
Le porte-parole du ministère de la Défense français a indiqué ce matin que les deux Français retrouvés morts hier au Niger ont été exécutés. Cet assassinat aurait eu lieu lors de la traque menée contre les ravisseurs par la garde nationale nigérienne aidée par des forces françaises présentes dans cette zone proche du Mali.
Suite à ces évènements, le quai d'Orsay appelle ses ressortissants à la plus grande vigilance dans trois pays du Sahel, la Mauritanie, le Mali et le Niger.
Antoine de Léocour et son ami d'enfance Vincent Delory, 25 ans, tous les deux originaires de la commune de Linselles, dans le Nord, ont donc été exécutés par leurs ravisseurs, hier au Niger. C'est ce qu'a confirmé ce matin le colonel Thierry Burckhard, porte-parole de la Défense, qui a livré quelques éléments sur le tragique dénouement d'une prise d'otages qui avait commencé la veille au soir dans un restaurant de Niamey, la capitale nigérienne.
Une traque à laquelle a participé un ATL-2 français
Le colonel Burckhard a ainsi expliqué que les forces nigériennes s'étaient lancées à la poursuite des ravisseurs des deux jeunes français dès l'annonce de leur enlèvement. Un Atlantique-2 (ATL-2), un avion de surveillance français à large rayon d'action, a été associé aux recherches. C'est cet appareil qui aurait localisé une première fois le groupe qui se dirigeait vers la frontière malienne. A la suite de quoi, une première action des forces militaires nigériennes au sol aurait été engagée au cours de laquelle le chef de détachement de la garde nationale nigérienne a été blessé. Les ravisseurs auraient toutefois réussi à prendre la fuite.
Des ravisseurs tués et des militaires français blessés
Ils auraient été repérés une deuxième fois par l'ATL-2, provoquant un autre accrochage avec les forces nigériennes et françaises. Selon la Défense, deux militaires français auraient été blessés lors de ce nouvel accrochage au cours duquel plusieurs ravisseurs auraient été tués. C'est lors de cette intervention que les corps des deux Français auraient été retrouvés.
Appel à la vigilance dans trois pays : la Mauritanie, le Niger et le Mali. A la suite de ces événements tragiques, la France a indiqué ce matin qu'elle appelait ses ressortissants à la plus grande vigilance dans ce secteur du Sahel. Sur le site du Quai d'Orsay, qui a été modifié durant la nuit, il est ainsi recommandé "aux ressortissants français de faire preuve plus que jamais, en tout temps et en tout lieu, de la plus grande vigilance et de la plus extrême prudence", et ce, dans trois pays : la Mauritanie, le Niger et le Mali.
Pas de revendication pour le moment, mais de forts soupçons
Pour l'heure, la prise d'otage des deux français n'a pas été revendiquée. Mais de nombreux soupçons pèsent sur Al-Qaïda au maghreb islamique (Aqmi). Le président Nicolas Sarkozy, en visite aux Antilles, a condamné la "barbarie terroriste", tandis que l'armée français a évoqué une "exécution" des otages par des ravisseurs qualifiés de "terroristes".
Une préparation de mariage qui se transforme en enterrement
A Linselles, dans le Nord, l'émotion est très grande aujourd'hui. Antoine de Léocour et Vincent Delory étaient tous les deux originaires de cette petit ville de 8.000 habitants et se connaissaient depuis la maternelle. Leurs parents habitaient la même rue. Antoine de Léocour vivait depuis 2 ans et demi en Afrique, un continent qu'il affectionnait tout particulièrement, a indiqué ce matin le député du Nord Christian Vanneste qui a rencontré les deux familles. Il était employé par une ONG, Aide médicale internationale (AMI), depuis 6 mois, en Centrafrique. Il était actuellement en congés au Niger pour préparer son mariage avec Rakia, une jeune nigérienne, qui devait célébré samedi prochain.
"On venait pour le marier et puis on va l'enterrer"
C'est d'ailleurs pour cet événement que son ami d'enfance Vincent l'avait rejoint vendredi à Niamey. Les deux hommes devaient récupérer un troisième ami d'enfance, Louis, dans la soirée de vendredi. "Je suis arrivé vendredi quelques heures après l'enlèvement, a raconté ce matin ce dernier au micro d'Europe 1. Je pensais retrouver mes potes qui devaient venir me chercher. On venait pour le marier et puis on va l'enterrer", a-t-il dit.
Photo TF1
Telegramme de france
VIA CRIDEM
Suite à ces évènements, le quai d'Orsay appelle ses ressortissants à la plus grande vigilance dans trois pays du Sahel, la Mauritanie, le Mali et le Niger.
Antoine de Léocour et son ami d'enfance Vincent Delory, 25 ans, tous les deux originaires de la commune de Linselles, dans le Nord, ont donc été exécutés par leurs ravisseurs, hier au Niger. C'est ce qu'a confirmé ce matin le colonel Thierry Burckhard, porte-parole de la Défense, qui a livré quelques éléments sur le tragique dénouement d'une prise d'otages qui avait commencé la veille au soir dans un restaurant de Niamey, la capitale nigérienne.
Une traque à laquelle a participé un ATL-2 français
Le colonel Burckhard a ainsi expliqué que les forces nigériennes s'étaient lancées à la poursuite des ravisseurs des deux jeunes français dès l'annonce de leur enlèvement. Un Atlantique-2 (ATL-2), un avion de surveillance français à large rayon d'action, a été associé aux recherches. C'est cet appareil qui aurait localisé une première fois le groupe qui se dirigeait vers la frontière malienne. A la suite de quoi, une première action des forces militaires nigériennes au sol aurait été engagée au cours de laquelle le chef de détachement de la garde nationale nigérienne a été blessé. Les ravisseurs auraient toutefois réussi à prendre la fuite.
Des ravisseurs tués et des militaires français blessés
Ils auraient été repérés une deuxième fois par l'ATL-2, provoquant un autre accrochage avec les forces nigériennes et françaises. Selon la Défense, deux militaires français auraient été blessés lors de ce nouvel accrochage au cours duquel plusieurs ravisseurs auraient été tués. C'est lors de cette intervention que les corps des deux Français auraient été retrouvés.
Appel à la vigilance dans trois pays : la Mauritanie, le Niger et le Mali. A la suite de ces événements tragiques, la France a indiqué ce matin qu'elle appelait ses ressortissants à la plus grande vigilance dans ce secteur du Sahel. Sur le site du Quai d'Orsay, qui a été modifié durant la nuit, il est ainsi recommandé "aux ressortissants français de faire preuve plus que jamais, en tout temps et en tout lieu, de la plus grande vigilance et de la plus extrême prudence", et ce, dans trois pays : la Mauritanie, le Niger et le Mali.
Pas de revendication pour le moment, mais de forts soupçons
Pour l'heure, la prise d'otage des deux français n'a pas été revendiquée. Mais de nombreux soupçons pèsent sur Al-Qaïda au maghreb islamique (Aqmi). Le président Nicolas Sarkozy, en visite aux Antilles, a condamné la "barbarie terroriste", tandis que l'armée français a évoqué une "exécution" des otages par des ravisseurs qualifiés de "terroristes".
Une préparation de mariage qui se transforme en enterrement
A Linselles, dans le Nord, l'émotion est très grande aujourd'hui. Antoine de Léocour et Vincent Delory étaient tous les deux originaires de cette petit ville de 8.000 habitants et se connaissaient depuis la maternelle. Leurs parents habitaient la même rue. Antoine de Léocour vivait depuis 2 ans et demi en Afrique, un continent qu'il affectionnait tout particulièrement, a indiqué ce matin le député du Nord Christian Vanneste qui a rencontré les deux familles. Il était employé par une ONG, Aide médicale internationale (AMI), depuis 6 mois, en Centrafrique. Il était actuellement en congés au Niger pour préparer son mariage avec Rakia, une jeune nigérienne, qui devait célébré samedi prochain.
"On venait pour le marier et puis on va l'enterrer"
C'est d'ailleurs pour cet événement que son ami d'enfance Vincent l'avait rejoint vendredi à Niamey. Les deux hommes devaient récupérer un troisième ami d'enfance, Louis, dans la soirée de vendredi. "Je suis arrivé vendredi quelques heures après l'enlèvement, a raconté ce matin ce dernier au micro d'Europe 1. Je pensais retrouver mes potes qui devaient venir me chercher. On venait pour le marier et puis on va l'enterrer", a-t-il dit.
Photo TF1
Telegramme de france
VIA CRIDEM