
De sources proches de l'ambassade de France à Nouakchott, Taqadoumy apprend que les demandes de visa du Ministre de la Défense Mohammed Mahmoud Ould Mohamed Lemine et du Conseiller diplomatique et à la sécurité Mohamedou Ould Michel ont été poliment rejetées, le lundi 1er septembre 2008 ; ils comptaient s'acquitter d'une mission en Europe.
La mesure pourrait s'étendre à des personnalités non officielles mais acquises à la cause du Haut Conseil d'Etat (HCE) ; leurs autorisations d'entrées multiples feraient l'objet d'une annulation. L'on ignore, pour le moment, si les autres pays de l'espace Schengen appliqueraient la même mesure, déjà avalisée, sur le principe, par les Etats Unis d'Amérique.
Ces restrictions ne relèvent pas encore du stade avancé de la liste des sanctions individuelles, procédure qui requiert un processus de vérification plus méticuleux.
L'escalade intervient alors que la perspective d'un procès de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi provoque le courroux des puissances hostiles au coup d'état du 6 août. Selon les termes d'un témoin autorisé, un tel jugement constituerait « la ligne rouge à ne pas franchir, sous peine de conséquences graves pour le Général Aziz et ses collègues ». L'Assemblée Nationale, en session extraordinaire sans l'aval de son Président Messaoud Ould Boulkheïr, vient de désigner, à cet effet, les députés membres de la Haute Cour de Justice.
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SOURCE/
TAQUADOUMY
La mesure pourrait s'étendre à des personnalités non officielles mais acquises à la cause du Haut Conseil d'Etat (HCE) ; leurs autorisations d'entrées multiples feraient l'objet d'une annulation. L'on ignore, pour le moment, si les autres pays de l'espace Schengen appliqueraient la même mesure, déjà avalisée, sur le principe, par les Etats Unis d'Amérique.
Ces restrictions ne relèvent pas encore du stade avancé de la liste des sanctions individuelles, procédure qui requiert un processus de vérification plus méticuleux.
L'escalade intervient alors que la perspective d'un procès de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi provoque le courroux des puissances hostiles au coup d'état du 6 août. Selon les termes d'un témoin autorisé, un tel jugement constituerait « la ligne rouge à ne pas franchir, sous peine de conséquences graves pour le Général Aziz et ses collègues ». L'Assemblée Nationale, en session extraordinaire sans l'aval de son Président Messaoud Ould Boulkheïr, vient de désigner, à cet effet, les députés membres de la Haute Cour de Justice.
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SOURCE/
TAQUADOUMY