
On entend toujours parler de l’art mural des femmes de Oualata dont on retrouve partout les motifs jusque sur nos billets de banque, mais on ne parle quasiment jamais en Mauritanie de l’art mural des femmes soninkées tout aussi admirable surtout quand on sait que les soninkés ne sont pas des étrangers à Oualata… Certains vont même jusqu’à dire, non sans humour, que l’art des femmes de Oualata est un souvenir de celui des soninkés…
Un ami me disait tout à l’heure qu’il se souvient que tout petit sa mère allait en brousse pour trouver les différents matériaux nécessaires à cet art mural ancestral qu’on appelle en soninké « diabandé ». C’est un art d’intérieur qui se perd et pour lequel jadis les femmes allaient 24h en pleine brousse pour trouver tout ce qu’il faut pour exécuter pareille performance.
A ce propos, jeudi dernier a eu lieu à la Fondation Joan Miró un vernissage pour la projection du film réalisé lors de l’événement qui, l’année dernière, a permis aux femmes de la coopérative féminine de Djajibiné Gandega « Djida » d’aller à Barcelone dans ce prestigieux lieu de culture pour participer à un atelier collectif d’art mural avec des artistes représentant l’Allemagne, la Malaisie, la Bosnie Herzégovine , le Mexique, la Thaïlande, les U.S.A, l’Espagne, la France, la Grande-Bretagne, l’Italie et la suède !
Cela a dû être une expérience formidable pour ces femmes venant d’un village reculé à la frontière du guidimakha et du gorgol me dit-on. Le film est accessible à la fondation Miró et a été présenté au festival international du film à Valladolid.
Depuis, célèbres de part le monde des arts, il n’y a plus qu’en Mauritanie où, à part quelques initiés, tout le monde ignore encore tout de l’art mural ancestral des femmes soninkées.
Merci à Martina Millà de la fondation Miró et bravo à nos artistes nationales de la coopérative de Djalibiné ! Il serait d’ailleurs sympathique d’organiser un atelier entre les femmes de Oualata et celles de la coopérative de Djajibiné avec d’autres artistes du monde exerçant l’art mural : comme toujours on peut compter sur notre ministère de la culture… Bien sûr !
Ce jour-là de même que les poules auront des dents, notre ministère de la culture aura, quant à lui, des racines et des ailes…
Source: ChezVlane
Un ami me disait tout à l’heure qu’il se souvient que tout petit sa mère allait en brousse pour trouver les différents matériaux nécessaires à cet art mural ancestral qu’on appelle en soninké « diabandé ». C’est un art d’intérieur qui se perd et pour lequel jadis les femmes allaient 24h en pleine brousse pour trouver tout ce qu’il faut pour exécuter pareille performance.
A ce propos, jeudi dernier a eu lieu à la Fondation Joan Miró un vernissage pour la projection du film réalisé lors de l’événement qui, l’année dernière, a permis aux femmes de la coopérative féminine de Djajibiné Gandega « Djida » d’aller à Barcelone dans ce prestigieux lieu de culture pour participer à un atelier collectif d’art mural avec des artistes représentant l’Allemagne, la Malaisie, la Bosnie Herzégovine , le Mexique, la Thaïlande, les U.S.A, l’Espagne, la France, la Grande-Bretagne, l’Italie et la suède !
Cela a dû être une expérience formidable pour ces femmes venant d’un village reculé à la frontière du guidimakha et du gorgol me dit-on. Le film est accessible à la fondation Miró et a été présenté au festival international du film à Valladolid.
Depuis, célèbres de part le monde des arts, il n’y a plus qu’en Mauritanie où, à part quelques initiés, tout le monde ignore encore tout de l’art mural ancestral des femmes soninkées.
Merci à Martina Millà de la fondation Miró et bravo à nos artistes nationales de la coopérative de Djalibiné ! Il serait d’ailleurs sympathique d’organiser un atelier entre les femmes de Oualata et celles de la coopérative de Djajibiné avec d’autres artistes du monde exerçant l’art mural : comme toujours on peut compter sur notre ministère de la culture… Bien sûr !
Ce jour-là de même que les poules auront des dents, notre ministère de la culture aura, quant à lui, des racines et des ailes…
Source: ChezVlane