
« J’ai mesuré les risques et je suis prêt à mourir pour le Sénégal », a lâché Macky Sall dans une salle trop petite pour contenir les personnes venues acclamer le numéro de l’APR. C’est que les représentants de la quinzième étoile, symbole de la diaspora, sur les couleurs du parti de l’ex-maire de Fatick, lui ont fait un accueil triomphal. Et les immigrés ont promis de se mobiliser ici et au Sénégal pour faire gagner l’APR. Le recul démocratique, la mal-gouvernance, l’impunité, ce n’est plus acceptable, a dénoncé Birame Camara, un responsable du Parti socialiste à Mantes-la-jolie.
Faisant référence sans le nommer au come-back de Idrissa Seck au PDS, Macky Sall promet qu’un « retour dans la famille libérale est exclu ». Son objectif immédiat est de « tracer une voie pour une conquête démocratique du pouvoir ». En attendant, Macky Sall se dit prêt à croiser le fer avec le PDS. « Ces élections locales, sont aussi des élections entre le PDS et moi », explique-t-il. Il y a des endroits dans le Sénégal où l’APR et ses amis ne peuvent pas perdre : c’est dans le Fouta et dans la région de Fatick. « J’ai confiance au gens du Sine et le Fouta ne se laissera pas faire », harangue Macky Sall devant un public qui lui est complètement acquis.
Polyglotte, Macky Sall s’est exprimé en français, wolof, pulaar et quelques bribes de sérères pour expliquer que son credo, c’est la République. « Il faut que l’enfant de Fongolimbi et celui de Dakar aient les mêmes chances d’accès à l’éducation, à la justice et à la santé ». Il promet de se battre pour un Sénégal meilleur et compte beaucoup sur « la quinzième région » que constitue la diaspora sénégalaise « indépendante et pourvoyeuse de fonds » de l’économie sénégalaise. Le boss de l’APR promet une lutte sans merci au PDS pour le déposséder du pouvoir. Et il l’a dit autrement : désormais, il est en pleine « woldé » (bataille âpre, en pulaar).
Auteur: Abdoulaye NDIAYE (Paris)
Faisant référence sans le nommer au come-back de Idrissa Seck au PDS, Macky Sall promet qu’un « retour dans la famille libérale est exclu ». Son objectif immédiat est de « tracer une voie pour une conquête démocratique du pouvoir ». En attendant, Macky Sall se dit prêt à croiser le fer avec le PDS. « Ces élections locales, sont aussi des élections entre le PDS et moi », explique-t-il. Il y a des endroits dans le Sénégal où l’APR et ses amis ne peuvent pas perdre : c’est dans le Fouta et dans la région de Fatick. « J’ai confiance au gens du Sine et le Fouta ne se laissera pas faire », harangue Macky Sall devant un public qui lui est complètement acquis.
Polyglotte, Macky Sall s’est exprimé en français, wolof, pulaar et quelques bribes de sérères pour expliquer que son credo, c’est la République. « Il faut que l’enfant de Fongolimbi et celui de Dakar aient les mêmes chances d’accès à l’éducation, à la justice et à la santé ». Il promet de se battre pour un Sénégal meilleur et compte beaucoup sur « la quinzième région » que constitue la diaspora sénégalaise « indépendante et pourvoyeuse de fonds » de l’économie sénégalaise. Le boss de l’APR promet une lutte sans merci au PDS pour le déposséder du pouvoir. Et il l’a dit autrement : désormais, il est en pleine « woldé » (bataille âpre, en pulaar).
Auteur: Abdoulaye NDIAYE (Paris)