Le secrétaire général de Reporters sans frontières Jean-François Julliard
L'organisation Reporters sans frontières (RSF) s'est déclaré "outrée" vendredi par la condamnation la veille à deux ans de prison du directeur du site mauritanien Taqadoumy, Hanevy Ould Dehah, pour "atteinte aux bonnes moeurs, incitation à la révolte et délit de publication".
L'ONG "dénonce une peine très lourde à l'encontre d'un professionnel des médias, au terme de procédures judiciaires incompréhensibles et abusives", dans un communiqué transmis à l'AFP à Dakar.
Le site Taqadoumy se situe dans l'opposition au régime de Mohamed Ould Abdel Aziz, meneur du coup d'Etat du 6 août 2008, élu en juillet 2009 à la présidence de la République.
Reporters sans frontières demande en conséquence au président Ould Abdel Aziz une nouvelle audience et la permission de rencontrer Hanevy Ould Dehah, détenu depuis sept mois.
"Nous ne comprenons pas comment la justice mauritanienne a pu prendre une telle décision au terme d'une parodie de justice. Pourquoi ne pas avoir condamné directement le journaliste à 2 ans et demi de prison dès le premier procès?", écrit RSF.
Le directeur du site Taqadoumy était maintenu en détention arbitraire depuis plus d?un mois, rappelle RSF. Il n?avait pas été libéré après avoir terminé de purger une première peine de prison de six mois le 24 décembre.
Source: AFP
L'ONG "dénonce une peine très lourde à l'encontre d'un professionnel des médias, au terme de procédures judiciaires incompréhensibles et abusives", dans un communiqué transmis à l'AFP à Dakar.
Le site Taqadoumy se situe dans l'opposition au régime de Mohamed Ould Abdel Aziz, meneur du coup d'Etat du 6 août 2008, élu en juillet 2009 à la présidence de la République.
Reporters sans frontières demande en conséquence au président Ould Abdel Aziz une nouvelle audience et la permission de rencontrer Hanevy Ould Dehah, détenu depuis sept mois.
"Nous ne comprenons pas comment la justice mauritanienne a pu prendre une telle décision au terme d'une parodie de justice. Pourquoi ne pas avoir condamné directement le journaliste à 2 ans et demi de prison dès le premier procès?", écrit RSF.
Le directeur du site Taqadoumy était maintenu en détention arbitraire depuis plus d?un mois, rappelle RSF. Il n?avait pas été libéré après avoir terminé de purger une première peine de prison de six mois le 24 décembre.
Source: AFP