
L’ancien Procureur Général près la Cour Suprême a été nommé, hier, Président de cette cour, instance ultime de la pyramide judiciaire du pays. Son prédécesseur, Bal Ahmedou Tidjane a été nommé, Chargé de Mission à la Présidence de la République, poste souvent dévolu à des anciens ministres ou personnalités assimilées débarqués.
Ayant en charge un mandat de cinq ans (article 14 de l’ordonnance n° 2007/012 du 8 février 2007), le président de la Cour Suprême bénéficie des dispositions du statut de la magistrature relatives à l’inamovibilité, à l’indépendance et à la liberté de décision, aux incompatibilités, au port du costume de magistrat à l’audience, et celles relatives aux obligations qui pèsent sur le magistrat.
D’ailleurs, ce sont les dispositions d’incompatibilités qui constituent l’arme redoutable dont peut user le Président de la République pour mettre fin à des mandats : il suffit de nommer le titulaire à un autre poste de l’Administration. Avant Bal Ahmedou Tidiane, Kaba Ould Elewa et Mohamed Ould Hanine, anciens présidents de la Cour Suprême, avaient été nommés ambassadeurs, respectivement, en Syrie (en 2005) et en Afrique du Sud.
Rentré d’Ottawa, samedi dernier, où il prenait part au troisième congrès de l’Association des Hautes Juridictions de Cassation des pays ayant en partage l’usage du français (AHJUCAF), tenu du 21 au 22 juin dans la capitale canadienne, l’ancien président de la Cour Suprême, Bal Ahmedou Tidiane s’est-il offert des « délais de route » plus qu’il ne faut ? Trois jours en fait.
Son successeur, Seyid Ould Ghailany, réputé proche d’Ould Abdel Aziz et homme fort du Palais de Justice, est connu pour être un personnage assez rigide et souvent, caractère probablement hérité de sa longue carrière au parquet. En fait, son boulot étant de mettre la main sur tous les bandits de la République, on ne peut lui reprocher de ne pas être un enfant de chœur.
Un des plus anciens magistrats de formation du pays, procédurier, parfaitement bilingue (arabe et français), Ould Ghailany, aura ainsi gravi toutes les marches de l’appareil judiciaire : procureur, juge d’instruction, président de cour, inspecteur général au ministère de la Justice, procureur général près la Cour d’Appel, procureur général près la Cour Suprême.
Source : Canal RIM
Ayant en charge un mandat de cinq ans (article 14 de l’ordonnance n° 2007/012 du 8 février 2007), le président de la Cour Suprême bénéficie des dispositions du statut de la magistrature relatives à l’inamovibilité, à l’indépendance et à la liberté de décision, aux incompatibilités, au port du costume de magistrat à l’audience, et celles relatives aux obligations qui pèsent sur le magistrat.
D’ailleurs, ce sont les dispositions d’incompatibilités qui constituent l’arme redoutable dont peut user le Président de la République pour mettre fin à des mandats : il suffit de nommer le titulaire à un autre poste de l’Administration. Avant Bal Ahmedou Tidiane, Kaba Ould Elewa et Mohamed Ould Hanine, anciens présidents de la Cour Suprême, avaient été nommés ambassadeurs, respectivement, en Syrie (en 2005) et en Afrique du Sud.
Rentré d’Ottawa, samedi dernier, où il prenait part au troisième congrès de l’Association des Hautes Juridictions de Cassation des pays ayant en partage l’usage du français (AHJUCAF), tenu du 21 au 22 juin dans la capitale canadienne, l’ancien président de la Cour Suprême, Bal Ahmedou Tidiane s’est-il offert des « délais de route » plus qu’il ne faut ? Trois jours en fait.
Son successeur, Seyid Ould Ghailany, réputé proche d’Ould Abdel Aziz et homme fort du Palais de Justice, est connu pour être un personnage assez rigide et souvent, caractère probablement hérité de sa longue carrière au parquet. En fait, son boulot étant de mettre la main sur tous les bandits de la République, on ne peut lui reprocher de ne pas être un enfant de chœur.
Un des plus anciens magistrats de formation du pays, procédurier, parfaitement bilingue (arabe et français), Ould Ghailany, aura ainsi gravi toutes les marches de l’appareil judiciaire : procureur, juge d’instruction, président de cour, inspecteur général au ministère de la Justice, procureur général près la Cour d’Appel, procureur général près la Cour Suprême.
Source : Canal RIM