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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Remaniement ministériel : Sidi Mohamed Ould Boubacar à Nouakchott, pourquoi ?


Remaniement ministériel : Sidi Mohamed Ould Boubacar à Nouakchott, pourquoi ?
Trop d’aléas obligent Mohamed Ould Abdel Aziz à aller vite car les défis à relever sont nombreux. Bien que non encore confirmée de sources indépendantes, Sidi Mohamed Ould Boubacar, notre ambassadeur à Madrid, aurait été rappelé d’urgence à Nouakchott. Pourquoi ? Mystère pour l’heure !

Ce qui est certain, le doute n’est plus permis sur les intentions du chef de l’Etat. Ould Boubacar Va-t-il occuper la primature ? Tous les régimes qui ont buté sur des problèmes ont fini par avoir recours à lui pour assainir et piloter des dossiers sensibles. Né le 31 mai 1957 à Atar, Sidi Mohamed Ould Boubakar a eu à occuper divers postes dans la fonction publique dès l'obtention de son diplôme d'administrateur des régies financières, en 1980, puis de son DEA en économie politique, l'année suivante. Son premier portefeuille ministériel date de 1990, quand Ould Taya le nomme ministre des Finances.

Le 18 avril 1992, il est propulsé Premier ministre, fonction qu'il occupe jusqu'au 2 janvier 1996. Tombé en disgrâce, il occupe malgré tous des postes de second plan avant d'être nommé, en 2004, ambassadeur de Mauritanie en France. Le 7 août 2005, il est nommé Premier ministre par le colonel Ely Ould Mohamed Vall, président du Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD), junte qui a renversé, le 3 août précédent, le président Ould Taya, qui exerçait seul le pouvoir depuis 1984. Il remplace, dans ces fonctions, le dernier Premier ministre nommé par Ould Taya, Me Sghaïr Ould M'Bareck. A l’exemple des membres du CMJD et du gouvernement, il n'est pas autorisé à participer aux élections législatives de novembre 2006, aux élections sénatoriales de janvier 2007 et à l'élection présidentielle du mois de mars, qui a clôturé la série de scrutins marquant la « transition vers des institutions démocratiques » annoncée par le CMJD peu après la prise du pouvoir en août 2005. Le 31 mars 2007, Sidi Mohamed Ould Boubakar présente au président du CMJD la démission de son gouvernement. Il est toutefois chargé de gérer les affaires courantes, jusqu'à l'investiture du nouveau président de la République, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi intervenu le 19 avril.


Le « changement constructif » en question

Coup d’Etat en 2008 suivi d’une crise politique, fixation unilatérale d’un premier calendrier électoral au 6 juin 2009, médiation sénégalaise débouchant sur des accords signés à Dakar entre les pôles protagonistes de la crise politique sur la base d’un nouveau calendrier électoral accepté par toutes les parties et fixé au 18 juillet 2009, jamais le processus démocratique n’avait autant fait couler d’encre et de salives. Au finish, une seconde et courte transition de moins d’un mois avait été mise en place sous la férule de Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, avec l’entrée des pôles FNDD-RFD contestataires dans le gouvernement de transition. La formule trouvée par la communauté internationale pour solder la crise politique mauritanienne qui perdurait dangereusement, était loin d’être parfaite. Mais des élections se sont tenues malgré tout le 18 juillet 2009 et Mohamed Ould Abdel Aziz les remportait haut la main contre plusieurs candidats dont des poids lourds de l’opposition tels Messaoud Ould Boulkheïr candidat du FNDD et Ahmed Ould Daddah du RFD. Il n’y a même pas eu second tour à l’image des élections présidentielles de mars 2007 opposant les candidats Sidi Ould Cheikh Abdellahi et Ahmed Ould Daddah.

Dernier acte du long feuilleton de la crise politique, une cérémonie d’investiture a lieu le 5 août 2009 symbolisant l’espoir d’une sortie de crise à la veille du premier anniversaire du coup d’état l’ayant mené à la tête du pays. Et par cet acte, il consacre son retour légal au pouvoir par le biais des urnes. S’il est vrai que ses détracteurs lui reprochent toujours d’avoir déposé le premier président démocratiquement élu dans le pays, la communauté internationale ne voit pas, quant à elle, d’un si mauvais œil le retour d’un ex militaire au pouvoir à Nouakchott. Paris comme Washington se préoccupent en effet de très près des questions sécuritaires dans la région. Elles souhaitent notamment y enrayer le développement des activités de la branche maghrébine d’Al-Qaida.

Aujourd’hui, après sept mois d’exercice du gouvernement de Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, les résultats de l’équipe ne sont pas aussi reluisants que le laissait croire le raïs lors de sa rencontre avec le comité exécutif de l’UPR. S’il faut déchiffrer ses propos de satisfecit à l’endroit du gouvernement, cela ne veut pas forcément dire que c’est une équipe compétente à ne pas changer. Au contraire, tout indique qu’il va procéder à des changements dans l’équipe gouvernementale. Peut-être pas tous mais bon nombre vont quitter. L’urgence se précise de plus en plus, car l’Union européenne dont une délégation de parlementaires vient d’achever une mission dans le pays, tient à l’instauration d’un dialogue politique entre tous les acteurs pour décrisper l’atmosphère politique délétère qui prévaut en ce moment et qui n’augure pas de lendemains paisibles.

L’urgence se précise aussi, parce que la situation économique va de mal en pis. Les investisseurs traînent les pieds, le chômage est galopant et la marmite sociale bouillonne. De plus, la Majorité présidentielle dont le leadership UPR a du mal à s’affirmer, peine à faire sien son slogan du « changement constructif » qu’il prône. Surtout que l’UPR engluée dans des querelles internes, laisse planer le doute sur son implantation effective prochaine.


Moussa Diop


Source: quotidiennouakchott
Mardi 2 Mars 2010 - 16:57
Mardi 2 Mars 2010 - 17:05
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