![NOTE SUR LA SITUATION DES DROITS DE L’HOMME EN MAURITANIE NOTE SUR LA SITUATION DES DROITS DE L’HOMME EN MAURITANIE](https://www.avomm.com/photo/art/default/1152970-1483969.jpg?v=1289452866)
Au moment où la Communauté Internationale célèbre le soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, la Mauritanie renoue avec ses vieux démons à travers la subite détérioration des droits de l’homme suite au coup d’Etat militaire survenu le 6 août 2008.
-Le Président la République Sidi Ould Cheikh Abdallahi est toujours maintenu à demeure
-Les manifestations sont interdites
-L’accès aux médias est strictement contrôlé par la junte militaire au pouvoir qui en fait un outil de propagande.
-Une vaste campagne de dénigrement et de chasse aux sorcières est engagée contre les opposants au coup d’Etat militaire.
-Des personnalités de haut rang, proches du Président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, dont le Premier Ministre Yahya Ould Waghf sont arrêtées sur la base d’accusations fantaisistes.
Cette situation vient de connaître de nouveaux développements très préoccupants avec la dégradation des conditions de détention du Premier Ministre Yahya Ould Waghf ainsi que de ses compagnons d’infortune.
En effet des témoignages concordants font état de violences physiques et d’agressions verbales de la part des détenus de droit commun avec lesquels ils partagent le même lieu d’incarcération. Ces actes seraient commandités par la junte au pouvoir dont le chef, le généralissime Mohamed Ould Abdel Aziz ne fait plus mystère de l’immixtion de l’exécutif dans le champ judiciaire. A ce sujet, le rapport d’Amnesty International intitulé Mauritanie, la torture au cœur de l’Etat souligne que les conditions de détention se sont aggravées depuis le coup d’Etat du 6 août 2008.
Par conséquent, nous invitons les organisations de défense des droits de l’homme et les partenaires de la Mauritanie à faire pression sur la junte au pouvoir pour l’amener à libérer sans conditions ces prisonniers d’opinion. Les libertés individuelles et collectives ne peuvent prospérer que dans un environnement stable et apaisé, caractérisé par le libre exercice des droits consacrés par la constitution dans le cadre d’une démocratie pleine et entière. C’est pourquoi, la Communauté internationale doit tirer les enseignements du refus de la junte militaire de rendre le pouvoir au Président démocratiquement élu. Face à cette situation, seules des mesures visant les militaires putschistes et leurs soutiens civils paraissent pouvoir leur faire entendre raison. Ces mesures doivent être prises si l’ultimatum du 12 décembre devait rester infructueux.
Fait à Paris, le 10 décembre 2008.
source FNDD France
-Le Président la République Sidi Ould Cheikh Abdallahi est toujours maintenu à demeure
-Les manifestations sont interdites
-L’accès aux médias est strictement contrôlé par la junte militaire au pouvoir qui en fait un outil de propagande.
-Une vaste campagne de dénigrement et de chasse aux sorcières est engagée contre les opposants au coup d’Etat militaire.
-Des personnalités de haut rang, proches du Président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, dont le Premier Ministre Yahya Ould Waghf sont arrêtées sur la base d’accusations fantaisistes.
Cette situation vient de connaître de nouveaux développements très préoccupants avec la dégradation des conditions de détention du Premier Ministre Yahya Ould Waghf ainsi que de ses compagnons d’infortune.
En effet des témoignages concordants font état de violences physiques et d’agressions verbales de la part des détenus de droit commun avec lesquels ils partagent le même lieu d’incarcération. Ces actes seraient commandités par la junte au pouvoir dont le chef, le généralissime Mohamed Ould Abdel Aziz ne fait plus mystère de l’immixtion de l’exécutif dans le champ judiciaire. A ce sujet, le rapport d’Amnesty International intitulé Mauritanie, la torture au cœur de l’Etat souligne que les conditions de détention se sont aggravées depuis le coup d’Etat du 6 août 2008.
Par conséquent, nous invitons les organisations de défense des droits de l’homme et les partenaires de la Mauritanie à faire pression sur la junte au pouvoir pour l’amener à libérer sans conditions ces prisonniers d’opinion. Les libertés individuelles et collectives ne peuvent prospérer que dans un environnement stable et apaisé, caractérisé par le libre exercice des droits consacrés par la constitution dans le cadre d’une démocratie pleine et entière. C’est pourquoi, la Communauté internationale doit tirer les enseignements du refus de la junte militaire de rendre le pouvoir au Président démocratiquement élu. Face à cette situation, seules des mesures visant les militaires putschistes et leurs soutiens civils paraissent pouvoir leur faire entendre raison. Ces mesures doivent être prises si l’ultimatum du 12 décembre devait rester infructueux.
Fait à Paris, le 10 décembre 2008.
source FNDD France