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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Ranvec, Ravel, Cni, tout serait à revoir : A situation étriquée, solutions nouvelles.


Ranvec, Ravel, Cni, tout serait à revoir : A situation étriquée, solutions nouvelles.
Officiellement un nouveau recensement de la population va démarrer le 28 novembre, jour anniversaire de la célébration du cinquantenaire de notre indépendance nationale.

Jusqu’à la date d’aujourd’hui le citoyen lambda ne tarit pas d’interrogations sur le sens de ce dénombrement de la population. Seul le ministère de l’intérieur et de la décentralisation ainsi que l’agence nationale du registre de la population et des documents sécurisés savent de quoi cela retourne.

Toute cette opération est menée avec tambours et trompettes des médias officiels.

Etat des lieux.
Les recensements se suivent et se succèdent sans jamais apporter de solutions viables au problème de l’Etat civil mauritanien. Pourquoi ? Faut-il le rappeler, les données de l’état civil actuel relèvent des informations collectées à la suite du recensement Administratif National à Vocation d’Etat Civil (Ranvec) opéré du 1er au 30 septembre 1998.

Les archives existantes tirent leur source des registres établis durant cette période. Les bases de données de l’ordinateur sont de ce fait issues des informations saisies à partir de ces registres. Or cet état civil fort décrié n’en constitue pas un, compte tenu du fait qu’il est truffé d’erreurs sur les dates de naissance, sur les prénoms et patronymes.

Cette situation a causé beaucoup de torts aux citoyens par manque de contrôle, de formation des agents de recensement et de saisie, pour ne citer que ceux-là. L’état civil serait-il d’ailleurs responsable d’un tel résultat d’anarchie ? Quelque part les citoyens ont aussi leur part de responsabilité. Connaissant le laisser-aller et le népotisme qui ont gangrené l’état civil, il n’était pas rare de voir certains individus falsifier leur âge pour une raison ou pour une autre, avec la complicité des agents et des fois même des responsables de haut niveau de l’état civil.

Combien sont-ils à avoir falsifié leur âge pour ne pas se retrouver à la retraite ? Combien de mineurs ont vu leur âge relevé pour pouvoir gonfler une liste électorale, sans se soucier des difficultés que cela va lui poser à l’avenir comme par exemple le dépassement de l’âge requis pour les examens alors que dans la réalité l’enfant n’a pas dépassé l’âge demandé ?

Ils sont nombreux, à l’intérieur comme à l’extérieur, les gros malins qui prétendent n’avoir pas bénéficié du Ranvec de 1998. Cela est certainement vrai. Il se trouve que même s’ils sont dans leur droit, il y en a qui exploitent cette situation pour modifier des données indésirables, affectant ainsi la base de données de doublons voire même de triplons. En outre, et c’est tout le paradoxe de l’état civil, ses services étaient décentralisés au niveau de toutes les régions du pays sans aucune liaison entre eux et Nouakchott. Pas même une liaison Internet ou par un autre moyen quelconque.

Chaque wilaya disposait de ses propres bases de données indépendantes des autres et de celle au niveau central et était en mesure de recenser et imprimer autant d’actes de naissances qu’elle souhaite. C’est ainsi que les enfants nés après 1998 n’ont jamais été pris systématiquement en charge par l’état civil sur le plan informatique.

La solution est-elle pérenne ?

Un tel état civil a certainement besoin d’un toilettage de fonds. Raison pour laquelle, clame t-on urbi orbi, l’organisation d’un nouveau Ranvec. Les données recueillies auront trait à l’identité de la personne par ses empreintes digitales biologiques et biométriques. Selon Mohamed Fadel Ould Hadrami directeur de l’agence du registre national de la population et des documents sécurisés, par cette technique biologiques et biométriques, il ne sera plus possible à quelqu’un d’usurper l’identité de quelqu’un d’autre, du fait que l’état civil sera pérennisé par ce moyen.

L’état civil dit avoir tiré les leçons de l’expérience du précédant recensement de 1998 pour éviter d’organiser celui-ci au bout d’un mois. Ainsi se propose t-il de le réaliser pendant une année au moins, de manière progressive, wilaya par wilaya, département par département, pour que tous les Mauritaniens soient couverts par ce recensement. Ce sera un recensement définitif où personne ne sera occulté. Le résultat de ce recensement sera archivé physiquement mais aussi électroniquement comme cela se fait partout dans le monde.

Ainsi, pense t-il, la Mauritanie disposera d’un état civil fiable et viable pour tous et pour les générations futures. Cependant l’état civil a tenu à souligner que ce recensement n’est pas lié aux échéances électorales. L’état civil est plus important que cela puisqu’il englobe d’autres domaines importants tels que la santé, l’éducation, l’armée, etc.

Actuellement en Mauritanie, personne ne dispose d’un livret de famille ni d’une carte nationale d’état civil sur laquelle sont inscrites toutes les informations le concernant et concernant ses ascendants et descendants, une carte sur laquelle est insérée le groupe sanguin. Notre objectif est d’immatriculer tous les Mauritaniens. Pourvu que la sensibilisation entreprise se dote d’une approche convaincante auprès des populations loin de la langue de bois.

A l’origine, l’agence nationale du registre de la population et des documents sécurisés s’appelait Office national de l’Etat Civil qui lui-même a eu à succéder au Secrétariat d’Etat Chargé de l’état civil (SECEC). Son personnel était estimé à 1080 agents dont, semble t-il, la majeure partie est constituée d’un personnel non permanent se composant de secrétaires, d’agents de saisie, de plantons, de chauffeurs, de gardiens et d’auxiliaires de l’état civil.

Il y existait également un certain nombre de personnels détachés auprès d’autres institutions de l’Etat tels que, l’Education nationale, le Ministère de l’Intérieur et celui de la Santé. L’office ne disposait que de quatre agents informaticiens dont un avait été détaché auprès d’un autre département ministériel.

Moussa Diop
Le quotidien de Nouakchott





Mardi 9 Novembre 2010 - 11:24
Mardi 9 Novembre 2010 - 11:25
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