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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Présidentielle en Guinée - Première élection libre sous tension


Une électrice dans un bureau de vote de la capitale, Conakry
Une électrice dans un bureau de vote de la capitale, Conakry
Après plus de 50 ans de dictatures, les Guinéens se rendent aux urnes pour le second tour d'une élection présidentielle sur fond de tensions entre les Peuls et les Malikés, les deux principales communautés ethniques du pays.

Il s'agit du premier scrutin libre depuis que la Guinée a obtenu son indépendance face à la France, en 1958.

Le vote doit mettre fin à près de deux ans de régime militaire après le coup d'État de décembre 2008 qui avait suivi le décès du président Lassana Conté.

Le duel oppose l'ancien premier ministre Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé, figure historique de l'opposition.

Diallo, membre de la communauté peule, est arrivé en tête du premier tour du 27 juin avec 44 % des suffrages. Il part donc favori devant le Malinké Condé, qui n'a recueilli que 18 % des voix. En dépit de cet écart marqué, l'issue du deuxième tour demeure incertaine du fait des alliances nouées avec des tiers partis.

Dans la capitale, Conaky, les électeurs affluaient dans les bureaux de vote dès l'aube. « Tout le monde est pressé d'en finir avec l'ancien système, la gabegie, les détournements », assure Saidou Cissé, médecin retraité de 67 ans. « Avant, celui qui s'asseyait au pouvoir, la caisse était pour lui et sa famille. Résultat : la Guinée est riche, avec sa bauxite, son fer, etc., mais on vit misérablement. »

« On va enfin avoir un chef élu par le peuple et pour servir le peuple! », s'exclame Hélène Boiré, professeure de 55 ans. « C'est la fête, mais les gens resteront tendus tant que les résultats n'auront pas été acceptés, sans dérapages. »

Les résultats provisoires ne devaient pas être connus avant mercredi.

Un climat explosif

Fin octobre, la campagne a été entachée par des épisodes de violences politico-ethniques à Conakry et dans plusieurs villes de l'est. Selon les témoignages, les affrontements ont fait des dizaines de blessés et au moins un mort.

Les deux candidats ont mis de côté leurs différends, vendredi, pour se donner l'accolade en public et lancer un appel à la fraternité.

« Nous, les militaires [...] sommes résolus à accompagner et à enraciner la démocratie », a réaffirmé le président de la transition depuis dix mois, l'ancien général putschiste Sékouba Konaté.

Une succession de régimes autoritaires

L'ex-colonie française a été contrôlée pendant 26 ans par celui qui l'a conduite à l'indépendance, Ahmed Sékou Touré. Le révolutionnaire, qui voulait mettre en place un régime socialiste, s'est mué en despote paranoïaque après avoir été victime de plusieurs tentatives d'assassinat et de coup d'État.

Le « général-paysan » Lansana Conté lui succéda pour 24 années de régime militaire gangrené par la corruption.

Puis, le capitaine Moussa Dadis Camara se présenta comme le « sauveur » du pays, fin 2008, avant de se muer en chef mégalomane et agité.

Selon Assiatou Touré, une Guinéenne de 67 ans, le nouveau président devra faire en sorte de « sortir le pays de la souffrance. [...] Nous n'avons jamais eu d'électricité ni d'eau dans les maisons et mangeons difficilement deux fois par jour. », dit-elle.



Source: Radio-Canada.ca avec Agence France Presse
Dimanche 7 Novembre 2010 - 16:01
Dimanche 7 Novembre 2010 - 16:14
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1.Posté par ns le 09/11/2010 20:45
Bon courage.Lébauche d'un espoir est là.Continuez

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