
Le Président en exercice du Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD), Monsieur Adbel Kouddouss Ould Abeydna, affirme qu'il n'est absolument pas envisageable de demander au Président élu d'écourter son mandat tant que le Coup d'Etat n'a pas été mis en échec et le retour à l'ordre constitutionnel achevé. Le Président, rappelle Ould Abeydna, a déclaré, dans le cadre de son initiative de sortie de crise, que dès son retour aux affaires, il ouvrirait un large dialogue entre les différentes parties prenantes. L'issue de ce dialogue pourrait être la remise en jeu de son mandat suivie d'élections. Réfutant catégoriquement toute possibilité de symétrie entre un président élu et un putschiste usurpateur, Ould Abeydna repousse, avec énergie, toute idée de démissions simultanées du Président de la République et du Général limogé.
Et le Président du FNDD d'ajouter, lors d'un entretien avec le site El Akhbar, que les réunions à Bruxelles et à Paris étaient programmées et que le Front n'attend de la Communauté Internationale que l'application du droit et des conventions que la Mauritanie avait signées. "Les accord sont clairs, sans le retour à la légalité et le rétablissement du Président dans ses fonctions, il y aura des sanctions individuelles contre les membres de la Junte", conclue-t-il.
A une question relative à la possibilité de dialogue avec les putschistes et leurs soutiens, Ould Abeydna, répond: "il n'y aura point de dialogue avant la mise en échec du Coup d'Etat et le retour à la légalité. Après le retrait du Général, le Président pourrait mettre en œuvre un plan qu'il avait proposé le 22 janvier 2009 et qui comporte une solution globale et claire: mis en échec du Coup d'Etat, retour à la légalité puis résolution des problèmes en suspens".
Un dialogue ou une concertation avant la mise en échec du Coup d'Etat ne pourraient avoir comme objet que les modalités de la mise en échec du dit coup d'Etat, précise-t-il.
for-mauritania
Et le Président du FNDD d'ajouter, lors d'un entretien avec le site El Akhbar, que les réunions à Bruxelles et à Paris étaient programmées et que le Front n'attend de la Communauté Internationale que l'application du droit et des conventions que la Mauritanie avait signées. "Les accord sont clairs, sans le retour à la légalité et le rétablissement du Président dans ses fonctions, il y aura des sanctions individuelles contre les membres de la Junte", conclue-t-il.
A une question relative à la possibilité de dialogue avec les putschistes et leurs soutiens, Ould Abeydna, répond: "il n'y aura point de dialogue avant la mise en échec du Coup d'Etat et le retour à la légalité. Après le retrait du Général, le Président pourrait mettre en œuvre un plan qu'il avait proposé le 22 janvier 2009 et qui comporte une solution globale et claire: mis en échec du Coup d'Etat, retour à la légalité puis résolution des problèmes en suspens".
Un dialogue ou une concertation avant la mise en échec du Coup d'Etat ne pourraient avoir comme objet que les modalités de la mise en échec du dit coup d'Etat, précise-t-il.
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