
En circonstances politiques normales, tout ambassadeur honnête et intègre doit obligatoirement traiter sur le même pied d’égalité les hautes personnalités publiques, pendant leur séjour dans des Etats tiers, où il est censé bien représenter son pays et les intérêts de celui-ci.
Aussi, dans de telles conditions, M’Baré et Messaoud, respectivement président du Sénat et de l’Assemblée nationale, qui assistent actuellement à Dakar aux travaux de la 36e session de l’APF, doivent bénéficier des mêmes honneurs dignes de leurs hauts rangs au sein de l’appareil Etat.
Mais, pour la Mauritanie, peut-on réellement parler de situation normale si pour le patron du Sénat, Ould Abdel Aziz est incontestablement le président légitime de la République, alors qu’il n’est pour le Boss de la chambre basse qu’un « dictateur », qu’il faut destituer à tout prix.
Je pense, que c’est de cet angle précis qu’il faut réellement voir les raisons à l’origine du traitement différentiel dont ces deux illustres figures publiques ont fait l’objet pendant leur séjour dakarois. Il s’agit donc d’une attitude courante, qui transposée sur le plan national, est la même qu’on trouve dans le monde des nominations et des limogeages qui se font et se défont suivent des critères purement politiques et subjectifs, avec une forte dose de népotisme, de régionalisme et de tribalisme, voire même de corruption…
D’ailleurs, son excellence, notre ambassadeur au Sénégal Sidi Ould Didi, qui doit tout déployer pour préserver son poste convoité, pour lequel il n’a pas été choisi pour des raisons que les autres n’ont pas, ne se permettra guère de fâcher le grand boss, en défilant le tapis rouge devant le plus farouche ennemi du chef de l’Etat.
A moins qu’il ne le fasse dans la discrétion totale, pour d’une part ne pas trop décevoir le cercle des siens de Tidjikja, qui font le plein à l’opposition, mais, d’autre part, pour témoigner un minimum de cette hospitalité généreuse de chez nous, qui doit, bon gré, mal gré, se moquer des contraintes politiques, justement, comme on l’avait constaté dans la récente photo fortement médiatisée des ministres « Boilil-Cissé ».
Ainsi pour conclure, je suis convaincu que leurs excellences, nos ambassadeurs de Damas et de Dakar, n’ont pas osé organiser des grands cérémonials pour l’illustre leader Messaoud, toujours égal à lui-même, - qui pouvaient d’ailleurs leur être utiles au moment de la facturation-, par crainte de perdre leurs postes et de se retrouver candidats à une longue traversée de désert dont leurs collègues dévoués à la cause de l’actuel pouvoir n’arrivent pas encore à s’en sortir.
Mohamed Ould Mohamed Lemine
Cridem
Aussi, dans de telles conditions, M’Baré et Messaoud, respectivement président du Sénat et de l’Assemblée nationale, qui assistent actuellement à Dakar aux travaux de la 36e session de l’APF, doivent bénéficier des mêmes honneurs dignes de leurs hauts rangs au sein de l’appareil Etat.
Mais, pour la Mauritanie, peut-on réellement parler de situation normale si pour le patron du Sénat, Ould Abdel Aziz est incontestablement le président légitime de la République, alors qu’il n’est pour le Boss de la chambre basse qu’un « dictateur », qu’il faut destituer à tout prix.
Je pense, que c’est de cet angle précis qu’il faut réellement voir les raisons à l’origine du traitement différentiel dont ces deux illustres figures publiques ont fait l’objet pendant leur séjour dakarois. Il s’agit donc d’une attitude courante, qui transposée sur le plan national, est la même qu’on trouve dans le monde des nominations et des limogeages qui se font et se défont suivent des critères purement politiques et subjectifs, avec une forte dose de népotisme, de régionalisme et de tribalisme, voire même de corruption…
D’ailleurs, son excellence, notre ambassadeur au Sénégal Sidi Ould Didi, qui doit tout déployer pour préserver son poste convoité, pour lequel il n’a pas été choisi pour des raisons que les autres n’ont pas, ne se permettra guère de fâcher le grand boss, en défilant le tapis rouge devant le plus farouche ennemi du chef de l’Etat.
A moins qu’il ne le fasse dans la discrétion totale, pour d’une part ne pas trop décevoir le cercle des siens de Tidjikja, qui font le plein à l’opposition, mais, d’autre part, pour témoigner un minimum de cette hospitalité généreuse de chez nous, qui doit, bon gré, mal gré, se moquer des contraintes politiques, justement, comme on l’avait constaté dans la récente photo fortement médiatisée des ministres « Boilil-Cissé ».
Ainsi pour conclure, je suis convaincu que leurs excellences, nos ambassadeurs de Damas et de Dakar, n’ont pas osé organiser des grands cérémonials pour l’illustre leader Messaoud, toujours égal à lui-même, - qui pouvaient d’ailleurs leur être utiles au moment de la facturation-, par crainte de perdre leurs postes et de se retrouver candidats à une longue traversée de désert dont leurs collègues dévoués à la cause de l’actuel pouvoir n’arrivent pas encore à s’en sortir.
Mohamed Ould Mohamed Lemine
Cridem