
Les hommes de lettres qui se sont retrouvés autour du débat sur le thème « la littérature francophone : identités, langues et publics » sont tombés d’accord sur le postulat selon lequel la langue resterait le socle de l’identité d’un peuple, quel qu’il soit. C’est le principal avis qui a découlé des échanges issus du café-littéraire tenu lundi passé 27 décembre 2010 dans le cadre du Fesman à la Biscuiterie. Selon l’écrivain Moussa bios Diallo, l’identité se retrouve dans la langue. « Les langues constituent un socle non négligeable dans l’identification d’un peuple ». Selon lui, on ne peut pas dissocier la langue de l’identité. Il estime que la promotion d’une langue rien d’autre que la promotion d’un peuple.
Revenant sur le rôle des langues nationales africaines, Moussa Bios Diallo soutient qu’il faut d’avantage d’efforts pour les élever au rang de langues internationales. Il a reconnu les limites des langues nationales devant le français ou l’anglais qu’il définit sous le vocable de «langues d’ouverture» ou « langues d’échanges et de communication ». Pour Abdoulaye Berthé qui a officié en modérateur du débat, « une langue qui ne se promeut ou ne se défend pas, les peuples qui s’y identifient risquent de se voir rayer de la carte du monde et d’être absent des instances de décisions internationales ».
En rappelant les ouvrages qu’il a publiés, Moussa Bios Diallo est revenu sur les raisons de la titraille « Les pleurs de l’arc-en-ciel » dans lequel il parle des problèmes qui ont secoué le Sénégal et la Mauritanie en 1989. « Ce sont des problèmes ethniques qui ont été à la source du conflit qui avait vu la création d’un pont aérien pour le rapatriement des peuples des deux nations », rappelle-t-il. Les participants au débat ont tous émis des suggestions pour le renforcement des langues nationales afin de permettre une meilleure position des peuples africains sur la scène internationale.
Par El Hadji Cheikh Anta SECK
Source: Sudonline
Revenant sur le rôle des langues nationales africaines, Moussa Bios Diallo soutient qu’il faut d’avantage d’efforts pour les élever au rang de langues internationales. Il a reconnu les limites des langues nationales devant le français ou l’anglais qu’il définit sous le vocable de «langues d’ouverture» ou « langues d’échanges et de communication ». Pour Abdoulaye Berthé qui a officié en modérateur du débat, « une langue qui ne se promeut ou ne se défend pas, les peuples qui s’y identifient risquent de se voir rayer de la carte du monde et d’être absent des instances de décisions internationales ».
En rappelant les ouvrages qu’il a publiés, Moussa Bios Diallo est revenu sur les raisons de la titraille « Les pleurs de l’arc-en-ciel » dans lequel il parle des problèmes qui ont secoué le Sénégal et la Mauritanie en 1989. « Ce sont des problèmes ethniques qui ont été à la source du conflit qui avait vu la création d’un pont aérien pour le rapatriement des peuples des deux nations », rappelle-t-il. Les participants au débat ont tous émis des suggestions pour le renforcement des langues nationales afin de permettre une meilleure position des peuples africains sur la scène internationale.
Par El Hadji Cheikh Anta SECK
Source: Sudonline