
Pierre Camatte, 61 ans, a répondu brièvement aux questions des journalistes après avoir vu sa famille à sa descente du Falcon qui s'est posé, hier à 10 h 35, à Villacoublay.
Votre libération a déclenché une crise diplomatique en Afrique et une polémique en France. Que répondez-vous à ceux qui sous-entendent que votre vie ne valait pas la libération de quatre dangereux islamistes ?
Relâcher quatre islamistes dans la nature n’est pas vraiment important. Ça paraît peut être laxiste de dire ça, mais quand on en emprisonne quatre, ils en convertissent à la place 30 ou 40. A quoi aurait servi ma mort ? A rien, à part démontrer leur barbarie. Le problème est plus profond. Il faut plutôt voir comment organiser la lutte contre ces groupes dans le Sahara.
La réponse est technique et matérielle. Il faut donner les moyens d’agir aux gens qui veulent les contrer. L’Algérie et la Mauritanie se plaignent de ma libération. Mais la seconde va être placée face à la même décision. Des otages italiens pris sur leur sol font l’objet d’un ultimatum pour relâcher des prisonniers. On verra ce qu’ils feront. On voit toujours la paille qu’il y a dans l’œil du voisin et pas la poutre qu’il y a dans le nôtre.
Source: ANI
Votre libération a déclenché une crise diplomatique en Afrique et une polémique en France. Que répondez-vous à ceux qui sous-entendent que votre vie ne valait pas la libération de quatre dangereux islamistes ?
Relâcher quatre islamistes dans la nature n’est pas vraiment important. Ça paraît peut être laxiste de dire ça, mais quand on en emprisonne quatre, ils en convertissent à la place 30 ou 40. A quoi aurait servi ma mort ? A rien, à part démontrer leur barbarie. Le problème est plus profond. Il faut plutôt voir comment organiser la lutte contre ces groupes dans le Sahara.
La réponse est technique et matérielle. Il faut donner les moyens d’agir aux gens qui veulent les contrer. L’Algérie et la Mauritanie se plaignent de ma libération. Mais la seconde va être placée face à la même décision. Des otages italiens pris sur leur sol font l’objet d’un ultimatum pour relâcher des prisonniers. On verra ce qu’ils feront. On voit toujours la paille qu’il y a dans l’œil du voisin et pas la poutre qu’il y a dans le nôtre.
Source: ANI