
Le nomadisme politique reprend ses droits plus d’un an après l’élection présidentielle (18 juillet 2009) tant contestée par l’opposition. Après avoir tenu quelques mois face à un pouvoir qui n’en finit pas d’asseoir son autorité, l’opposition radicale réunie au sein de la COD commence à lâcher du lest.
Ainsi, après le RFD dont le président et par ailleurs chef de file de l’opposition soit revenu à de meilleurs sentiments vis-à-vis du pouvoir, c’est au tour du parti Adel, autre poids lourd de la COD de déclarer son amour à la très enviable « majorité » avec laquelle il a engagé depuis quelques semaines un dialogue synonyme de ralliement.
L’opération est pilotée par la Commission politique de Adel constituée de 5 personnes à savoir : Ahmed Ould Sidi Baba, Sidney Sokhna, Yahya Ould Sid’El Moustaphe, Moissa Fall et Dah Ould Abdel Jelil.
Le 27 octobre dernier une réunion avait été organisée autour de la plate forme du parti (arrêté en juin dernier) enclenchant du coup le processus d’intégration du parti à la majorité. Un premier contact avait alors été établi avec le pouvoir qui avait délégué 3 personnes dont Ould Horma et Oumar Ould Maatala pour négocier avec eux.
Pour sa part, le parti Adel avait désigné 3 négociateurs à savoir El Alia Mint Menkouss, Mohamed Brahim, maire de Tidjikja et Yahiya Ould Sid’ El Moustaphe. Les discussions ont porté sur la plate forme. Notons qu’au cours de cette réunion très houleuse, Ahmed Ould Sidi Baba a accusé Ould El Waghef d’avoir des intentions louches voire de marchander avec le pouvoir sur le dos du parti. Il avait affirmé clairement que ce dernier ne lui inspirait pas confiance.
En effet au lendemain du débat national sur le terrorisme et l’extrémisme, le président Mohamed Ould Abdel Aziz avait reçu en audience Ould El Waghef. A la fin de ce tête à tête, ce dernier a affirmé que les discussions ont tourné sur la question du terrorisme.
Cette attitude n’a pas plu à Ould Sidi Baba qui n’a pas apprécié le fait que Waghef au lieu de transmettre au président le message dont les dirigeants du parti l’avaient chargé a préféré agir en son nom et parler d’autre chose. Le message que Ould Waghef devait transmettre à Ould Abdel Aziz c’est que les trois personnes désignés par ce dernier pour discuter avec eux sont de l’UPR alors que Adel veut discuter avec des représentants du pouvoir.
Voilà la pomme de discorde entre les deux hommes. Ainsi donc, après une discussion très houleuse, Ould Sidi Baba a claqué la porte et a regagné son domicile où le rejoindra un peu plus tard Ould El Waghef venu s’excuser et ramener la raison à la maison. Par la suite, une nouvelle réunion fut convoquée le 31 octobre de 13 heures à 17 heures. Elle fut consacrée à la cohésion du parti.
Prenant la parole à cette occasion M. Bebaha Ould Ahmed Youra après avoir insisté sur la cohésion a déclaré en substance : « Le parti c’est Ahmed Ould Sidi Baba, c’est le Secrétaire à l’Orientation, sans lui, le parti n’existe pas. »
En réponse à ces propos qui apparemment lui sont allées droit au cœur, Ould Sidi Baba s’est dit très touché et a demandé à ce que la Commission Politique soit étoffé avec 3 autres personnes à savoir :El Ezza Mint Hemmam Fall, Bebaha Ould Ahmed Youra et Seyidna Ould N’Dah.
C’est cette nouvelle commission qui a produit le document où sont consignées les conditions pour un ralliement à la majorité. Ce document a été transmis par Yahya Ould Ahmed Waghf au président de l’UPR, Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine.
Les conditions qui y figurent sont : la neutralité du Président de la République dont le portrait trône dans le bureau du président de l’UPR et qui doit être équidistant de tous les partis de la majorité présidentielle, l’ouverture des médias publics à tous les acteurs politiques, et la prise en compte de la politique du parti au niveau des décisions qui engagent le pays. La balle est maintenant dans le camp du pouvoir.
Bakari Guèye
Source : Nouakchott Info
Ainsi, après le RFD dont le président et par ailleurs chef de file de l’opposition soit revenu à de meilleurs sentiments vis-à-vis du pouvoir, c’est au tour du parti Adel, autre poids lourd de la COD de déclarer son amour à la très enviable « majorité » avec laquelle il a engagé depuis quelques semaines un dialogue synonyme de ralliement.
L’opération est pilotée par la Commission politique de Adel constituée de 5 personnes à savoir : Ahmed Ould Sidi Baba, Sidney Sokhna, Yahya Ould Sid’El Moustaphe, Moissa Fall et Dah Ould Abdel Jelil.
Le 27 octobre dernier une réunion avait été organisée autour de la plate forme du parti (arrêté en juin dernier) enclenchant du coup le processus d’intégration du parti à la majorité. Un premier contact avait alors été établi avec le pouvoir qui avait délégué 3 personnes dont Ould Horma et Oumar Ould Maatala pour négocier avec eux.
Pour sa part, le parti Adel avait désigné 3 négociateurs à savoir El Alia Mint Menkouss, Mohamed Brahim, maire de Tidjikja et Yahiya Ould Sid’ El Moustaphe. Les discussions ont porté sur la plate forme. Notons qu’au cours de cette réunion très houleuse, Ahmed Ould Sidi Baba a accusé Ould El Waghef d’avoir des intentions louches voire de marchander avec le pouvoir sur le dos du parti. Il avait affirmé clairement que ce dernier ne lui inspirait pas confiance.
En effet au lendemain du débat national sur le terrorisme et l’extrémisme, le président Mohamed Ould Abdel Aziz avait reçu en audience Ould El Waghef. A la fin de ce tête à tête, ce dernier a affirmé que les discussions ont tourné sur la question du terrorisme.
Cette attitude n’a pas plu à Ould Sidi Baba qui n’a pas apprécié le fait que Waghef au lieu de transmettre au président le message dont les dirigeants du parti l’avaient chargé a préféré agir en son nom et parler d’autre chose. Le message que Ould Waghef devait transmettre à Ould Abdel Aziz c’est que les trois personnes désignés par ce dernier pour discuter avec eux sont de l’UPR alors que Adel veut discuter avec des représentants du pouvoir.
Voilà la pomme de discorde entre les deux hommes. Ainsi donc, après une discussion très houleuse, Ould Sidi Baba a claqué la porte et a regagné son domicile où le rejoindra un peu plus tard Ould El Waghef venu s’excuser et ramener la raison à la maison. Par la suite, une nouvelle réunion fut convoquée le 31 octobre de 13 heures à 17 heures. Elle fut consacrée à la cohésion du parti.
Prenant la parole à cette occasion M. Bebaha Ould Ahmed Youra après avoir insisté sur la cohésion a déclaré en substance : « Le parti c’est Ahmed Ould Sidi Baba, c’est le Secrétaire à l’Orientation, sans lui, le parti n’existe pas. »
En réponse à ces propos qui apparemment lui sont allées droit au cœur, Ould Sidi Baba s’est dit très touché et a demandé à ce que la Commission Politique soit étoffé avec 3 autres personnes à savoir :El Ezza Mint Hemmam Fall, Bebaha Ould Ahmed Youra et Seyidna Ould N’Dah.
C’est cette nouvelle commission qui a produit le document où sont consignées les conditions pour un ralliement à la majorité. Ce document a été transmis par Yahya Ould Ahmed Waghf au président de l’UPR, Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine.
Les conditions qui y figurent sont : la neutralité du Président de la République dont le portrait trône dans le bureau du président de l’UPR et qui doit être équidistant de tous les partis de la majorité présidentielle, l’ouverture des médias publics à tous les acteurs politiques, et la prise en compte de la politique du parti au niveau des décisions qui engagent le pays. La balle est maintenant dans le camp du pouvoir.
Bakari Guèye
Source : Nouakchott Info