
AVOMM : Bocar, l'AJD/MR est-elle dans l'opposition ou dans la majorité présidentielle, aujourd'hui?
Bocar Ba : J’ai eu à écrire dans une publication récente que l’AJD-MR était dans le seul camp de son programme. En disant cela, je ne fais pas une pirouette, ni de botte en touche. Cela correspond juste à une position de principe face à un paysage politique dont la configuration définitive n’est pas actée. La configuration actuelle de ce paysage est née du clivage qui a suivi le coup d’Etat du 6 août 2008. Ceux qui avaient soutenu le coup d’Etat ont croisé le fer avec ceux qui défendaient le retour du Président SIDI. Notre parti a pris l’option de rester neutre et de considérer que l’essentiel était ailleurs. Nous avons toujours considéré que la transition de 2005 ayant laissé de coté la résolution de la question nationale, pour nous, quelque soit le régime en place, c’est du pareil au même. Notre disposition à rediscuter de cette question est restée totale, et ce quelque soit l’interlocuteur en face. Cette position, par son côté original a suscité beaucoup de polémiques, et a été assimilée par certains à un soutien à Aziz. Aujourd’hui, force est de constater que ce dernier est aux manettes, légitimé en cela par les accords de Dakar (dont nous n’étions pas partie prenante d’ailleurs), et tout le processus qui en émané.
Face à cet état de fait, le Président Ibrahima Moctar SARR a redit, dans un propos réitéré de clarté et de constance, notre détermination à travailler avec quiconque voudrait s’attaquer à l’épineux problème de la cohabitation. Il s’avère que Aziz en a fait une profession de foi. Là-dessus nous le prenons au mot, et sommes disposés à accompagner toute action tendant à régler cette question. C’est exactement le discours que nous avions tenu à SIDI en son temps. Donc rien n’a vraiment changé sous le ciel de l’AJD-MR, finalement...
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Bocar Ba : J’ai eu à écrire dans une publication récente que l’AJD-MR était dans le seul camp de son programme. En disant cela, je ne fais pas une pirouette, ni de botte en touche. Cela correspond juste à une position de principe face à un paysage politique dont la configuration définitive n’est pas actée. La configuration actuelle de ce paysage est née du clivage qui a suivi le coup d’Etat du 6 août 2008. Ceux qui avaient soutenu le coup d’Etat ont croisé le fer avec ceux qui défendaient le retour du Président SIDI. Notre parti a pris l’option de rester neutre et de considérer que l’essentiel était ailleurs. Nous avons toujours considéré que la transition de 2005 ayant laissé de coté la résolution de la question nationale, pour nous, quelque soit le régime en place, c’est du pareil au même. Notre disposition à rediscuter de cette question est restée totale, et ce quelque soit l’interlocuteur en face. Cette position, par son côté original a suscité beaucoup de polémiques, et a été assimilée par certains à un soutien à Aziz. Aujourd’hui, force est de constater que ce dernier est aux manettes, légitimé en cela par les accords de Dakar (dont nous n’étions pas partie prenante d’ailleurs), et tout le processus qui en émané.
Face à cet état de fait, le Président Ibrahima Moctar SARR a redit, dans un propos réitéré de clarté et de constance, notre détermination à travailler avec quiconque voudrait s’attaquer à l’épineux problème de la cohabitation. Il s’avère que Aziz en a fait une profession de foi. Là-dessus nous le prenons au mot, et sommes disposés à accompagner toute action tendant à régler cette question. C’est exactement le discours que nous avions tenu à SIDI en son temps. Donc rien n’a vraiment changé sous le ciel de l’AJD-MR, finalement...
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