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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Retour des réfugiés : Au rapatriement volontaire organisé, va succéder la formule du retour assisté


Retour des réfugiés : Au rapatriement volontaire organisé, va succéder la formule du retour assisté
Officiellement, le rapatriement volontaire organisé des réfugiés Mauritaniens au Sénégal a pris fin le 31 décembre 2009 conformément à l’accord tripartite signé entre la Mauritanie, le Sénégal et le HCR. Pour autant il reste toujours des réfugiés dans le pays de la « Téranga » sénégalaise, souhaitant revenir au bercail. Le Hcr qui a un programme à mettre en œuvre dans ce sens pour la période du premier semestre 2010, est en branle-bas de combat pour l’exécution de sa phase pratique.

La question aurait pu être abordée si la réunion de la Commission Tripartite prévue à Nouakchott le 7 janvier 2010 n’avait pas été reportée à la dernière minute à une date ultérieure. Selon le Hcr, « environ 12 000 réfugiés mauritaniens ont été recensés récemment au Mali, afin d'identifier leur profil. Parmi eux, environ 8 000 pourraient souhaiter rentrer, cependant les modalités de leur rapatriement n'ont pas encore été convenues entre les Gouvernements mauritanien et malien ».

Toujours est-il que ce programme du Hcr va maintenant adopter la formule du retour assisté pour aider les candidats au retour en étroite collaboration avec l’Agence Nationale d’Appui et d’Insertion des Réfugiés pilotée par M. Bâ Madine qui en est son directeur. L’Anair note qu’au 31 décembre 2009, date de la fin du premier programme de rapatriement entamé depuis janvier 2008, 79 convois sont rentrés au pays soit un total de 19.048 personnes dans 4726 familles. Les cinq régions couvertes, d’où sont issues ces réfugiés sont : le Trarza, Brakna, Gorgol, Guidimakha et Assaba. Le gros lot des réfugiés de retour se localise au Brakna avec 13.513 personnes pour 3.521 familles, suivi par le Trarza et ensuite le Gorgol. Pour ceux qui ne savent pas, il est utile de rappeler que cette opération de rapatriement fait suite à appel lancé par les autorités mauritaniennes en 2007, pour le retour des citoyens mauritaniens, deux décennies après qu'ils aient fui au Sénégal pour échapper à des affrontements fratricides ayant opposé les communautés négro-africaines et les communautés maures du pays.

Même si le processus de rapatriement n’est pas encore achevée, il y a lieu de signaler que de nombreux défis restent à relever pour que ces réfugiés de retour dans leur pays, puissent avoir la même vie que tout citoyen mauritanien, notamment dans les secteurs de la santé, de l'éducation, de l'eau, de la sécurité alimentaire, de l'agriculture et de l'élevage. Un soutien plus que nécessaire pour qu’ils puissent reconstruire leur vie. A cette fin, faut-il le signaler, l'Agence Nationale d'Appui et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR) ainsi que le HCR et ses partenaires ont mis en place un long processus de réintégration : « allocation de terres cultivables ; cours de rattrapage en arabe et en français ; visites médicales ponctuelles sur les sites de retour ; approvisionnement de certains sites en eau dans l'attente de solutions durables ; distribution d'intrants agricoles ; mise en place de coopératives ; mise en place de projets Vivres Contre Travail (VCT) ».

Moussa Diop


Source: quotidien de Nouakchott
Jeudi 7 Janvier 2010 - 15:31
Jeudi 7 Janvier 2010 - 15:35
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1.Posté par aboubakrine gueye dit Magoum Guéladio le 07/01/2010 17:29
JE M'EXCUSE D'INTERVENIR UN PEU SUR CET ARTICLE. JE DOUTE PAS DE TA BONNE FOI ,
MAIS JE PENSE QU'IL EST POUR NOUS TOUS MAURITANIENS EN PARLANT DES EVENEMENTS DE 1989 DE DIRE LES CHOSES COMME TELLES.
LES REFUGIES MAURITANIENS AU SENEGAL N'ONT PAS FUI POUR LA PLUS PART COMME TU LE DIS BIEN DANS TON TEXTE,MAIS DEPORTES,EXPULSER.
QUAND L'UN D'ENTRE NOUS PREND SA PLUME IL DOIT TOUT FAIRE POUR RESTITUER FIDELEMENT LES CHOSES SURTOUT QUANT ILS S'AGIT D'UNE CERTAINE INFORMATION.
CELLE QUE TU EVOQUES ICI EST LA NOTRE .ET POUR QUE PAREILLE CHOSE NE SE REPETE PLUS DENONCONS LA EN NE MENANGEANT PAS LES MOTS.
DIS_TOI SEULEMENT UNE CHOSE:LA FIN D'UNE HISTOIRE N'EST ECRITE AVANT QU'ON NE L'ECRIVE SOIT MEME.

2.Posté par Amadou BA le 07/01/2010 17:55
Vous avez raison Abou Bekrine, car le diable se cache dans les details. Mais je connais Moussa DIOP, la chose a probablement du lui échapper, mais ce n'est pas son genre de transiger sur cette question. Accordons-lui la présomption de bonne fois.

3.Posté par Mbaroodi Jam le 08/01/2010 09:52
Je rectfie certains termes utilisés par Moussa Diop dans son article du 07/01/2010 du quotidien de Nouakchott, le retour des réfugiés...
Il a qualifé des réfugiés comme des gens qui ont fuit des évènements opposants des maures et des nèromauritaniens, non. Ils sont des gens qui étaient déportés par leur propre autorité, gouvernement et état à la suite des massacres organisées par ces autorités ( l'équipe de Maouya ).
Un autre terme à rectifier, ce n'est pas les évènements qui ont opposé les négros et les maures, non. C'est des massacres des nègros par des maures ( haratins et beydanes ) orchestrées par les aurités maures, c'est la vérité. Il faut dire les termes tels qu'ils sont. Si on utilise des vrais termes ça ne veut pas dire qu'on ne veut pas la paix, non au contraire pour vouloir la paix il faut accepter les choses comme elles sont pour ne pas voler l'histoire de certains.

Ngaari GOONGA
Merci Magoum Guéladio, jentraine de répondre de l'autre côté....

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