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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Quand le MPR écrit le livre de la refondation


Quand le MPR écrit le livre de la refondation
Il y a un an, il était accueilli en grande pompe à l’hôtel Holiday Inn, pour décliner les grands axes de son programme électoral. Samedi 26 juin dernier, il a revisité les mêmes lieux, cette fois-ci, pour les besoins d’une conférence dont le thème fort évocateur a mobilisé très tôt la diaspora mauritanienne. « Quelle refondation pour la Mauritanie à l’orée de son indépendance ? » Un pari. Une attente pesante dans le public alors que le président du Mouvement pour la refondation faisait son entrée dans la salle, accompagné du président du bureau du MPR à Paris, Boubacar Diagana, et d’autres cadres et militants. Avec humilité et le sens de la formule juste, le conférencier a affirmé à l’entame de sa communication qu’il ne visait pas à faire un éventaire exhaustif du cheminement politique, économique et social de la Mauritanie. Non, l’heure n’était pas au bilan postcolonial. «Mais si un jour la nécessité de faire ce bilan se manifeste, je serais très heureux de m’y essayer», promet-il.

L’hôte de la diaspora s’était simplement proposé de tirer les principales leçons et les enseignements à l’orée du cinquantenaire. Un retour sur le passé. Un arrêt sur le présent. Et le futur dans tout ça ? Ni exclusivement passéiste, encore moins résolument tourné vers un horizon politique et social à venir, le thème articulait les deux dans une approche innovante. De sorte que l’orateur parlait souvent du passé pour éclairer le présent ou envisager ce futur qu’on souhaite bâtir. Solidement. Tout est lié, n’est-ce pas ? Mais la refondation, à écouter même le conférencier, pose problème puisqu’il pourrait bien s’agir d’une notion polysémique, profondément polluée par des prénotions. Ainsi le président du MPR s’est attelé à lever toutes les équivoques, à faire en sorte que ce mot ait un sens ou un contenu pratique. « Soyons clairs sur ce sujet. Il s’agit bien d’un parti pris, car l’acte de refondation ne procède pas d’un diagnostic, mais d’une volonté de procéder à un changement profond de l’Etat et de la société mauritanienne à travers des réformes courageuses, efficaces, consensuelles et durables », martèle-t-il. Historien par moment, politologue dans la démarche, le leader politique a convoqué l’histoire à la table pour examiner minutieusement les faits et les événements qui ont façonné notre trajectoire. « Mon idée, c’est de mettre d’abord la lumière sur les grandes lignes de l’évolution politique de notre pays, en m’intéressant plus particulièrement aux enseignements que l’on peut tirer des enjeux du passé ». Exercice délicat. Surtout que l’échiquier politique national a évolué. Au point qu’il s’avère aujourd’hui difficile de saisir définitivement les logiques qui structurent le champ politique. Remarquez, nous parlons politique. Ce sont effectivement les contradictions sociales qui fondent, selon l’orateur, la pertinence du concept. Et parmi ces ambigüités, citons la question des droits de l’Homme, le problème culturel ou celui de la cohabitation en Mauritanie. Il s’agit là des questions éminemment politiques sur lesquelles sont construites des positions de lutte évidemment politiques. Et, il arrive souvent que ces positions se radicalisent pour créer finalement un climat de suspicion dans l’espace politique mais au-delà, également.

Un destin lié.
L’excursion au cœur de l’histoire commence par le rappel de la position géographique de la Mauritanie, mais encore et surtout par l’appréciation de la réalité postcoloniale immédiate. Une réalité sociologique et politique qui dépasse largement nos frontières. Au conférencier de faire constater ensuite que notre pays se situe sur un arc de crises qui traverse l’Afrique de long en large. « Les pays de l’arc de crises ont certes connus des fortunes diverses, mais à des degrés divers et selon les époques, le choc des cultures ethno-religieuses, ethno-raciales ou racio-religieuses en Afrique (cause ou conséquence) a provoqué des violences d’une rare intensité dès les premières années d’indépendance », donne-t-il à voir. Il n’y a pas de doute qu’en se généralisant, les conflits produisent des effets dévastateurs plus ou moins identiques sur des pays ayant une proximité géographique. L’exemple le plus éloquent est le cas Touareg qui constitue, affirme Kane Hamidou Baba, une préoccupation essentielle pour le Mali, le Niger et dans une certaine mesure la Mauritanie et l’Algérie.

Outre même ce problème transnational, la Mauritanie, à l’instar de ses voisins, est confrontée à des revendications internes où la tribu, l’ethnie et même la race servent de cadre référentiel. Voilà qui semblerait porter un coup à la pensée politique et à l’organisation modernes de l’Etat. « On comprend aussi dans ces conditions l’enjeu que représente la qualification de l’identité mauritanienne : pays arabe, africain et islamique ; pays africain, arabe et islamique ; pays arabe, négro-africain et islamique ? Et le président du MPR de poursuivre : « Le second enseignement que nous en tirons, c’est que derrière cette bataille pour imposer la caractérisation de la Mauritanie se profile bien sûr un combat pour l’imposition d’une certaine idée de la Mauritanie et l’idéologie dominante de l’époque.» Sous cette optique, l’homme politique a évoqué la séquence des coups d’Etat depuis 1978, ainsi que le problème de la dualité des nationalismes négro-africain et arabe. La surenchère idéologique continue jusqu’à présent - mais sous d’autres formes – à prendre en otage la concorde sociale et la stabilité de la scène politique nationale. C’est dire que la prévalence des structures segmentaires idéologiques et politiques particularistes semblerait poser encore problème dans le processus de la construction d’un Etat moderne. Après avoir dit que la refondation ne peut être valablement analysée en dehors de la problématique d’intégration nationale, le conférencier a appelé solennellement à des réformes constitutionnelles qui doivent réinventer un nouveau contrat de confiance entre l’Etat et la société. Un contrat qui serait à même de garantir « une place aux groupes sociaux victimes de discriminations de toutes sortes», conclut-il, tout en renouvelant ses remerciements aux participants, et plus particulièrement aux représentants d’Avomm, Afmaf, Ocvidh, ID (Intégration et dignité), UPR, AJD/MR, Flam, Akjpfk.

Source: Abdoulaye Wane
Jeudi 1 Juillet 2010 - 23:04
Jeudi 1 Juillet 2010 - 23:08
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1.Posté par Taarikh le 02/07/2010 12:19
Après la conférence historique de HBK, tout Mauritanien de bons sens , qui veut un aboutissement à notre combat, qui veut un avenir meilleur pour nos enfants, qui se pose des questions sans réponses, ne peut nier la crédibilité du MPR et son Président très charmant et convainquant.. D'après l'écrivain Congolais qui avait intervenu, HBK peut être le pont entre nous et le système et moi j'y crois dur comme fer. HBK est notre sauveur, il a un don inné de la communauté, il n'a pas son égal en Mauritanie ni même dans notre région Africaine.
Je souhaite à HBK une longue carrière et une longue vie pour nous sauver de notre nauffrage. Il a des idées et un projet très ficelé, il suffit que nous le soutenons fermement et que nous arrêtons nos enfantillages, il est temps de se mettre au boulot, nous avons trouvé notre leader sans commentaires.

2.Posté par Leenol le 02/07/2010 14:04
Oui Taarikh, moi j'étais ébahi devant cet homme humble et posé. Je me suis dit , mais que cherchons nous, la vérité ? Le rétablissement de nos droits ? La justice ? Etc ... , nous avons ce qu'il faut, HBK , un homme politique hors commun que j'ai rencontré le 26 Juin, un vrai démocrate qui a su répondre à n'importe quelle question posée par les militants de tous bords. Même en étant dans la mouvance Présidentielle , il a gardé ses valeurs et ses idées , c'est quelqu'un de très digne, apportons lui notre soutien pour que nos revendications soient entendues.
Bravo le MPR , bonne continuation, vous êtes sur une bonne voie et nous l'avons compris.

3.Posté par Aissata Ba le 02/07/2010 20:08
Merci Kane hamidou Baba de nous éclairer nos doutes sur vous et sur ce qui se passe chez nous. Vous devriez venir nous rencontrer souvent, parce qu'à Paris le terrain politique est vide. Nous sommes livrés à nous même à cause des différends de nos leaders incapable de s'entendre pour l'intérêt de la communauté. Hamidou baba kane, vous êtes le meilleur de tout qu'on a pu rencontrer .
Nous vous souhaitons beaucoup de courage et bon vent;

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