
Du 3 au 5 août, 120 jeunes de la société civile africaine se rendront à Washington à l'occasion du 50e anniversaire de l'indépendance de leurs pays. Le président américain semble avoir oublié qu'il avait annoncé le 25 juin dernier son intention d'inviter des dirigeants africains.
Selon un communiqué du bureau de presse de la Maison-Blanche en date du 21 juillet 2010, le président américain Barack Obama organise un forum à Washington, du 3 au 5 août 2010. Environ 120 jeunes actifs de la société civile et du secteur privé des pays d'Afrique subsaharienne sont annoncés à cet événement d'envergure. Sous l'encadrement des responsables américains, ces jeunes africains auront à discuter et à échanger avec un groupe de jeunes américains. Ces discussions porteront sur la bonne gouvernance, la création d'emploi et la gestion d'entreprise, les droits de l'homme. Le président Barack Obama compte aussi réunir ces jeunes à la Maison-Blanche. Cette réunion, on s'en doute, sera comme le président américain les aime. C'est-à-dire du genre d'une veillée à l'africaine où Obama, faisant fi de tout protocole, répond aux questions de son auditoire.
En organisant ce forum, Barack Obama (dont le père est originaire du Kenya) démontre que les Etats-Unis ne sont pas en reste pour saluer et célébrer, cette année, le cinquantenaire des indépendances des 14 pays africains francophones.
En ouvrant les portes de la Maison-Blanche à des jeunes plutôt qu'aux dirigeants africains, Barack Obama a surpris. Au point que certains parlent d'une "défiance envers les chefs d'Etat africains" et d'"un pied de nez à Nicolas Sarkozy". On se souvient que pour célébrer ce même cinquantenaire des indépendances de certains Etats, le président français s'était entouré de plusieurs dirigeants africains pour les célébrations de la fête nationale de la France, le 14 juillet. Sarkozy et ses invités avaient d'ailleurs assisté à un défilé militaire des soldats tant français qu'africains.
Depuis son arrivée à la Maison-Blanche, Barack Obama n'a ouvert ses portes qu'à quatre chefs d'Etat et à un Premier ministre africains. Beaucoup avaient parié sur les festivités du cinquantenaire des indépendances africaines à Washington pour visiter le président américain à son domicile. Echec. L'initiative d'Obama consiste à choisir "des acteurs qui bien que n'exerçant pas dans le gouvernement apportent leur contribution à la démocratisation et à la bonne gouvernance de leurs pays", plutôt que des dictateurs.
Le Messager
courrioer international via AJD/MR
Courrier international
Selon un communiqué du bureau de presse de la Maison-Blanche en date du 21 juillet 2010, le président américain Barack Obama organise un forum à Washington, du 3 au 5 août 2010. Environ 120 jeunes actifs de la société civile et du secteur privé des pays d'Afrique subsaharienne sont annoncés à cet événement d'envergure. Sous l'encadrement des responsables américains, ces jeunes africains auront à discuter et à échanger avec un groupe de jeunes américains. Ces discussions porteront sur la bonne gouvernance, la création d'emploi et la gestion d'entreprise, les droits de l'homme. Le président Barack Obama compte aussi réunir ces jeunes à la Maison-Blanche. Cette réunion, on s'en doute, sera comme le président américain les aime. C'est-à-dire du genre d'une veillée à l'africaine où Obama, faisant fi de tout protocole, répond aux questions de son auditoire.
En organisant ce forum, Barack Obama (dont le père est originaire du Kenya) démontre que les Etats-Unis ne sont pas en reste pour saluer et célébrer, cette année, le cinquantenaire des indépendances des 14 pays africains francophones.
En ouvrant les portes de la Maison-Blanche à des jeunes plutôt qu'aux dirigeants africains, Barack Obama a surpris. Au point que certains parlent d'une "défiance envers les chefs d'Etat africains" et d'"un pied de nez à Nicolas Sarkozy". On se souvient que pour célébrer ce même cinquantenaire des indépendances de certains Etats, le président français s'était entouré de plusieurs dirigeants africains pour les célébrations de la fête nationale de la France, le 14 juillet. Sarkozy et ses invités avaient d'ailleurs assisté à un défilé militaire des soldats tant français qu'africains.
Depuis son arrivée à la Maison-Blanche, Barack Obama n'a ouvert ses portes qu'à quatre chefs d'Etat et à un Premier ministre africains. Beaucoup avaient parié sur les festivités du cinquantenaire des indépendances africaines à Washington pour visiter le président américain à son domicile. Echec. L'initiative d'Obama consiste à choisir "des acteurs qui bien que n'exerçant pas dans le gouvernement apportent leur contribution à la démocratisation et à la bonne gouvernance de leurs pays", plutôt que des dictateurs.
Le Messager
courrioer international via AJD/MR
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