la question de l’asservissement du Noir par le Maure, j’attends que le porte-parole l’honorable Kaw nous réponde ! Nous nous moquons
éperdument des vœux de piété et augurons des réalités d’expression manifestes qui défendent le Noir sur le territoire de note pays !
Nous voudrions restés convaincus d’une expertise particulière et supérieure des FLAM, cependant nous nous désolons terriblement de sa perception et sensibilité au niveau du peuple halpuhlaren d’abord et nègre qui vit dans le vide de son impact sur les décisions arbitraires maures qui s’appliquent à l’éducation et les langues, domaine de prédilection de Murtodo,
Arrêtez de consigner donc les verbes actifs au passé au lieu de les conjuguer au présent qui perpétue le passé et programme le futur. La politique anté-gabégiste de l’UPR illégitime en soi n’a guère soulagé le peuple noir en particulier par une augmentation de son pouvoir d’achat. Pire encore la frustration des réfugiés de perdre les terres récemment occupées par des maures et les familles mises dehors à cause de leurs couleur noire pose la question de savoir qui va se lever et manifester publiquement son désaccord. .Ni l’AJD qui veut se donner une image inexistante sur les questions essentielles de notre existence, le PLEJ je n’en parle pas ! Des étudiants soninkés sans d’autre avenir qu’un opportunisme escompté qui prie pour ne pas se faire voir par le maure dans la contestation de la l’asservissement du Noir Mauritanien. Pardon, vous êtes loin du profil du révolté et moins encore du révolutionnaire
<< Trois cas ont tout dernièrement retenu l’attention :
1. Le 11 février, la famille Sy résidant dans le quartier du Sebkha de la capitale, faisait l’amère expérience de la leçon que martèle l’esclavage des arabo-dernières depuis et avant l’indépendance de la Mauritanie. Le bien d’un Noir, les arabo-berbères en disposent et l’attribuent à qui ils veulent. Le renvoi du procès au 24 février n’y fera rien. Quelle justice inique ! Les victimes s’interrogent incrédule : « Rien ne fut fait. Tous nos biens matériels ont été séquestrés. Nous n'avons plus aucun habit et les enfants ne vont plus à l'école. Nous avons vécu l'enfer et jamais nous avons été humiliés de la sorte. La justice devrait trancher. C'est inadmissible que les autorités agissent de la sorte. Je continuerai à me battre pour recouvrer mon droit. »
Nous aurons compris : point de droit dans le contexte de l’esclavage pour les esclaves. Point de droit dans le contexte esclavagiste pour les Noirs inférieurs de droit et de devoirs supérieurs : meurtres, corvées, humiliations, injures, relégatons, piétinements, viols, cuissage, déshéritement. Cela appelle des batailles aussi supérieures ! « Il faut mettre fin au feuilleton des expropriations foncières, ces terres et ces puits que les féodaux tentent de reprendre aux harratines avec la complicité active des cadis et des hakems. » Somory ould Bey, entretien du mercredi 10 février 2010 avec le général putschiste.
2. Fatou Guéye Fall et sa famille bestialement chargées par la police le 18 février 2010. Elle se retrouve à la rue avec ses enfants. Sa maison se situe dans le quartier des plus riches, des plus grands voleurs, criminels et mafieux maures. Sa présence en tant Noir devenait trop gênante pour la junte. Depuis 1997, la cour suprême leur donnait droit de propriété. C’était sans compter avec ce que pèse la volonté d’un maure, en l’occurrence, Yehdi Ould Kattab, d’exproprier une famille noire de sa maison sans autre forme de procès. Le mari sous le choc d’une humiliation innommable se retrouve à l’hôpital.
3. Le feuilleton de madame Koita dite Fatimata Diagana, veuve d’un ancien maire et ancien président de l’assemblée nationale, Feu Youssouf Koïta. Sa maison usurpée par le colonel Mohamed Ahmed Ould Salem commandant du sous groupement 11 de la garde nationale qui y loge son chauffeur sans payer de loyer. Motif : Madame Koita, malgré sa position, serait sénégalaise autant que son mari défunt et leur propriété revient de droit à L’Etat maure. Le génocide et les déportations des Noirs de 1989 ont redéfini plus de droit au dépouillement par les maures et surtout plus de marginalisation et de haine à l’égard des Noirs. Le bien d’un Noir appartient au système beydane qui en dispose à sa guise et son instinct. Les actes qui établissent les droits de la dame Diagana n’y font rien : « lettre de résiliation du contrat entre l’Etat et feu Youssouf Koita signée du directeur du logement et du matériel en date du 21/11/1998, l’acte de vente de la maison daté du 22/12/1969 signé par M. Diallo Amadou (vendeur) et feu Youssouf Koita (acheteur) et la lettre de réclamation du domicile adressée au Wali du Gorgol depuis le 13/12/2009. » (Source Vieux Gaye). Pour Biry Diagana, il s’agit des « nostalgiques de la «bonne» vieille époque – les années de feu et de sang au cours desquelles tout était permis, contre les Négro-africains. » Autant dire que la vieille époque a la peau dure. >>
Qui descendra dans la rue pour contester le négricide ou le dépouillement du Nègre. Nous attendons. En Mauritanie il existe des opportunistes liés à des immigrés en Europe, des menteurs pas plus à l’image de la dernière femme de ménage, des fourbes et des voleurs de statuts en trahison de l’idéal de liberté.
Fall Moctar
Désolé, le questionnaire de l’AHME pose mal le terme de la domination du Négro-mauritanien par le maure, une réponse ouverte dans ce sens n’est même pas sollicitée ni l’initiative des FLAM de répondre à cette question ! En cela des doutes dangereux deviennent permis, si à l’instar des énergumènes de l’AJD le Négro-mauritanien ne souhaite pas que d’autres Noirs soient capturés et pendus par les maures pour se donner bonne conscience et satisfaire leur égo en se prétendant premier opposant aux maures sans effet de leur existence sur la domination du Noir, asservis plus avant par l’esclavage et l’apartheid maure !
Pourquoi nous pensons qu’il faut s’attaquer à la moralité du Noir et de la valeur de sa morale en droite ligne d’un article tout dernièrement apparu d’un certain Omar Diagne qui parle de « jalousie …. » chez le Noir mauritanien en particulier. Bien sûr, j’estime que nous avons un problème de conscience et de méchanceté noire qui jure avec l’abomination de notre pendaison et massacre par le maure !
Pour un Négro-mauritanien, la seule valeur à défendre, nous semble celle de l’émancipation de l’esclavage et de l’apartheid, c’est-à-dire de l’émancipation de la domination du maure sur le Négro-mauritanien en dépit de son infériorité numérique. Nous savons que les derniers adhérents des FLAM qui sont dernièrement allés négocier avec le pouvoir maure sont des soninkés pour la plupart, ils ont le profil de l’immigré type, ils sont en Europe pour leur suffisance alimentaire et leur maison à construire en Mauritanie, pas plus si les maures leur donnent la bénédiction de vivre paisiblement et !de ne pas se mêler de leur asservissement du Noir. Ils s’accordent parfaitement avec ce principe, sachant qu’ils n’ont ni le l’intellect ni la psychologie qui va au-delà d’une vie pleine d’eau et de pain, un peu de beure et de pinard. Basta! Pourquoi se mêlent-ils politique sans rester dans la posture de l’immigré ? Pour rien puisqu’ils n’en savent pas plus que leur Kaédi et leur Gorgol, je veux dire leurs coopératives villageoises ? Cela explique leurs dernières sorties en masse en faveur d’un « plaidoyer pour Kaédi » sans portée nationale de la servitude du Noir en Mauritanie ! Aucune portée nationale. Je suis étonné quand je dis à l’un d’entre eux que nous posons cette question de l’asservissement du Noir, qui me répond : et mon Gorgol alors, Et mon Kaédi alors ? Ils sont étroits d’esprit et formés à l’école de l’asservissement par le maure et n’en sortiront jamais.
Désolé le questionnaire ce cet interview est complaisant en trahissant la souffrance du Négro-mauritanien C’est une connivence malsaine entre l’AHME et les FLAM. De se passer la pommade pour leur bonne conscience. Pour l’AHME, nous pourrions comprendre, par contre pour les FLAM, nous pressentons une trahison de l’intelligence humaine, nire en général, et négro-mauritanien en particulier ;
L’économie sociale mauritanienne ne peut pas se supporter la relégaton du Noir et sa dépossession historique des réquisits de son existence dans ce merveilleux et mystique pays du hanbalisme, kadarisme, et jakobisme, au profil des Saoudiens. Ce fait de la ligue arabe contre le Nègre musulman n’étant pas nouveau, le répondant xxx au questionnaire de l’AHME n’a aucune réponse et ne veut pas représenter les FLAM en affirmant qu’il répond à titre personnel et non des FLAM comme aime le dire le professeur Sall, mais à quand donc un représentant qui répond au nom des FLAM sur la question de l’asservissement du Noir par le Maure, j’attends que le porte-parole l’honorable Kaw nous réponde ! Nous nous moquons
éperdument des vœux de piété et augurons des réalités d’expression manifestes qui défendent le Noir sur le territoire de note pays !
Nous voudrions restés convaincus d’une expertise particulière et supérieure des FLAM, cependant nous nous désolons terriblement de sa perception et sensibilité au niveau du peuple halpuhlaren d’abord et nègre qui vit dans le vide de son impact sur les décisions arbitraires maures qui s’appliquent à l’éducation et les langues, domaine de prédilection de Murtodo,
Arrêtez de consigner donc les verbes actifs au passé au lieu de les conjuguer au présent qui perpétue le passé et programme le futur. La politique anté-gabégiste de l’UPR illégitime en soi n’a guère soulagé le peuple noir en particulier par une augmentation de son pouvoir d’achat. Pire encore la frustration des réfugiés de perdre les terres récemment occupées par des maures et les familles mises dehors à cause de leurs couleur noire pose la question de savoir qui va se lever et manifester publiquement son désaccord. .Ni l’AJD qui veut se donner une image inexistante sur les questions essentielles de notre existence, le PLEJ je n’en parle pas ! Des étudiants soninkés sans d’autre avenir qu’un opportunisme escompté qui prie pour ne pas se faire voir par le maure dans la contestation de la l’asservissement du Noir Mauritanien. Pardon, vous êtes loin du profil du révolté et moins encore du révolutionnaire
<< Trois cas ont tout dernièrement retenu l’attention :
1. Le 11 février, la famille Sy résidant dans le quartier du Sebkha de la capitale, faisait l’amère expérience de la leçon que martèle l’esclavage des arabo-dernières depuis et avant l’indépendance de la Mauritanie. Le bien d’un Noir, les arabo-berbères en disposent et l’attribuent à qui ils veulent. Le renvoi du procès au 24 février n’y fera rien. Quelle justice inique ! Les victimes s’interrogent incrédule : « Rien ne fut fait. Tous nos biens matériels ont été séquestrés. Nous n'avons plus aucun habit et les enfants ne vont plus à l'école. Nous avons vécu l'enfer et jamais nous avons été humiliés de la sorte. La justice devrait trancher. C'est inadmissible que les autorités agissent de la sorte. Je continuerai à me battre pour recouvrer mon droit. »
Nous aurons compris : point de droit dans le contexte de l’esclavage pour les esclaves. Point de droit dans le contexte esclavagiste pour les Noirs inférieurs de droit et de devoirs supérieurs : meurtres, corvées, humiliations, injures, relégatons, piétinements, viols, cuissage, déshéritement. Cela appelle des batailles aussi supérieures ! « Il faut mettre fin au feuilleton des expropriations foncières, ces terres et ces puits que les féodaux tentent de reprendre aux harratines avec la complicité active des cadis et des hakems. » Somory ould Bey, entretien du mercredi 10 février 2010 avec le général putschiste.
2. Fatou Guéye Fall et sa famille bestialement chargées par la police le 18 février 2010. Elle se retrouve à la rue avec ses enfants. Sa maison se situe dans le quartier des plus riches, des plus grands voleurs, criminels et mafieux maures. Sa présence en tant Noir devenait trop gênante pour la junte. Depuis 1997, la cour suprême leur donnait droit de propriété. C’était sans compter avec ce que pèse la volonté d’un maure, en l’occurrence, Yehdi Ould Kattab, d’exproprier une famille noire de sa maison sans autre forme de procès. Le mari sous le choc d’une humiliation innommable se retrouve à l’hôpital.
3. Le feuilleton de madame Koita dite Fatimata Diagana, veuve d’un ancien maire et ancien président de l’assemblée nationale, Feu Youssouf Koïta. Sa maison usurpée par le colonel Mohamed Ahmed Ould Salem commandant du sous groupement 11 de la garde nationale qui y loge son chauffeur sans payer de loyer. Motif : Madame Koita, malgré sa position, serait sénégalaise autant que son mari défunt et leur propriété revient de droit à L’Etat maure. Le génocide et les déportations des Noirs de 1989 ont redéfini plus de droit au dépouillement par les maures et surtout plus de marginalisation et de haine à l’égard des Noirs. Le bien d’un Noir appartient au système beydane qui en dispose à sa guise et son instinct. Les actes qui établissent les droits de la dame Diagana n’y font rien : « lettre de résiliation du contrat entre l’Etat et feu Youssouf Koita signée du directeur du logement et du matériel en date du 21/11/1998, l’acte de vente de la maison daté du 22/12/1969 signé par M. Diallo Amadou (vendeur) et feu Youssouf Koita (acheteur) et la lettre de réclamation du domicile adressée au Wali du Gorgol depuis le 13/12/2009. » (Source Vieux Gaye). Pour Biry Diagana, il s’agit des « nostalgiques de la «bonne» vieille époque – les années de feu et de sang au cours desquelles tout était permis, contre les Négro-africains. » Autant dire que la vieille époque a la peau dure. >>
Qui descendra dans la rue pour contester le négricide ou le dépouillement du Nègre. Nous attendons. En Mauritanie il existe des opportunistes liés à des immigrés en Europe, des menteurs pas plus à l’image de la dernière femme de ménage, des fourbes et des voleurs de statuts en trahison de l’idéal de liberté.
Fall Moctar