
Les ex-employés des sociétés d’Etat régis par la convention collective ne sont pas concernés par « le recensement des fonctionnaires et agents de l’Etat victimes de 1989.» Ces ex-employés s’inquiètent et interpellent le gouvernement.
En 1989, des milliers de fonctionnaires negroafricains de l’Administration mauritanienne ont été radiés de leurs postes et/ou déportés vers le Sénégal et le Mali. Dans le cadre du règlement global du passif humanitaire, les autorités mauritaniennes actuelles ont décidé de recenser « ces anciens fonctionnaires et agents de l’Etat victimes de 1989.»
Le recensement a débuté le 03 janvier 2009. C’est le même jour que des ex employé de la SOMIR (raffinerie de pétrole de Nouadhibou) ont été recensés dans les locaux du ministère de l’énergie et du pétrole à Nouakchott.
Djibril Boubacar Sow, numéro carte d’identité nationale 0113010100133102, a été recensé le 03 janvier au ministère du pétrole par l’agent recenseur Raby Diallo. 15 autres de ses ex collègues de la SOMIR ont été recensés le même jour au même lieu. Sur ordre du ministère de la fonction publique, le recensement des ex employés de la SOMIR, et des sociétés d’Etat en général, a été interrompu.
« Nous avons les mêmes droits que les autres, notre cas doit être pris en charge par l’Etat » dit Djibril Sow, délégué des ex-employés de la SOMIR victimes de 1989.» Par lettre en date du 07 janvier 2010, ils ont saisi la ministre de la fonction publique pour explication. L’explication est venue de l’agence nationale d’insertion et d’accueil des réfugiés ANAIR).
Selon, un responsable de cette agence, le recensement ne concerne que « les fonctionnaires et agents de l’Etat et non les travailleurs des sociétés d’Etat.» Pourquoi alors le recensement le 03 janvier d’ex-employés de la SOMIR au ministère de l’énergie et du pétrole. Réponse du responsable de l’ANAIR :
« une erreur des agents recenseurs qui ont enregistré des personnes non concernées par le recensement.» Sarr Mamadou, responsable du FONADH (une organisation fortement impliquée dans ce dossier) abonde dans le même sens que l’ANAIR. Selon lui, le recensement concerne les anciens fonctionnaires et agents de l’Etat régis par le statut général de la fonction publique.
Le ex employés des sociétés d’Etat (SONADER, SOMELEC, SNIM…) régis par la convention collective ne sont pas concernés par le recensement en cours, a indiqué Monsieur Sarr.
Néanmoins, pour lui, ces ex employés régis par la convention collective ont les mêmes droits que « les fonctionnaires et agents de l’Etat et leur cas sera pris en charge ulterieurement L’opération de recensement des fonctionnaires et agents de l’Etat victime de 1989 s’est poursuivi à l’intérieur de la Mauritanie jusqu’au 14 janvier. Bilan : environ un millier de personnes recensées. Pour les mauritaniens résidant à l’étranger, le recensement s’étalera du 10 au 21 janvier 2010.
Khalilou Diagana
source : Le Quotidien de Nouakchott
En 1989, des milliers de fonctionnaires negroafricains de l’Administration mauritanienne ont été radiés de leurs postes et/ou déportés vers le Sénégal et le Mali. Dans le cadre du règlement global du passif humanitaire, les autorités mauritaniennes actuelles ont décidé de recenser « ces anciens fonctionnaires et agents de l’Etat victimes de 1989.»
Le recensement a débuté le 03 janvier 2009. C’est le même jour que des ex employé de la SOMIR (raffinerie de pétrole de Nouadhibou) ont été recensés dans les locaux du ministère de l’énergie et du pétrole à Nouakchott.
Djibril Boubacar Sow, numéro carte d’identité nationale 0113010100133102, a été recensé le 03 janvier au ministère du pétrole par l’agent recenseur Raby Diallo. 15 autres de ses ex collègues de la SOMIR ont été recensés le même jour au même lieu. Sur ordre du ministère de la fonction publique, le recensement des ex employés de la SOMIR, et des sociétés d’Etat en général, a été interrompu.
« Nous avons les mêmes droits que les autres, notre cas doit être pris en charge par l’Etat » dit Djibril Sow, délégué des ex-employés de la SOMIR victimes de 1989.» Par lettre en date du 07 janvier 2010, ils ont saisi la ministre de la fonction publique pour explication. L’explication est venue de l’agence nationale d’insertion et d’accueil des réfugiés ANAIR).
Selon, un responsable de cette agence, le recensement ne concerne que « les fonctionnaires et agents de l’Etat et non les travailleurs des sociétés d’Etat.» Pourquoi alors le recensement le 03 janvier d’ex-employés de la SOMIR au ministère de l’énergie et du pétrole. Réponse du responsable de l’ANAIR :
« une erreur des agents recenseurs qui ont enregistré des personnes non concernées par le recensement.» Sarr Mamadou, responsable du FONADH (une organisation fortement impliquée dans ce dossier) abonde dans le même sens que l’ANAIR. Selon lui, le recensement concerne les anciens fonctionnaires et agents de l’Etat régis par le statut général de la fonction publique.
Le ex employés des sociétés d’Etat (SONADER, SOMELEC, SNIM…) régis par la convention collective ne sont pas concernés par le recensement en cours, a indiqué Monsieur Sarr.
Néanmoins, pour lui, ces ex employés régis par la convention collective ont les mêmes droits que « les fonctionnaires et agents de l’Etat et leur cas sera pris en charge ulterieurement L’opération de recensement des fonctionnaires et agents de l’Etat victime de 1989 s’est poursuivi à l’intérieur de la Mauritanie jusqu’au 14 janvier. Bilan : environ un millier de personnes recensées. Pour les mauritaniens résidant à l’étranger, le recensement s’étalera du 10 au 21 janvier 2010.
Khalilou Diagana
source : Le Quotidien de Nouakchott