
La problématique des langues nationales surgit à tout moment lors des rassemblements entre les Mauritaniens, la question de la place des langues nationales, occupe l’essentiel du temps imparti dans une discussion thématique, il pourrait même que le thème de la rencontre ne s’orienté pas dans le sens du débat des langues nationales mais on ne peut pas s’empêcher d’évoquer ou de contourner ce sujet qui suscite beaucoup d’engouements et préoccupe tant les Mauritaniens de tous bords.
Rien n’est plus affreux dans la vie que de se sentir méprisé sur ce que tu es ou ce que tu as de plus cher, certains disent le plus cher c’est leur religion, leurs parents, leur mariage, leur travail, leurs études, leur reconnaissance, leur identité culturelle etc.
Si nous voulons élucider ce qu’on a ou ce qu’on est de plus cher, différentes voies s'offrent à nous, mais en Mauritanie ce qu’on n’a pas encore de plus cher c’est notre identité culturelle.
Je pense et je suis convaincu qu’une fois que les Mauritaniens s’acceptent les uns et les autres dans leurs différences, ils accepteront honnêtement et dignement que la langue est le fondement de l’identité culturelle car c’est elle qui véhicule notre culture et notre existence à travers le monde.
La question de l’identité culturelle tourne autour de l’article 6 de la constitution qui stipule que les langues nationales sont : Arabe, Poular, Soninké et Wolof et l’Arabe langue officielle.
Ce qu’il faut retenir dans cet article que le Hassanya a disparu constitutionnellement assimilé à l’Arabe, cela importe peu mais ce qui importe le plus c’est en admettant l’Arabe comme parmi les langues nationales on admet forcément une composante sociale qui la parle, qu’est ce que cette composante sociale a plus de Mauritanité que les autres composantes sociales pour que seule sa langue, pendant qu’elle est nationale ,elle soit aussi officielle, c’est vraiment injuste et absurde.
Il est juste et louable que la communauté Négro Mauritanienne affirme son attachement inéluctable à la reconnaissance et à la promotion de leurs langues au même titre que la langue Arabe même si elle se substitue à la langue Hassanya ça ne me poussera jamais à la détester, car c’est la langue de ma religion mais ne pas la parler ne m’empêche pas d’être musulman(e) et ce qui la parle ne sont pas plus musulman(e)s que moi donc arrêtons d’instrumentaliser cette langue, on a tous compris.
La question de la langue doit être traitée en priorité par les autorités qui déterminent et conduisent l’action de l’Etat et des mouvements, organisations et associations qui agissent en dehors de l'Etat.
IL manque une volonté politique réelle de la part de l'Etat pour faire sortir le pays de cette guerre linguistique pour qu’enfin les Mauritaniens puissent consacrer leurs énergies au service du développement durable de cette nation riche culturellement et économiquement.
Abdarrahmane CISSE
Le conseiller du peuple
Source: AJD/MR
Rien n’est plus affreux dans la vie que de se sentir méprisé sur ce que tu es ou ce que tu as de plus cher, certains disent le plus cher c’est leur religion, leurs parents, leur mariage, leur travail, leurs études, leur reconnaissance, leur identité culturelle etc.
Si nous voulons élucider ce qu’on a ou ce qu’on est de plus cher, différentes voies s'offrent à nous, mais en Mauritanie ce qu’on n’a pas encore de plus cher c’est notre identité culturelle.
Je pense et je suis convaincu qu’une fois que les Mauritaniens s’acceptent les uns et les autres dans leurs différences, ils accepteront honnêtement et dignement que la langue est le fondement de l’identité culturelle car c’est elle qui véhicule notre culture et notre existence à travers le monde.
La question de l’identité culturelle tourne autour de l’article 6 de la constitution qui stipule que les langues nationales sont : Arabe, Poular, Soninké et Wolof et l’Arabe langue officielle.
Ce qu’il faut retenir dans cet article que le Hassanya a disparu constitutionnellement assimilé à l’Arabe, cela importe peu mais ce qui importe le plus c’est en admettant l’Arabe comme parmi les langues nationales on admet forcément une composante sociale qui la parle, qu’est ce que cette composante sociale a plus de Mauritanité que les autres composantes sociales pour que seule sa langue, pendant qu’elle est nationale ,elle soit aussi officielle, c’est vraiment injuste et absurde.
Il est juste et louable que la communauté Négro Mauritanienne affirme son attachement inéluctable à la reconnaissance et à la promotion de leurs langues au même titre que la langue Arabe même si elle se substitue à la langue Hassanya ça ne me poussera jamais à la détester, car c’est la langue de ma religion mais ne pas la parler ne m’empêche pas d’être musulman(e) et ce qui la parle ne sont pas plus musulman(e)s que moi donc arrêtons d’instrumentaliser cette langue, on a tous compris.
La question de la langue doit être traitée en priorité par les autorités qui déterminent et conduisent l’action de l’Etat et des mouvements, organisations et associations qui agissent en dehors de l'Etat.
IL manque une volonté politique réelle de la part de l'Etat pour faire sortir le pays de cette guerre linguistique pour qu’enfin les Mauritaniens puissent consacrer leurs énergies au service du développement durable de cette nation riche culturellement et économiquement.
Abdarrahmane CISSE
Le conseiller du peuple
Source: AJD/MR