
Conformément au communiqué de la Commission Nationale de recensement des fonctionnaires et Agents de l’Etat victimes des évènements de 1989, l’opération de collecte des informations au sujet de ces fonctionnaires et agents de l’Etat mauritanien, a démarré pour ce qui concerne l’intérieur du territoire national.
C’est dimanche 3 janvier 2010 que l’opération a commencé et se poursuivra jusqu’au 14 du mois courant. Au secrétariat d’Etat aux nouvelles technologies chargé de la modernisation de l’administration situé au rez-de-chaussée de l’aile droite de la primature, il n’y avait pas foule pour s’inscrire.
A peine une trentaine de personnes, les hommes debout et les femmes assises attendaient chacun muni de son numéro suivant l’ordre des arrivées, à l’entrée du secrétariat d’Etat qui recevaient les fonctionnaires et agents de l’Office des Postes et Télécommunications (OPT). Un recensement bien organisé avec des agents très courtois.
Aucun incident n’est à signaler. Ces fonctionnaires, visiblement éprouvés par le poids de la souffrance, de l’âge, des blessures et des offenses qu’ils ont subit durant ces évènements, n’ont jamais douté un instant, qu’un jour ou l’autre, ils seront rétablis dans leurs droits. Il n’empêche qu’ils s’interrogent véritablement sur le sort que leur réserve l’Etat, une fois le recensement achevé.
Vont-ils être réintégrés ou va-t-on leur laisser le choix de le faire ou non ? Jusqu’ici rien n’a filtré encore sur ses intentions. Cela fait 21 ans que ces évènements douloureux se sont passés. Certains de ces fonctionnaires sont morts, d’autres ont choisi l’exil et sont éparpillés un peu partout en Afrique, en Europe, en Asie etc.
Pendant que d’autres, qui n’ont pas quitté la Mauritanie, ont trouvé employeur avec des situations meilleures que celles d’un fonctionnaire de l’Etat. Il y a aussi ceux qui n’ont rien trouvé mais se débrouillent courageusement pour nourrir leurs familles.
En fait, ils n’ont rien à envier aux fonctionnaires de l’Etat. Dans cette catégorie, on retrouve beaucoup de femmes dont les maris sont soit décédés ou invalides à cause d’une maladie. Dès lors, il ne sera pas facile pour l’Etat de statuer sur leur sort, car il n’est pas certain et c’est sûr d’ailleurs, tous ces fonctionnaires et agents de l’Etat ne sont pas prêts à réintégrer la fonction publique.
Ceux qui ont des situations dix fois plus meilleures que celle de la fonction publique, pour rien au monde ne quitteront leur travail pour retourner à la fonction publique. Ceux-là opteront plus pour une indemnisation ou une retraite anticipée ou alors un départ volontaire.
Bon nombre des fonctionnaires victimes de ces évènements sont dans ce cas de figure. Il y aura certainement ceux qui voudront de leur réintégration dans la fonction publique. C’est dire combien les défis qui attendent l’Etat sont nombreux mais le travail de la commission de recensement aidera beaucoup à la résolution de ce douloureux problème consécutif aux évènements de 1989 entre la Mauritanie et le Sénégal.
Notons que pour l’extérieur du territoire national, les opérations de recensement débuteront du 10 au 21 janvier 2010. S’agissant des anciens fonctionnaires et agents de l’Etat de la Présidence de la République, du Premier Ministère et de la Banque Centrale de Mauritanie, le bureau du recensement est le siège de l’Agence Nationale d’Appui et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR).
Moussa Diop
Source: quotidiendeNouakchott
C’est dimanche 3 janvier 2010 que l’opération a commencé et se poursuivra jusqu’au 14 du mois courant. Au secrétariat d’Etat aux nouvelles technologies chargé de la modernisation de l’administration situé au rez-de-chaussée de l’aile droite de la primature, il n’y avait pas foule pour s’inscrire.
A peine une trentaine de personnes, les hommes debout et les femmes assises attendaient chacun muni de son numéro suivant l’ordre des arrivées, à l’entrée du secrétariat d’Etat qui recevaient les fonctionnaires et agents de l’Office des Postes et Télécommunications (OPT). Un recensement bien organisé avec des agents très courtois.
Aucun incident n’est à signaler. Ces fonctionnaires, visiblement éprouvés par le poids de la souffrance, de l’âge, des blessures et des offenses qu’ils ont subit durant ces évènements, n’ont jamais douté un instant, qu’un jour ou l’autre, ils seront rétablis dans leurs droits. Il n’empêche qu’ils s’interrogent véritablement sur le sort que leur réserve l’Etat, une fois le recensement achevé.
Vont-ils être réintégrés ou va-t-on leur laisser le choix de le faire ou non ? Jusqu’ici rien n’a filtré encore sur ses intentions. Cela fait 21 ans que ces évènements douloureux se sont passés. Certains de ces fonctionnaires sont morts, d’autres ont choisi l’exil et sont éparpillés un peu partout en Afrique, en Europe, en Asie etc.
Pendant que d’autres, qui n’ont pas quitté la Mauritanie, ont trouvé employeur avec des situations meilleures que celles d’un fonctionnaire de l’Etat. Il y a aussi ceux qui n’ont rien trouvé mais se débrouillent courageusement pour nourrir leurs familles.
En fait, ils n’ont rien à envier aux fonctionnaires de l’Etat. Dans cette catégorie, on retrouve beaucoup de femmes dont les maris sont soit décédés ou invalides à cause d’une maladie. Dès lors, il ne sera pas facile pour l’Etat de statuer sur leur sort, car il n’est pas certain et c’est sûr d’ailleurs, tous ces fonctionnaires et agents de l’Etat ne sont pas prêts à réintégrer la fonction publique.
Ceux qui ont des situations dix fois plus meilleures que celle de la fonction publique, pour rien au monde ne quitteront leur travail pour retourner à la fonction publique. Ceux-là opteront plus pour une indemnisation ou une retraite anticipée ou alors un départ volontaire.
Bon nombre des fonctionnaires victimes de ces évènements sont dans ce cas de figure. Il y aura certainement ceux qui voudront de leur réintégration dans la fonction publique. C’est dire combien les défis qui attendent l’Etat sont nombreux mais le travail de la commission de recensement aidera beaucoup à la résolution de ce douloureux problème consécutif aux évènements de 1989 entre la Mauritanie et le Sénégal.
Notons que pour l’extérieur du territoire national, les opérations de recensement débuteront du 10 au 21 janvier 2010. S’agissant des anciens fonctionnaires et agents de l’Etat de la Présidence de la République, du Premier Ministère et de la Banque Centrale de Mauritanie, le bureau du recensement est le siège de l’Agence Nationale d’Appui et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR).
Moussa Diop
Source: quotidiendeNouakchott