
Mr BA Mbaré, président de la république par Intérim
Ould Abdel Aziz et la promotion des négro-mauritaniens On peut taxer de tous les maux le jeune général Mohamed Ould Abdel Aziz sauf d’être raciste. Tous ses faits et gestes militent en faveur de sa forte conviction que la Mauritanie sera ce qu’en fera ses fils et filles unis pour le meilleur et pour le pire, quelque soit leur appartenance ethnique, ou ne sera pas.
C’est pourquoi le raffermissement de l’unité nationale et le renforcement de la cohésion sociale figurent en bonne place parmi les priorités que s’était fixé le Haut Conseil d’Etat depuis le mouvement de rectification du 6 août 2008 qui a permis aux mauritaniens de se débarrasser d’un président qui menait le pays vers un chaos certain.
Les huit mois qu’a duré le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz ont été marqués par sa ferme volonté d’associer les différentes composantes du pays dans l’œuvre de construction nationale.
Déjà, dans la composition du Haut Conseil d’Etat qui porte son empreinte personnelle, il a coopté deux hauts gradés de l’Armée appartenant à cette communauté, au sein de cette instance dirigeante du pays. Il s’agit du général Felix Négri et du Colonel Dia. Le premier s’est vu confié le commandement du corps de la Garde nationale et le second a été choisi pour occuper le poste stratégique de Directeur de Cabinet militaire du Chef de l’Etat.
Autant dire des postes de confiance que seul un fervent défenseur des valeurs de la démocratie peut confier à des négro-mauritaniens ; une communauté dont les cadres ont été durant ces dernières décennies, privés de postes clé malgré le mérite de beaucoup d’entre eux.
Dans les postes civils, les observateurs qui s’intéressent à ce genre d’approches, ont noté que c’est la première fois dans l’histoire récente du pays qu’une direction, hautement stratégique pour l’économie mauritanienne à savoir celle de la SNIM, est confiée à un homme appartenant à cette composante.
Il s’agit de monsieur Kane, nommé au prestigieux poste d’Administrateur Directeur Général de cette société minière considérée comme le poumon de l’économie nationale malgré une conjoncture internationale particulièrement difficile. Le général Ould Abdel Aziz a ainsi mis fin à cette purge ethnique au sein des postes de commandement de la haute administration qui ne dit pas son nom et dont les principales victimes se comptaient parmi les négro-mauritaniens.
Les mêmes observateurs notent également que Ould Abdel Aziz s’est particulièrement investi pour le respect des textes lorsque certains esprits chauvins et racistes appartenant à son propre camp, ont voulu manœuvrer pour faire de sorte que l’intérim de la présidence de la République n’échoit pas, comme cela est pourtant prévu par la constitution à Ba Mbaré pour la simple raison qu’il s’agit d’un négro-mauritanien.
Certes, les textes prévoient que c’est au président du Sénat que revient cet intérim en cas d’empêchement du président de la République mais les textes peuvent être tordus par le cou si le premier responsable veut bien fermer les yeux sur certaines violations de la loi fondamentale.
Combien de chefs d’Etat africains ont tripatouillé la constitution de leur pays respectif quand cela les arranger ? La présidence de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), organe d’une importance capitale en cette veille de scrutin présidentiel prévu pour le 6 juin prochain, puisqu’il est chargé d’assurer la régularité et la transparence du vote, a été confiée à un négro-mauritanien au grand dam des extrémistes.
Ces faits et gestes n’ont pas échappé à de larges pans de la communauté négro-mauritanienne qui accordent un large crédit de confiance au général Mohamed Ould Abdel Aziz. En témoignent les marées humaines qui l’ont accueilli dans les différentes localités lors de sa visite de réconciliation et de pardon qu’il a effectué tout au long de la vallée.
Il faut dire que le Général qui a accéléré le retour au bercail des réfugiés mauritaniens, a aussi activement milité en faveur d’une solution définitive du passif humanitaire. Là aussi, cette attitude courageuse a fait grincer les dents de bien de chauvins et autres extrémistes des deux bords ; c'est-à-dire ceux qui font de la discorde nationale un fonds de commerce.
Ces commerçants du malheur ont tout fait pour torpiller cette réconciliation nationale, mal leur en a prit puisque la majorité des mauritaniens qui préfèrent oublier cette page noire de notre histoire, leur a tourné le dos. Entre le jeune général visiblement décidé à bousculer bien d’habitudes et la communauté négro-mauritanienne décidée, à juste raison d’ailleurs, à recouvrer ses droits, la lune de miel ne fait que commencer. Au grand bonheur de ceux qui pensent, en leur âme et conscience, que la Mauritanie sera Une ou ne sera pas… !
La Rédaction
source : Le Véridique
C’est pourquoi le raffermissement de l’unité nationale et le renforcement de la cohésion sociale figurent en bonne place parmi les priorités que s’était fixé le Haut Conseil d’Etat depuis le mouvement de rectification du 6 août 2008 qui a permis aux mauritaniens de se débarrasser d’un président qui menait le pays vers un chaos certain.
Les huit mois qu’a duré le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz ont été marqués par sa ferme volonté d’associer les différentes composantes du pays dans l’œuvre de construction nationale.
Déjà, dans la composition du Haut Conseil d’Etat qui porte son empreinte personnelle, il a coopté deux hauts gradés de l’Armée appartenant à cette communauté, au sein de cette instance dirigeante du pays. Il s’agit du général Felix Négri et du Colonel Dia. Le premier s’est vu confié le commandement du corps de la Garde nationale et le second a été choisi pour occuper le poste stratégique de Directeur de Cabinet militaire du Chef de l’Etat.
Autant dire des postes de confiance que seul un fervent défenseur des valeurs de la démocratie peut confier à des négro-mauritaniens ; une communauté dont les cadres ont été durant ces dernières décennies, privés de postes clé malgré le mérite de beaucoup d’entre eux.
Dans les postes civils, les observateurs qui s’intéressent à ce genre d’approches, ont noté que c’est la première fois dans l’histoire récente du pays qu’une direction, hautement stratégique pour l’économie mauritanienne à savoir celle de la SNIM, est confiée à un homme appartenant à cette composante.
Il s’agit de monsieur Kane, nommé au prestigieux poste d’Administrateur Directeur Général de cette société minière considérée comme le poumon de l’économie nationale malgré une conjoncture internationale particulièrement difficile. Le général Ould Abdel Aziz a ainsi mis fin à cette purge ethnique au sein des postes de commandement de la haute administration qui ne dit pas son nom et dont les principales victimes se comptaient parmi les négro-mauritaniens.
Les mêmes observateurs notent également que Ould Abdel Aziz s’est particulièrement investi pour le respect des textes lorsque certains esprits chauvins et racistes appartenant à son propre camp, ont voulu manœuvrer pour faire de sorte que l’intérim de la présidence de la République n’échoit pas, comme cela est pourtant prévu par la constitution à Ba Mbaré pour la simple raison qu’il s’agit d’un négro-mauritanien.
Certes, les textes prévoient que c’est au président du Sénat que revient cet intérim en cas d’empêchement du président de la République mais les textes peuvent être tordus par le cou si le premier responsable veut bien fermer les yeux sur certaines violations de la loi fondamentale.
Combien de chefs d’Etat africains ont tripatouillé la constitution de leur pays respectif quand cela les arranger ? La présidence de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), organe d’une importance capitale en cette veille de scrutin présidentiel prévu pour le 6 juin prochain, puisqu’il est chargé d’assurer la régularité et la transparence du vote, a été confiée à un négro-mauritanien au grand dam des extrémistes.
Ces faits et gestes n’ont pas échappé à de larges pans de la communauté négro-mauritanienne qui accordent un large crédit de confiance au général Mohamed Ould Abdel Aziz. En témoignent les marées humaines qui l’ont accueilli dans les différentes localités lors de sa visite de réconciliation et de pardon qu’il a effectué tout au long de la vallée.
Il faut dire que le Général qui a accéléré le retour au bercail des réfugiés mauritaniens, a aussi activement milité en faveur d’une solution définitive du passif humanitaire. Là aussi, cette attitude courageuse a fait grincer les dents de bien de chauvins et autres extrémistes des deux bords ; c'est-à-dire ceux qui font de la discorde nationale un fonds de commerce.
Ces commerçants du malheur ont tout fait pour torpiller cette réconciliation nationale, mal leur en a prit puisque la majorité des mauritaniens qui préfèrent oublier cette page noire de notre histoire, leur a tourné le dos. Entre le jeune général visiblement décidé à bousculer bien d’habitudes et la communauté négro-mauritanienne décidée, à juste raison d’ailleurs, à recouvrer ses droits, la lune de miel ne fait que commencer. Au grand bonheur de ceux qui pensent, en leur âme et conscience, que la Mauritanie sera Une ou ne sera pas… !
La Rédaction
source : Le Véridique