
C’est aussi le meilleur combat pour défendre la démocratie. Ni de chasse aux sorcières encore moins de règlements de compte mais des sanctions lourdes pour servir d’exemples aux générations futures qui risquent de payer cher notre insouciance,notre ingratitude et notre cupidité intellectuelle.
Suppôts de toutes les humiliations et crimes (crimes de sang, crimes économiques), agents de toutes les opérations de répressions, idéologues de la logique raciale qui soutend les régimes mauritaniens à dominante arabo-berbère, ces mauritaniens qui refusent et banalise le vrai débat sont à combattre par l’usage de toutes les armes.
En effet, l'aspiration légitime à la justice, à l’égalité, au droit, à l’accès aux ressources, à l’éducation, en un mot à la plénitude de la vie sont DES VALEURS INALIENABLES sur lesquelles reposent et doivent reposer tout processus de RECONCILIATION NATIONALE.
Si une réconciliation nationale vise uniquement l'accès au gouvernement, au parlement, le retour des refugiés et l'obtention obligatoire du pardon auprès des "ayant-droits “et au profit des bandits et assassins, Eh bien cette réconciliation se transforme en un piège redoutable pour tous les mauritaniens (Victimes et auteurs de crimes).
Dans le cas mauritanien la démocratie reste un simple terme sans aucune espèce d’importance parce les conditions qui doivent présider a son enracinement véritable sont magistralement ignorées par le gouvernement et brillamment mal défendues par une opposition comploteuse longtemps et toujours en connivence avec les pouvoirs.
Des nations entières, à travers l'histoire, se sont soulevées comme ce fut le cas en Afrique du Sud avec des marches contre la minorité blanche raciste, ou encore aux Philippines contre le sanguinaire Marco ; Ce fut le cas en Europe de l’Est, au Mali avec la résistance de la minorité Touareg et.....). Aujourd'hui me dira t-on Taya est parti, Sidi a amorcé une démarche pacifiste à la tète du pays. Soit! Le système est resté intact. Il ne favorise nullement l'accès des populations noirs au bien-être. Le bien-être c’est surtout pour un noir de se SENTIR MAURITANIEN apte af diriger, travailler et aider à la résolution du mal de la cohabitation, fruit de 50 ans de règne pendant lesquelles notre dignité a été multipliée par un ZERO. Nous avions pris acte pour dire que nous étions reste sur notre faim. Vall nous avait trompés avec sa transition bâclée. SIDIOCA nous avait déçus avec ses limites objectives liées au contrat secret qu’il avait avec ses parrains !!!!!Celle d’une attente d’être associe entièrement à la conception de toutes les politiques : culturelles, institutionnelles, politiques, économiques, environnementales, agricoles, minières, halieutiques, éducatives, sociales etc. dont la mauvaise conception pendant plus de 40 ans ont été a l’origine de notre exclusion totale des centres de conception, de décisions et d’exécution des politiques sectorielles longtemps appliquées pour favoriser uniquement les arabes.
L'exigence de Vérité et l'application du droit sont 2 éléments indissociables que l'ensemble de la classe politique se doit d'exiger. Elle avait exigé le retour de SIDIOCA. En vain. On ne la verra jamais unitaire pour demander le jugement des criminels et des racistes ayant tirés sur les soldats noirs du 28 novembre ou sur les innocentes et paisibles populations de la vallée. Jamais ce FNDD ne naitra de ses cendres pour demander, après sa cuisante défaite et son «intelligence» bien entretenue par certains de ses leaders achetés à vil prix, jamais disais-je le FNDD ne fera du jugement des criminels une raison suffisante pour créer une pression sur le nouveau régime afin que ce dernier attaque le dossier du passif humanitaire conformément aux exigences liées au combat contre l’impunité.
Nous devons être par exemple, exigeant pour que la lumière jaillisse sur les crimes commis le 28 novembre 1990. La question des crimes contre les militaires négro-africains peut paraitre, chez les malhonnêtes, comme un appel au durcissement ; Au contraire elle permet de poser définitivement les bases sures et durables d’une Mauritanie largement dominée par le droit. Ne pas résoudre cette question menacerait dangereusement la cohabitation chantée ça et la.
A regarder de prés, nous ne pouvons qu’être inquiet pour l’avenir de ce pays. Tout laisse croire, qu'il y'a un jeu discret et secret, une collusion, entre des "forces politiques" relayées brillamment par des taupes, que le régime s'achemine de façon maladroite vers une RECONCILIATION IMPOSEE.
Dans une perspective réelle, logique de réconciliation nationale, c’est la responsabilité de tous qui devrait être engagée pour trouver des solutions meilleures pour, ou bien un Etat Unitaire ou toute autre solution qui conviendrait aux mauritaniens, pourvu que, cette solution passe aux cribles des débats avec tous les acteurs. C’est dans cette logique ouverte, publique que chaque composante pourrait apporter sa créativité, son humanisme et ses qualités intrinsèques pour enfin bâtir cette Mauritanie Africaine, Arabe et berbère.
Ainsi des partis participeront pour envisager des solutions à court, moyen et long terme, la société civile apporterait sa contribution pour aider à atténuer les souffrances, les intellectuels feront de leur mieux pour apporter leur «input» en vue d’un règlement juste, équilibré et durable. L’objectif étant de rechercher au maximum une solution acceptable pour vivre ensemble et pour repartir sur des bases claires. Hélas, cela ne semble guère être la solution envisagée par le régime. Mais l’histoire est là pour nous rappeler que quand les institutions d’un pays deviennent incapables, et que l'opposition ne pense qu'à accéder au pouvoir et aux parlements, c’est l’instabilité et la fébrilité qui deviennent les normes de gestion de l’Etat conduisant irrémédiablement à des situations précaires qui déboucheront toujours sur des crises.
Qu’on ne se trompe, dans la perspective de cohabitation et de résolution de la fameuse question nationale, toute initiative, aussi bonne soit-elle en apparence comme les "JNC", ne générera aucune évolution positive que si elle s'inscrit dans une recherche globale et transparente des solutions pour servir l'intérêt de tous les mauritaniens sans exclusive.
Tant que les mauritaniens dans leur diversité politique et culturelle n'afficheront pas la VOLONTE de VIVRE ensemble dans la dignité, le respect de nos cultures, nous n'aurons aucune chance d'être dans la stabilité. Et tant que les victimes, elles aussi, n’auront pas le courage d'enterrer leurs querelles puériles qui n'ont fait que des dégâts, notre idéal se heurtera toujours à la mauvaise foi des dirigeants qui ajourneront à jamais nos préoccupations légitimes. Par la lâcheté et l'égoïsme des uns, la vanité, l'incompétence et les querelles de positionnement des autres, nous piétinerons toujours et encore sur nos capacités et potentialités créant, par nous-mêmes, le frein et les conditions de notre autodestruction qui se traduisent aujourd'hui par notre inclination à ne suivre que les propositions et les offres gouvernementales.
Que faire?
PREMIEREMENT
D'aider à la concrétisation de la REFONTE de l’état. L’état mauritanien actuel ne représente pas et ne répond pas au profil des composantes nationales. Nous sommes un peuple arabe et africain uni par l’histoire et la géographie. Notre futur doit être conçu en conformité avec ce que nous sommes et ce que nous avons toujours été. Nos héritiers seront alors fiers de leurs devanciers.
Le gouvernement, la police, l’armée, l’école, nos musées, nos avenues, l’administration etc., doivent refléter le pays que nous sommes. Un pays africain et arabe. Nous ne sommes pas que des arabes ou des berbères mais nous sommes aussi des Wolofs, des Haratins, des Soninkes et des Peulhs. Il faut donc un respect strict et obligatoire de notre histoire.
Cette refonte est une EXIGENCE qui part d’un constat d’un demi-siècle d’exclusion des noirs par leurs frères compatriotes arabes qui gèrent tout le pays sans aucune exception.
Si l’opposition est incapable de s’unir, malgré ses divergences, devant une telle impérieuse et très vitale condition primordiale, elle aura simplement failli à son combat.
DEUXIEMEMENT
Aider à la recherche honnête, sincère et engagé des solutions équitables, justes et surtout durables à tous les problèmes urgents au niveau politique, institutionnel, sécuritaire, économique, social en vue d’une réconciliation nationale. Cela dit, puisque nous parlons de réconciliation, il est à noter que celle-ci ne sera véritable et viable que lorsque la JUSTICE aura fait son travail correctement. La primauté de la vie et des libertés sont des valeurs importantes et il n’est pas question de laisser des crimes impunis. Nos valeurs sociales, culturelles et religieuses positives doivent être alors mises en pratique. Ceux qui, pour des raisons racistes, en avaient abusé au point d’assassiner injustement les fils et filles du pays, doivent absolument payer le prix. Des sanctions exemplaires leurs doivent être infligés pour l’intérêt supérieur de la Mauritanie.
L’état, via une justice indépendante, doit rétablir le droit, les valeurs positives de respect de la vie des autres et de leurs libertés, en commençant par le haut. C’est le seul moyen qui nous reste pour imposer la construction de notre nation, de notre république et partant pour restaurer la paix et la quiétude sans lesquelles la Mauritanie aura encore plusieurs décennies devant elle pour se construire.
Il est vrai que tout le tout monde ne sera pas puni mais des actes forts doivent être absolument exécutés contre les GRANDS TORTIONNAIRES qui sont connus de tous et en direction de ses PREFETS, GOUVERNEURS, COMMISSAIRES, CHEFS DE BRIGADE ET MINISTRES zélés qui ont été ont l’origine des crimes de sang. Certains sont toujours avec tous les régimes. D’autres se sont infiltrés dans des « partis d’opposition » alors que certains même se targuent d’être des opposants radicaux au service de la cause noire…..Tous des taupes au service d’une seule hégémonie, la perpétuation de l’establishment arabe en Mauritanie.
TROISIEMEMENT
Aider à l’organisation de RENCONTRES de haut niveau pour discuter, des problèmes du racisme et de l’esclavage et sur la question de la COHABITATION sous toutes ses formes et sur les questions de la bonne gouvernance. Ces rencontres doivent réunir des intellectuels, les politiques et la société civile pour dégager des RECOMMANDATIONS FORTES en vue d’un règlement définitif des problèmes de base.
Et pour finir, Evidemment, tout ceci n’aura de sens que lorsque l’élite gouvernante accepte d’engager sans frilosité et sans démagogie des reformes intégrales via la justice d’abord. Ensuite, quelque soit la mauvaise foi et la mauvaise volonté de l’élite et/ou de la classe politique, nos intellectuels doivent s’organiser, se regrouper, se mobiliser pour ASSISTER le pays avec comme agenda unique. LA VERITE AUTOUR D’UN SEUL PROGRAMME, PAS CELUI DU RETOUR DE SIDIOCA (dont on ne parle plus et je ne sais POURQUOI), mais celui d’une RCONCILIATION NATIONALE ET D’UNE REFONTE DE L’ETAT pour que l’état devienne celui de tous les mauritaniens. Et pour en là une concertation franche, fouillée et directe est à instaurer.
Adama NGAIDE
USA
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Sy Boubacar
Suppôts de toutes les humiliations et crimes (crimes de sang, crimes économiques), agents de toutes les opérations de répressions, idéologues de la logique raciale qui soutend les régimes mauritaniens à dominante arabo-berbère, ces mauritaniens qui refusent et banalise le vrai débat sont à combattre par l’usage de toutes les armes.
En effet, l'aspiration légitime à la justice, à l’égalité, au droit, à l’accès aux ressources, à l’éducation, en un mot à la plénitude de la vie sont DES VALEURS INALIENABLES sur lesquelles reposent et doivent reposer tout processus de RECONCILIATION NATIONALE.
Si une réconciliation nationale vise uniquement l'accès au gouvernement, au parlement, le retour des refugiés et l'obtention obligatoire du pardon auprès des "ayant-droits “et au profit des bandits et assassins, Eh bien cette réconciliation se transforme en un piège redoutable pour tous les mauritaniens (Victimes et auteurs de crimes).
Dans le cas mauritanien la démocratie reste un simple terme sans aucune espèce d’importance parce les conditions qui doivent présider a son enracinement véritable sont magistralement ignorées par le gouvernement et brillamment mal défendues par une opposition comploteuse longtemps et toujours en connivence avec les pouvoirs.
Des nations entières, à travers l'histoire, se sont soulevées comme ce fut le cas en Afrique du Sud avec des marches contre la minorité blanche raciste, ou encore aux Philippines contre le sanguinaire Marco ; Ce fut le cas en Europe de l’Est, au Mali avec la résistance de la minorité Touareg et.....). Aujourd'hui me dira t-on Taya est parti, Sidi a amorcé une démarche pacifiste à la tète du pays. Soit! Le système est resté intact. Il ne favorise nullement l'accès des populations noirs au bien-être. Le bien-être c’est surtout pour un noir de se SENTIR MAURITANIEN apte af diriger, travailler et aider à la résolution du mal de la cohabitation, fruit de 50 ans de règne pendant lesquelles notre dignité a été multipliée par un ZERO. Nous avions pris acte pour dire que nous étions reste sur notre faim. Vall nous avait trompés avec sa transition bâclée. SIDIOCA nous avait déçus avec ses limites objectives liées au contrat secret qu’il avait avec ses parrains !!!!!Celle d’une attente d’être associe entièrement à la conception de toutes les politiques : culturelles, institutionnelles, politiques, économiques, environnementales, agricoles, minières, halieutiques, éducatives, sociales etc. dont la mauvaise conception pendant plus de 40 ans ont été a l’origine de notre exclusion totale des centres de conception, de décisions et d’exécution des politiques sectorielles longtemps appliquées pour favoriser uniquement les arabes.
L'exigence de Vérité et l'application du droit sont 2 éléments indissociables que l'ensemble de la classe politique se doit d'exiger. Elle avait exigé le retour de SIDIOCA. En vain. On ne la verra jamais unitaire pour demander le jugement des criminels et des racistes ayant tirés sur les soldats noirs du 28 novembre ou sur les innocentes et paisibles populations de la vallée. Jamais ce FNDD ne naitra de ses cendres pour demander, après sa cuisante défaite et son «intelligence» bien entretenue par certains de ses leaders achetés à vil prix, jamais disais-je le FNDD ne fera du jugement des criminels une raison suffisante pour créer une pression sur le nouveau régime afin que ce dernier attaque le dossier du passif humanitaire conformément aux exigences liées au combat contre l’impunité.
Nous devons être par exemple, exigeant pour que la lumière jaillisse sur les crimes commis le 28 novembre 1990. La question des crimes contre les militaires négro-africains peut paraitre, chez les malhonnêtes, comme un appel au durcissement ; Au contraire elle permet de poser définitivement les bases sures et durables d’une Mauritanie largement dominée par le droit. Ne pas résoudre cette question menacerait dangereusement la cohabitation chantée ça et la.
A regarder de prés, nous ne pouvons qu’être inquiet pour l’avenir de ce pays. Tout laisse croire, qu'il y'a un jeu discret et secret, une collusion, entre des "forces politiques" relayées brillamment par des taupes, que le régime s'achemine de façon maladroite vers une RECONCILIATION IMPOSEE.
Dans une perspective réelle, logique de réconciliation nationale, c’est la responsabilité de tous qui devrait être engagée pour trouver des solutions meilleures pour, ou bien un Etat Unitaire ou toute autre solution qui conviendrait aux mauritaniens, pourvu que, cette solution passe aux cribles des débats avec tous les acteurs. C’est dans cette logique ouverte, publique que chaque composante pourrait apporter sa créativité, son humanisme et ses qualités intrinsèques pour enfin bâtir cette Mauritanie Africaine, Arabe et berbère.
Ainsi des partis participeront pour envisager des solutions à court, moyen et long terme, la société civile apporterait sa contribution pour aider à atténuer les souffrances, les intellectuels feront de leur mieux pour apporter leur «input» en vue d’un règlement juste, équilibré et durable. L’objectif étant de rechercher au maximum une solution acceptable pour vivre ensemble et pour repartir sur des bases claires. Hélas, cela ne semble guère être la solution envisagée par le régime. Mais l’histoire est là pour nous rappeler que quand les institutions d’un pays deviennent incapables, et que l'opposition ne pense qu'à accéder au pouvoir et aux parlements, c’est l’instabilité et la fébrilité qui deviennent les normes de gestion de l’Etat conduisant irrémédiablement à des situations précaires qui déboucheront toujours sur des crises.
Qu’on ne se trompe, dans la perspective de cohabitation et de résolution de la fameuse question nationale, toute initiative, aussi bonne soit-elle en apparence comme les "JNC", ne générera aucune évolution positive que si elle s'inscrit dans une recherche globale et transparente des solutions pour servir l'intérêt de tous les mauritaniens sans exclusive.
Tant que les mauritaniens dans leur diversité politique et culturelle n'afficheront pas la VOLONTE de VIVRE ensemble dans la dignité, le respect de nos cultures, nous n'aurons aucune chance d'être dans la stabilité. Et tant que les victimes, elles aussi, n’auront pas le courage d'enterrer leurs querelles puériles qui n'ont fait que des dégâts, notre idéal se heurtera toujours à la mauvaise foi des dirigeants qui ajourneront à jamais nos préoccupations légitimes. Par la lâcheté et l'égoïsme des uns, la vanité, l'incompétence et les querelles de positionnement des autres, nous piétinerons toujours et encore sur nos capacités et potentialités créant, par nous-mêmes, le frein et les conditions de notre autodestruction qui se traduisent aujourd'hui par notre inclination à ne suivre que les propositions et les offres gouvernementales.
Que faire?
PREMIEREMENT
D'aider à la concrétisation de la REFONTE de l’état. L’état mauritanien actuel ne représente pas et ne répond pas au profil des composantes nationales. Nous sommes un peuple arabe et africain uni par l’histoire et la géographie. Notre futur doit être conçu en conformité avec ce que nous sommes et ce que nous avons toujours été. Nos héritiers seront alors fiers de leurs devanciers.
Le gouvernement, la police, l’armée, l’école, nos musées, nos avenues, l’administration etc., doivent refléter le pays que nous sommes. Un pays africain et arabe. Nous ne sommes pas que des arabes ou des berbères mais nous sommes aussi des Wolofs, des Haratins, des Soninkes et des Peulhs. Il faut donc un respect strict et obligatoire de notre histoire.
Cette refonte est une EXIGENCE qui part d’un constat d’un demi-siècle d’exclusion des noirs par leurs frères compatriotes arabes qui gèrent tout le pays sans aucune exception.
Si l’opposition est incapable de s’unir, malgré ses divergences, devant une telle impérieuse et très vitale condition primordiale, elle aura simplement failli à son combat.
DEUXIEMEMENT
Aider à la recherche honnête, sincère et engagé des solutions équitables, justes et surtout durables à tous les problèmes urgents au niveau politique, institutionnel, sécuritaire, économique, social en vue d’une réconciliation nationale. Cela dit, puisque nous parlons de réconciliation, il est à noter que celle-ci ne sera véritable et viable que lorsque la JUSTICE aura fait son travail correctement. La primauté de la vie et des libertés sont des valeurs importantes et il n’est pas question de laisser des crimes impunis. Nos valeurs sociales, culturelles et religieuses positives doivent être alors mises en pratique. Ceux qui, pour des raisons racistes, en avaient abusé au point d’assassiner injustement les fils et filles du pays, doivent absolument payer le prix. Des sanctions exemplaires leurs doivent être infligés pour l’intérêt supérieur de la Mauritanie.
L’état, via une justice indépendante, doit rétablir le droit, les valeurs positives de respect de la vie des autres et de leurs libertés, en commençant par le haut. C’est le seul moyen qui nous reste pour imposer la construction de notre nation, de notre république et partant pour restaurer la paix et la quiétude sans lesquelles la Mauritanie aura encore plusieurs décennies devant elle pour se construire.
Il est vrai que tout le tout monde ne sera pas puni mais des actes forts doivent être absolument exécutés contre les GRANDS TORTIONNAIRES qui sont connus de tous et en direction de ses PREFETS, GOUVERNEURS, COMMISSAIRES, CHEFS DE BRIGADE ET MINISTRES zélés qui ont été ont l’origine des crimes de sang. Certains sont toujours avec tous les régimes. D’autres se sont infiltrés dans des « partis d’opposition » alors que certains même se targuent d’être des opposants radicaux au service de la cause noire…..Tous des taupes au service d’une seule hégémonie, la perpétuation de l’establishment arabe en Mauritanie.
TROISIEMEMENT
Aider à l’organisation de RENCONTRES de haut niveau pour discuter, des problèmes du racisme et de l’esclavage et sur la question de la COHABITATION sous toutes ses formes et sur les questions de la bonne gouvernance. Ces rencontres doivent réunir des intellectuels, les politiques et la société civile pour dégager des RECOMMANDATIONS FORTES en vue d’un règlement définitif des problèmes de base.
Et pour finir, Evidemment, tout ceci n’aura de sens que lorsque l’élite gouvernante accepte d’engager sans frilosité et sans démagogie des reformes intégrales via la justice d’abord. Ensuite, quelque soit la mauvaise foi et la mauvaise volonté de l’élite et/ou de la classe politique, nos intellectuels doivent s’organiser, se regrouper, se mobiliser pour ASSISTER le pays avec comme agenda unique. LA VERITE AUTOUR D’UN SEUL PROGRAMME, PAS CELUI DU RETOUR DE SIDIOCA (dont on ne parle plus et je ne sais POURQUOI), mais celui d’une RCONCILIATION NATIONALE ET D’UNE REFONTE DE L’ETAT pour que l’état devienne celui de tous les mauritaniens. Et pour en là une concertation franche, fouillée et directe est à instaurer.
Adama NGAIDE
USA
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Sy Boubacar