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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Quand la langue demeure le socle de l’identité

Le débat littéraire autour du thème « littérature francophone : identités, langues et publics » a abouti à la conclusion selon laquelle la langue reste le socle de l’identité. C’est du moins l’avis partagé après une discussion houleuse des hommes de lettres à l’occasion du café littéraire tenu lundi passé 27 décembre 2010 à la Biscuiterie dans le cadre du 3e festival mondial des arts nègres (Fesman 3). L’écrivain Mauritanien, Moussa Bios Diallo, animateur du jour, a fait un tour d’horizon des différends qui ont opposé le Sénégal à la Mauritanie en 1989 et causés par une incompréhension ethnique.


Quand la langue demeure le socle de l’identité
Les hommes de lettres qui se sont retrouvés autour du débat sur le thème « la littérature francophone : identités, langues et publics » sont tombés d’accord sur le postulat selon lequel la langue resterait le socle de l’identité d’un peuple, quel qu’il soit. C’est le principal avis qui a découlé des échanges issus du café-littéraire tenu lundi passé 27 décembre 2010 dans le cadre du Fesman à la Biscuiterie. Selon l’écrivain Moussa bios Diallo, l’identité se retrouve dans la langue. « Les langues constituent un socle non négligeable dans l’identification d’un peuple ». Selon lui, on ne peut pas dissocier la langue de l’identité. Il estime que la promotion d’une langue rien d’autre que la promotion d’un peuple.

Revenant sur le rôle des langues nationales africaines, Moussa Bios Diallo soutient qu’il faut d’avantage d’efforts pour les élever au rang de langues internationales. Il a reconnu les limites des langues nationales devant le français ou l’anglais qu’il définit sous le vocable de «langues d’ouverture» ou « langues d’échanges et de communication ». Pour Abdoulaye Berthé qui a officié en modérateur du débat, « une langue qui ne se promeut ou ne se défend pas, les peuples qui s’y identifient risquent de se voir rayer de la carte du monde et d’être absent des instances de décisions internationales ».

En rappelant les ouvrages qu’il a publiés, Moussa Bios Diallo est revenu sur les raisons de la titraille « Les pleurs de l’arc-en-ciel » dans lequel il parle des problèmes qui ont secoué le Sénégal et la Mauritanie en 1989. « Ce sont des problèmes ethniques qui ont été à la source du conflit qui avait vu la création d’un pont aérien pour le rapatriement des peuples des deux nations », rappelle-t-il. Les participants au débat ont tous émis des suggestions pour le renforcement des langues nationales afin de permettre une meilleure position des peuples africains sur la scène internationale.

Par El Hadji Cheikh Anta SECK



Source: Sudonline
Mercredi 29 Décembre 2010 - 04:28
Mercredi 29 Décembre 2010 - 04:32
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