Le président nigérien Mamadou Tandja a procédé, lundi 29 juin, à un remaniement de son gouvernement et limogé les sept juges de la Cour constitutionnelle, qui s'opposaient à son projet de référendum constitutionnel. Il s'agit des premières mesures du chef de l'Etat depuis qu'il s'est adjugé les pleins pouvoirs, vendredi dernier, après le refus de la Cour constitutionnelle d'avaliser son projet de consultation sur une nouvelle Constitution devant lui permettre de rester au pouvoir trois années supplémentaires.
Dans un communiqué diffusé par la radio nationale, le gouvernement précise que Tandja a également suspendu à titre provisoire les compétences de la Cour en matière constitutionnelle et électorale. De même, la haute juridiction se voit temporairement privée de ses prérogatives de contrôle de la régularité et de la transparence des référendums et élections politiques.
Un peu plus tôt dans la journée, le président avait remanié le gouvernement, maintenant à son poste le premier ministre, Seini Oumarou, et nommant huit nouvelles personnalités appartenant toutes à des organisations soutenant le projet de référendum constitutionnel. Ces nouveaux entrants succèdent aux huit ministres issus de la Convention démocratique et sociale (CDS) qui ont démissionné la semaine dernière pour marquer leur opposition à cette consultation.
Le président Tandja, âgé de 71 ans, achève le 22 décembre un second mandat de cinq ans, sans possibilité de briguer sa réélection aux termes de la Constitution en vigueur depuis 1999. Cette loi interdit également toute modification de la durée du mandat. Mais le chef de l'Etat a convoqué les électeurs aux urnes le 4 août pour qu'ils se prononcent sur son projet de référendum. Le 12 juin, la Cour constitutionnelle avait annulé son décret, jugeant le scrutin contraire à la Constitution.
Auteur: lemonde.fr
Dans un communiqué diffusé par la radio nationale, le gouvernement précise que Tandja a également suspendu à titre provisoire les compétences de la Cour en matière constitutionnelle et électorale. De même, la haute juridiction se voit temporairement privée de ses prérogatives de contrôle de la régularité et de la transparence des référendums et élections politiques.
Un peu plus tôt dans la journée, le président avait remanié le gouvernement, maintenant à son poste le premier ministre, Seini Oumarou, et nommant huit nouvelles personnalités appartenant toutes à des organisations soutenant le projet de référendum constitutionnel. Ces nouveaux entrants succèdent aux huit ministres issus de la Convention démocratique et sociale (CDS) qui ont démissionné la semaine dernière pour marquer leur opposition à cette consultation.
Le président Tandja, âgé de 71 ans, achève le 22 décembre un second mandat de cinq ans, sans possibilité de briguer sa réélection aux termes de la Constitution en vigueur depuis 1999. Cette loi interdit également toute modification de la durée du mandat. Mais le chef de l'Etat a convoqué les électeurs aux urnes le 4 août pour qu'ils se prononcent sur son projet de référendum. Le 12 juin, la Cour constitutionnelle avait annulé son décret, jugeant le scrutin contraire à la Constitution.
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