
La Mauritanie n’est pas seulement un héritage de nos parents; elle est surtout un prêt de nos enfants donc nous sommes comptables vis-à-vis de notre jeunesse.
Je regrette aujourd’hui que cette jeunesse se manifeste par appartenance ethnique au lieu d’être unie comme le recommande sa religion musulmane à 100% Malékite et sunnite.
Nous ne devons pas laisser notre jeunesse sombrer dans le désespoir. Il faut leur construire un futur meilleur avec leur contribution. Les jeunes doivent avoir de bonnes conditions matérielles pour étudier convenablement, bénéficier de l’enseignement nécessaire de qualité, recevoir des bourses régulièrement payées et surtout avoir des débouchés professionnels après leurs études. Les jeunes ne seront plus dans la rue, ils n’auront plus envie de partir a l’étranger, ils seront heureux chez eux et prêts à se mobiliser pour le développement de leur pays.
Notre pays a besoin d’un homme capable de fédérer ses différentes ethnies, ses différents partis, un homme soucieux de garantir la paix, la réconciliation nationale, un homme de fermeté, d’ouverture et de dialogue. Un homme qui ne fait pas partie des systèmes politiques mafieux et claniques, qui ont toujours prévalu au détriment des peuples et les exemples sont récents.
En Mauritanie, nous n’avons pas d’autre choix que de nous unir pour construire et développer ensemble notre pays.
Nos institutions sont sclérosées
Notre pays est prisonnier d’un cercle vicieux d’incompétents et de corrompus fonctionnaires à tous les niveaux, et tous les Mauritaniens en sont épuisés.
Le renouvellement impératifs de la classe politique, nécessaire pour le changement en Mauritanie, implique l’engagement d’hommes et de femmes qui ne sont pas forcement populaires, mais qui sont animes par des valeurs qui les placent au dessus de toute appartenance nuisible et les mettent au service de l’intérêt général.
Pour cela, les critères de recrutement dans la fonction publique, doivent être rigoureux. Les principes doivent êtres l’intégrité, la compétence, le mérite, le sens des responsabilités et une certaine rigueur intellectuelle est morale.
Ainsi nos administrations seront pilotées par de hauts fonctionnaires compétents, bien formes, expérimentés, travailleurs et intègres. Les anciennes générations modèles doivent être la et transmettre aux nouveaux leurs expérience.
Il n’ya pas de progrès social et économique sans rétablissement réel de confiance des Mauritaniens a l’administration publique.
Notre politique étrangère devra subir une profonde reforme, et revoir ses principes et ses méthodes car la mission du diplomate est devenue plus complexe et plus exigeante qu’il y a vingt ans. C’est pourquoi il faut absolument développer une diplomatie active, diverse et adaptée aux nouvelles exigences. Au plan internationale il n’y a plus de pitié ni d’assistanat. C’est de nos efforts propres que viendra le salut.
La Communauté Internationale peut nous accompagner, mais nous devons lui donner des signaux forts et sans ambiguïté. « Nous pouvons vous donner ceci et nous exigeons de vous cela, et sans attendre » de manière progressive mais surement. Ainsi nous rompons avec le terme « pays pauvre ». Le monde nous fera confiance et nous encouragera à consolider l’Etat de droit et de démocratie. Ainsi, nous nous débarrassons du cliché des pays des tyrans et corrompus.
Bien sur de douloureuses mesures seront nécessaires pour mener a bien ces reformes et nous devons passer a une période de rigueur et d’austérité.
C’est à vous Monsieur le Président de chronométrer le mouvement pour que ce changement nécessaire se fasse.
SIDI OULD KLEIB
M.P.R
Je regrette aujourd’hui que cette jeunesse se manifeste par appartenance ethnique au lieu d’être unie comme le recommande sa religion musulmane à 100% Malékite et sunnite.
Nous ne devons pas laisser notre jeunesse sombrer dans le désespoir. Il faut leur construire un futur meilleur avec leur contribution. Les jeunes doivent avoir de bonnes conditions matérielles pour étudier convenablement, bénéficier de l’enseignement nécessaire de qualité, recevoir des bourses régulièrement payées et surtout avoir des débouchés professionnels après leurs études. Les jeunes ne seront plus dans la rue, ils n’auront plus envie de partir a l’étranger, ils seront heureux chez eux et prêts à se mobiliser pour le développement de leur pays.
Notre pays a besoin d’un homme capable de fédérer ses différentes ethnies, ses différents partis, un homme soucieux de garantir la paix, la réconciliation nationale, un homme de fermeté, d’ouverture et de dialogue. Un homme qui ne fait pas partie des systèmes politiques mafieux et claniques, qui ont toujours prévalu au détriment des peuples et les exemples sont récents.
En Mauritanie, nous n’avons pas d’autre choix que de nous unir pour construire et développer ensemble notre pays.
Nos institutions sont sclérosées
Notre pays est prisonnier d’un cercle vicieux d’incompétents et de corrompus fonctionnaires à tous les niveaux, et tous les Mauritaniens en sont épuisés.
Le renouvellement impératifs de la classe politique, nécessaire pour le changement en Mauritanie, implique l’engagement d’hommes et de femmes qui ne sont pas forcement populaires, mais qui sont animes par des valeurs qui les placent au dessus de toute appartenance nuisible et les mettent au service de l’intérêt général.
Pour cela, les critères de recrutement dans la fonction publique, doivent être rigoureux. Les principes doivent êtres l’intégrité, la compétence, le mérite, le sens des responsabilités et une certaine rigueur intellectuelle est morale.
Ainsi nos administrations seront pilotées par de hauts fonctionnaires compétents, bien formes, expérimentés, travailleurs et intègres. Les anciennes générations modèles doivent être la et transmettre aux nouveaux leurs expérience.
Il n’ya pas de progrès social et économique sans rétablissement réel de confiance des Mauritaniens a l’administration publique.
Notre politique étrangère devra subir une profonde reforme, et revoir ses principes et ses méthodes car la mission du diplomate est devenue plus complexe et plus exigeante qu’il y a vingt ans. C’est pourquoi il faut absolument développer une diplomatie active, diverse et adaptée aux nouvelles exigences. Au plan internationale il n’y a plus de pitié ni d’assistanat. C’est de nos efforts propres que viendra le salut.
La Communauté Internationale peut nous accompagner, mais nous devons lui donner des signaux forts et sans ambiguïté. « Nous pouvons vous donner ceci et nous exigeons de vous cela, et sans attendre » de manière progressive mais surement. Ainsi nous rompons avec le terme « pays pauvre ». Le monde nous fera confiance et nous encouragera à consolider l’Etat de droit et de démocratie. Ainsi, nous nous débarrassons du cliché des pays des tyrans et corrompus.
Bien sur de douloureuses mesures seront nécessaires pour mener a bien ces reformes et nous devons passer a une période de rigueur et d’austérité.
C’est à vous Monsieur le Président de chronométrer le mouvement pour que ce changement nécessaire se fasse.
SIDI OULD KLEIB
M.P.R