
Il est important dans l’état actuel des choses de songer à se demander c’est quoi une nation? En effet pour consolider l’unité et renforcer la citoyenneté, il est bénéfique à chacun d’avoir une idée de la nation. On peut ainsi dire que d’une manière générale, une nation est une communauté humaine identifiée dans des limites géographiques souvent fluctuantes au cours de l'histoire, et dont le trait commun supposé est la conscience d'une appartenance à un même groupe.
La notion est trop proche du peuple mais le concept de nation est plus politique. Sont ainsi une nation « L’ensemble des personnes nées ou naturalisées dans un pays et vivant sous un même gouvernement[]». « Se dit aussi de l’ensemble des citoyens considérés comme constituant un corps social distinct du gouvernement qui les régit[] ».
Je pense ainsi allant dans ce sens que les mauritaniens peuvent s'unir malgré leurs différences, leurs idéologies, ou autres. L’histoire mauritanienne n’est guère favorable à la division car les différentes composantes du pays ont longtemps vécu ensemble dans cet espace sahelo-saharien. Dire simplement que la Mauritanie était unie depuis des temps immémoriaux.
Cette unité dans la diversité remonte aux des conquêtes historiques de l'Islam dans la partie Ouest africaine et le Maghreb. Je dis bien que les mauritaniens doivent s'unir et réfléchir ensemble à leur avenir et celui du pays, car la force d'une nation réside dans la volonté et le vouloir vivre ensemble. Nul ne pourra avancer dans la désunion et la division.
Notre union sera notre force et la diversité sera notre richesse et notre fierté. On peut dire ainsi que la Mauritanie est plurielle. Il faut pour que notre pays retrouve ses valeurs d'antan qu'il se réconcilie avec son histoire, que mauritanien et mauritanienne doit valoriser. La reconnaissance de cette diversité constitue l'âme de la nation mauritanienne. Donc penser la nation en Mauritanie, c'est penser au respect de cette diversité et à sa reconnaissance. C'est dans l'amitié et la fraternité que les esprits évoluent et que les mentalités changent.
"Toute révolution conceptuelle disait Youssouf Mbargane Guissé est inséparable d'une révolution mentale, une rupture avec les anciennes manière de percevoir et d'agir". Il faut donc que nous dénoncions et combattions cette illusion d'un "communisme culturel" pour faire valoir cette diversité qui est la richesse nationale et le toile de fond de toute réconciliation. Penser la nation, c'est simplement faire valoir cette diversité.
Penser la nation c’est aussi dans une démocratie accepter la manière de penser des autres. Cette critique objective que nous nous faisons de nous même est le préalable de la consolidation de l’unité nationale et c’est aussi un élément déterminant détruire les idéologies fondées sur l’ethnie, la tribu et les mythes racistes les plus sournois. Elle constitue aussi une condition essentielle pour la réconciliation nationale et les changements de mentalités pour que l’ensemble du peuple mauritanien puisse se sentir en sécurité dans le pays et faire en sorte que cette peur de l’autre disparaisse.
En effet, chaque peuple trouve dans et par son passé, c'est -à- dire son histoire une partie essentielle de son identité."La fonction du passé disait, Joseph Ki-Zerbo est fondamentale dans la formation de la conscience nationale".Penser la nation, c'est montrer les dangers qui la menacent, donc il faut la protéger, renforcer les identités et respecter notre différence.
Bocar Abdoulaye N'diaye
Source: cridem.org
La notion est trop proche du peuple mais le concept de nation est plus politique. Sont ainsi une nation « L’ensemble des personnes nées ou naturalisées dans un pays et vivant sous un même gouvernement[]». « Se dit aussi de l’ensemble des citoyens considérés comme constituant un corps social distinct du gouvernement qui les régit[] ».
Je pense ainsi allant dans ce sens que les mauritaniens peuvent s'unir malgré leurs différences, leurs idéologies, ou autres. L’histoire mauritanienne n’est guère favorable à la division car les différentes composantes du pays ont longtemps vécu ensemble dans cet espace sahelo-saharien. Dire simplement que la Mauritanie était unie depuis des temps immémoriaux.
Cette unité dans la diversité remonte aux des conquêtes historiques de l'Islam dans la partie Ouest africaine et le Maghreb. Je dis bien que les mauritaniens doivent s'unir et réfléchir ensemble à leur avenir et celui du pays, car la force d'une nation réside dans la volonté et le vouloir vivre ensemble. Nul ne pourra avancer dans la désunion et la division.
Notre union sera notre force et la diversité sera notre richesse et notre fierté. On peut dire ainsi que la Mauritanie est plurielle. Il faut pour que notre pays retrouve ses valeurs d'antan qu'il se réconcilie avec son histoire, que mauritanien et mauritanienne doit valoriser. La reconnaissance de cette diversité constitue l'âme de la nation mauritanienne. Donc penser la nation en Mauritanie, c'est penser au respect de cette diversité et à sa reconnaissance. C'est dans l'amitié et la fraternité que les esprits évoluent et que les mentalités changent.
"Toute révolution conceptuelle disait Youssouf Mbargane Guissé est inséparable d'une révolution mentale, une rupture avec les anciennes manière de percevoir et d'agir". Il faut donc que nous dénoncions et combattions cette illusion d'un "communisme culturel" pour faire valoir cette diversité qui est la richesse nationale et le toile de fond de toute réconciliation. Penser la nation, c'est simplement faire valoir cette diversité.
Penser la nation c’est aussi dans une démocratie accepter la manière de penser des autres. Cette critique objective que nous nous faisons de nous même est le préalable de la consolidation de l’unité nationale et c’est aussi un élément déterminant détruire les idéologies fondées sur l’ethnie, la tribu et les mythes racistes les plus sournois. Elle constitue aussi une condition essentielle pour la réconciliation nationale et les changements de mentalités pour que l’ensemble du peuple mauritanien puisse se sentir en sécurité dans le pays et faire en sorte que cette peur de l’autre disparaisse.
En effet, chaque peuple trouve dans et par son passé, c'est -à- dire son histoire une partie essentielle de son identité."La fonction du passé disait, Joseph Ki-Zerbo est fondamentale dans la formation de la conscience nationale".Penser la nation, c'est montrer les dangers qui la menacent, donc il faut la protéger, renforcer les identités et respecter notre différence.
Bocar Abdoulaye N'diaye
Source: cridem.org