SOS. Esclaves sonne la mobilisation en matière de droits humains pour une meilleure efficacité dans la mise en œuvre de ses programmes de protection, de promotion et de sensibilisation sur les droits fondamentaux relatifs à l’esclavage et à la discrimination.
Et, pendant 3 jours, avec l’appui d’Anti Slavery, les militants de cette association, au nombre de 30, ont été initiés aux techniques de collecte d’informations, au monitoring et à l’application et au respect de la loi n° 2007-048 du 3 septembre 2007.
Cette formation visait à «sensibiliser sur le fait que l’esclavage, qui est aboli depuis longtemps, est aujourd’hui criminalisé et ceux qui continuent à le pratiquer encourent des sanctions », selon Boubacar Ould Messaoud, président de SOS. Esclaves.
Il s’agira également de porter l’accent sur «la nécessité d’éduquer les enfants descendants d’esclaves, de les protéger et y compris les femmes qui sont les principales victimes de l’esclavage», a-t-il poursuivi. Ainsi, les stratégies d’intervention vont tourner autour de l’occupation du terrain, de la sensibilisation des victimes de l’esclavage sur les garanties juridiques offertes au niveau international et celles offertes également par la loi de 2007 qui a créé une dynamique au niveau des organisations de défense des droits de l’homme.
Au-delà de faire face aux défis organisationnels et aux perspectives d’action en faveur de l’émancipation des esclaves et des descendants d’esclaves, cette formation qui a eu lieu du 09 au 11 novembre à Nouakchott avait pour objectif principal de faire la sensibilisation sur la loi n° 2007-048 du 3 septembre 2007 portant incrimination de l’esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes.
Mais également, «rendre opérationnels nos représentants sur le terrain, qu’ils puissent savoir comment suivre un cas de pratique esclavagiste, comment le traiter et surtout ce qu’il faut faire pour assister les victimes de l’esclavage », explique Boubacar Ould Messaoud. Parallèlement à cette formation, cette organisation nationale de défense des droits de l’Homme est en train de s’activer pour une campagne d’adhésion autour de la question de l’esclavage et de son éradication définitive à Nouakchott et plus particulièrement à l’intérieur du pays où l’on ignore la loi n° 2007-048 du 3 septembre 2007.
Le changement de ton et de stratégie.
Cette formation initiée par SOS. Esclaves est le prélude d’une série d’activités visant à renforcer son maillage du territoire national. Toutefois, a précisé le président, il ne s’agit pas d’une stratégie de dévoilement. Mais, plutôt d’un renforcement de leur présence dans les différentes localités du pays où l’esclavage est plus présent et d’un renforcement de la capacité de ses points focaux. Aujourd’hui, de plus en plus de mauritaniens adhèrent à SOS. Esclaves et font siens de ses principes et objectifs. L’organisation est devenue ouverte à tout le monde.
A SOS. Esclaves, l’heure est désormais au changement de ton et de stratégie. «Avant, nous étions dans la dénonciation. Aujourd’hui, nous avons l’objectif d’aller à la rencontre des gens et de les associer à une campagne de sensibilisation que nous allons mener pour la réinsertion des esclaves », déclare Boubacar Ould Messaoud. Il poursuit : «Nous pensons qu’il n’y a pas que les pratiques d’esclavage. Il y a également les séquelles et celles-ci demandent qu’on soit présent partout parce qu’il y a beaucoup d’injustice. »
Face à certaines injustices, SOS. Esclaves s’est insurgé contre le fait que les projets destinés à des anciens esclaves- qui servent de canaux aux maîtres esclavagistes-pour leur réinsertion dans la vie soient détournés par ces derniers au profit de leurs fils. Loin d’être une solution dans la lutte contre les séquelles de l’esclavage, cela ne fait qu’enrichir les maîtres esclavagistes. Et, en conséquence, «la domination continue», regrette Boubacar Ould Messaoud qui a suggéré plus de sérieux dans l’attribution de certains programmes destinés à réinsérer les anciens esclaves dans la vie active.
La bataille contre l’esclavage sera désormais accès sur la formation et l’information. Et, comme l’explique l’assistant technique de SOS. Esclaves, il s’agira de faire un plaidoyer local autour de la question de l’esclavage. «On ne peut plus accuser le gouvernement de ne pas avoir interdit l’esclavage. Maintenant, il est criminalisé. Il s’agit désormais de pousser le gouvernement à appliquer la loi en montrant des cas avérés d’esclavage », dit-il.
Babacar Baye Ndiaye
source : Babacar Baye Ndiaye
cridem
Et, pendant 3 jours, avec l’appui d’Anti Slavery, les militants de cette association, au nombre de 30, ont été initiés aux techniques de collecte d’informations, au monitoring et à l’application et au respect de la loi n° 2007-048 du 3 septembre 2007.
Cette formation visait à «sensibiliser sur le fait que l’esclavage, qui est aboli depuis longtemps, est aujourd’hui criminalisé et ceux qui continuent à le pratiquer encourent des sanctions », selon Boubacar Ould Messaoud, président de SOS. Esclaves.
Il s’agira également de porter l’accent sur «la nécessité d’éduquer les enfants descendants d’esclaves, de les protéger et y compris les femmes qui sont les principales victimes de l’esclavage», a-t-il poursuivi. Ainsi, les stratégies d’intervention vont tourner autour de l’occupation du terrain, de la sensibilisation des victimes de l’esclavage sur les garanties juridiques offertes au niveau international et celles offertes également par la loi de 2007 qui a créé une dynamique au niveau des organisations de défense des droits de l’homme.
Au-delà de faire face aux défis organisationnels et aux perspectives d’action en faveur de l’émancipation des esclaves et des descendants d’esclaves, cette formation qui a eu lieu du 09 au 11 novembre à Nouakchott avait pour objectif principal de faire la sensibilisation sur la loi n° 2007-048 du 3 septembre 2007 portant incrimination de l’esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes.
Mais également, «rendre opérationnels nos représentants sur le terrain, qu’ils puissent savoir comment suivre un cas de pratique esclavagiste, comment le traiter et surtout ce qu’il faut faire pour assister les victimes de l’esclavage », explique Boubacar Ould Messaoud. Parallèlement à cette formation, cette organisation nationale de défense des droits de l’Homme est en train de s’activer pour une campagne d’adhésion autour de la question de l’esclavage et de son éradication définitive à Nouakchott et plus particulièrement à l’intérieur du pays où l’on ignore la loi n° 2007-048 du 3 septembre 2007.
Le changement de ton et de stratégie.
Cette formation initiée par SOS. Esclaves est le prélude d’une série d’activités visant à renforcer son maillage du territoire national. Toutefois, a précisé le président, il ne s’agit pas d’une stratégie de dévoilement. Mais, plutôt d’un renforcement de leur présence dans les différentes localités du pays où l’esclavage est plus présent et d’un renforcement de la capacité de ses points focaux. Aujourd’hui, de plus en plus de mauritaniens adhèrent à SOS. Esclaves et font siens de ses principes et objectifs. L’organisation est devenue ouverte à tout le monde.
A SOS. Esclaves, l’heure est désormais au changement de ton et de stratégie. «Avant, nous étions dans la dénonciation. Aujourd’hui, nous avons l’objectif d’aller à la rencontre des gens et de les associer à une campagne de sensibilisation que nous allons mener pour la réinsertion des esclaves », déclare Boubacar Ould Messaoud. Il poursuit : «Nous pensons qu’il n’y a pas que les pratiques d’esclavage. Il y a également les séquelles et celles-ci demandent qu’on soit présent partout parce qu’il y a beaucoup d’injustice. »
Face à certaines injustices, SOS. Esclaves s’est insurgé contre le fait que les projets destinés à des anciens esclaves- qui servent de canaux aux maîtres esclavagistes-pour leur réinsertion dans la vie soient détournés par ces derniers au profit de leurs fils. Loin d’être une solution dans la lutte contre les séquelles de l’esclavage, cela ne fait qu’enrichir les maîtres esclavagistes. Et, en conséquence, «la domination continue», regrette Boubacar Ould Messaoud qui a suggéré plus de sérieux dans l’attribution de certains programmes destinés à réinsérer les anciens esclaves dans la vie active.
La bataille contre l’esclavage sera désormais accès sur la formation et l’information. Et, comme l’explique l’assistant technique de SOS. Esclaves, il s’agira de faire un plaidoyer local autour de la question de l’esclavage. «On ne peut plus accuser le gouvernement de ne pas avoir interdit l’esclavage. Maintenant, il est criminalisé. Il s’agit désormais de pousser le gouvernement à appliquer la loi en montrant des cas avérés d’esclavage », dit-il.
Babacar Baye Ndiaye
source : Babacar Baye Ndiaye
cridem