
La question du passif humanitaire, qui semblait occuper une place importante dans les programmes politiques de tous les candidats de grande envergure politique lors de l’élection présidentielle de 2007 ne s’est révélée être finalement pour la plupart des prétendants à la magistrature suprême qu’une promesse électoraliste.
Le président renversé avait quant à lui commencé à résoudre le dossier des déportés en annonçant solennellement sa volonté de tourner cette page honteuse de l’histoire de la Mauritanie.
Dans son discours Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi avait aussi présenté à tout le peuple mauritanien les excuses de l’Etat pour les crimes commis à l’endroit de certains mauritaniens et promis de régler ces deux dossiers de manière juste loin de tout esprit de revanche.
La création d’une Agence nationale d’appui aux réfugiés dotée d’un budget de 2 Milliards d’Um, découle des recommandations des journées nationales de concertation auxquelles avaient pris part tous les acteurs politiques. Le dossier du passif humanitaire avait fait l’objet de propositions claires de la part de certains participants bien intentionnés.
Mais c’était sans compter avec les sirènes de la discorde qui infestaient les lieux. D’anciennes figures de mouvements chauvins ont profité de l’occasion pour saboter le règlement du dossier dont dépend inévitablement la réconciliation nationale.
Les actions de sape n’avaient cessé d’être utilisées par des esprits destructeurs pour décourager toute volonté de résoudre la question du passif humanitaire conformément aux vœux du président déchu.
L’une des raisons entre autres de la cabale contre le Ministre de l’intérieur de l’époque était due à cette volonté de mettre en œuvre les consignes du Président Sidioca de régler définitivement les dossiers brûlants de l’heure.
Dans ce combat pour la justice et contre l’impunité, seules les organisations des droits de l’Homme continuaient à mener le combat. L’espoir des veuves, des orphelins et des parents des victimes de la tragédie contre des centaines de militaires noirs tués par leurs frères d’arme s’évanouissait à mesure que ce dossier prenait les allures d’un fait divers pour les nouvelles autorités qui, au lieu de l’inscrire à l’ordre du jour des Etaged, ont préféré le mettre au chapitre de questions diverses pour éviter tout débat franc et constructif.
Cette page sombre de l’histoire de la Mauritanie ne sera jamais refermée tant que la dignité humaine est bafouée, et que la mémoire des victimes n’est pas réhabilitée, non pas par des réparations matérielles simples comme est en train de le faire la junte avec la complicité sournoise de certains individus cupides qui cherchent à jouer aux faux défenseurs d’une cause et à parler au nom des ayant droits à travers des missions sécrètes dans la vallée.
Si le Général est bien décidé à se mêler au règlement du passif humanitaire (auquel, comme il aime à répéter à qui veut l’entendre qu’il n’est ni de près, ni de loin impliqué) pourquoi vouloir biaiser cette question au lieu de l’affronter directement ?
Et ce d’autant plus que les ayant droit n’attendent que de voir leur long calvaire aboutir à une solution juste loin de tout règlement de compte contre des bourreaux bien protégés.
La démarche envisageable ne serait-elle pas pour un Général en quête de popularité d’oser présenter dans un discours à la Nation les excuses de l’Etat aux familles des victimes, d’élever un symbole à la mémoire des disparus et ensuite seulement penser à la question d’indemnisation.
Mais en toute apparence le règlement du passif humanitaire tel que s’attèle à le liquider à la va-vite les missionnaires du Général n’est pas la solution appropriée. Nul ne doit se substituer aux ayant droits.
Source: lerénovateur
Le président renversé avait quant à lui commencé à résoudre le dossier des déportés en annonçant solennellement sa volonté de tourner cette page honteuse de l’histoire de la Mauritanie.
Dans son discours Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi avait aussi présenté à tout le peuple mauritanien les excuses de l’Etat pour les crimes commis à l’endroit de certains mauritaniens et promis de régler ces deux dossiers de manière juste loin de tout esprit de revanche.
La création d’une Agence nationale d’appui aux réfugiés dotée d’un budget de 2 Milliards d’Um, découle des recommandations des journées nationales de concertation auxquelles avaient pris part tous les acteurs politiques. Le dossier du passif humanitaire avait fait l’objet de propositions claires de la part de certains participants bien intentionnés.
Mais c’était sans compter avec les sirènes de la discorde qui infestaient les lieux. D’anciennes figures de mouvements chauvins ont profité de l’occasion pour saboter le règlement du dossier dont dépend inévitablement la réconciliation nationale.
Les actions de sape n’avaient cessé d’être utilisées par des esprits destructeurs pour décourager toute volonté de résoudre la question du passif humanitaire conformément aux vœux du président déchu.
L’une des raisons entre autres de la cabale contre le Ministre de l’intérieur de l’époque était due à cette volonté de mettre en œuvre les consignes du Président Sidioca de régler définitivement les dossiers brûlants de l’heure.
Dans ce combat pour la justice et contre l’impunité, seules les organisations des droits de l’Homme continuaient à mener le combat. L’espoir des veuves, des orphelins et des parents des victimes de la tragédie contre des centaines de militaires noirs tués par leurs frères d’arme s’évanouissait à mesure que ce dossier prenait les allures d’un fait divers pour les nouvelles autorités qui, au lieu de l’inscrire à l’ordre du jour des Etaged, ont préféré le mettre au chapitre de questions diverses pour éviter tout débat franc et constructif.
Cette page sombre de l’histoire de la Mauritanie ne sera jamais refermée tant que la dignité humaine est bafouée, et que la mémoire des victimes n’est pas réhabilitée, non pas par des réparations matérielles simples comme est en train de le faire la junte avec la complicité sournoise de certains individus cupides qui cherchent à jouer aux faux défenseurs d’une cause et à parler au nom des ayant droits à travers des missions sécrètes dans la vallée.
Si le Général est bien décidé à se mêler au règlement du passif humanitaire (auquel, comme il aime à répéter à qui veut l’entendre qu’il n’est ni de près, ni de loin impliqué) pourquoi vouloir biaiser cette question au lieu de l’affronter directement ?
Et ce d’autant plus que les ayant droit n’attendent que de voir leur long calvaire aboutir à une solution juste loin de tout règlement de compte contre des bourreaux bien protégés.
La démarche envisageable ne serait-elle pas pour un Général en quête de popularité d’oser présenter dans un discours à la Nation les excuses de l’Etat aux familles des victimes, d’élever un symbole à la mémoire des disparus et ensuite seulement penser à la question d’indemnisation.
Mais en toute apparence le règlement du passif humanitaire tel que s’attèle à le liquider à la va-vite les missionnaires du Général n’est pas la solution appropriée. Nul ne doit se substituer aux ayant droits.
Source: lerénovateur