
Désormais le vol de l’eau potable est passible de prison et d’une amende de 30.000 um à 5 millions um. De nouvelles mesures prises par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mohamed Lemine Ould Aboye pour mettre fin aux pratiques de vol de cette denrée, qui durant plusieurs décennies ont eu des répercussions négatives sur la SNDE.
2 à 3 ans d’emprisonnement assorti d’amendes pécuniaires, c’est la peine qu’encourt les fraudeurs ou voleurs de la denrée rare. De nouvelles sanctions adoptées lors du dernier conseil des ministres qui vise à mettre fin au piratage et à revaloriser un secteur gangrené par les fraudes de l’eau potable.
Ce coup d’estocade ne touchera pratiquement pas les habitants de la banlieue, qui attendent toujours un coup d’éclat des autorités pour sortir de la pénurie d’eau.
Pour y arriver, la SNDE doit d’abord balayer devant sa porte avant de mettre son masque de justicier, comme l’avait attesté le Président Ould Abdel Aziz, au mois d’avril 2010.
Au cours de cette visite d'information et de prise de contact à la Société Nationale de l'Eau (SNDE), le Chef de l'Etat avait mis en garde la société, contre les pratiques ayant entraîné, par le passé, la dégradation de la situation dans les établissements publics par la création des alibis pour des recrutements non justifiés et le refus d'appliquer les politiques de réforme visant à éradiquer le laisser aller, à exiger le respect du service public et à accomplir le devoir de façon convenable.
Pour relever ce défi, la SNDE devrait aussi batailler ferme pour éradiquer les branchements clandestins de certaines zones de la capitale qui datent pratiquement de l’époque coloniale.
Mais aussi, garantir l'eau potable à toutes les localités de Nouakchott et à des prix abordables, afin d'amorcer une rupture avec les anciennes pratiques marquées par le népotisme et ayant pesé lourd sur les services publics. Pour le moment, cette épée de Damoclés ne menace pas les populations de la banlieue qui n’ont jamais connu le logo de la société.
Les principaux mis en cause sont les habitants de la capitale, dont certains n’ont jamais pensé abandonner les mauvaises pratiques de fraudes et de piratage de la denrée. L’approvisionnement en eau potable des populations constitue l'un des défis majeurs du Président de la République.
Le projet Aftout Essahli mis en œuvre dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté permettra au gouvernement de remédier à ces disfonctionnements. Pour le moment, la banlieue peut rêver et espérer toujours, car l'ensemble des travaux de terrassement liés aux travaux d’alimentation en eau potable des maisons de la banlieue n’a pas encore vu jour.
Même si le ministre targue la qualité de l’eau de l’Aftout Essashili qui figure selon lui, parmi les meilleures eaux dans le monde, la banlieue n’a pas encore savouré les vertus de cette eau, à cause de son mauvais approvisionnement.
Inauguré en novembre 2010 par le Président Ould Abdel Aziz, le projet Aftout Essahli consiste à alimenter la capitale Nouakchott en eau potable à partir du Fleuve Sénégal. Son dimensionnement a été réalisé pour produire 170.000 mètres cubes par jour permettant la satisfaction de la demande à l'horizon 2020.
Des dispositions ont été prévues pour porter cette production à 226.000 mètres cubes de façon à satisfaire la demande des populations de la ville jusqu'à 2030. Le financement du Projet a été arrêté à 451 millions de US dollars lors de la réunion des bailleurs de fonds tenue à Nouakchott les 22 et 23 juillet 2007.
Les principaux bailleurs sont le Fonds Koweitien de Développement Economique Arabe, la Banque Islamique de Développement, le Fonds Saoudien de Développement, le Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social, le Fonds Koweitien pour le Développement Economique Arabe et le Fonds de l'OPEP.
Dialtabé
Source : Le Quotidien de Nouakchott
2 à 3 ans d’emprisonnement assorti d’amendes pécuniaires, c’est la peine qu’encourt les fraudeurs ou voleurs de la denrée rare. De nouvelles sanctions adoptées lors du dernier conseil des ministres qui vise à mettre fin au piratage et à revaloriser un secteur gangrené par les fraudes de l’eau potable.
Ce coup d’estocade ne touchera pratiquement pas les habitants de la banlieue, qui attendent toujours un coup d’éclat des autorités pour sortir de la pénurie d’eau.
Pour y arriver, la SNDE doit d’abord balayer devant sa porte avant de mettre son masque de justicier, comme l’avait attesté le Président Ould Abdel Aziz, au mois d’avril 2010.
Au cours de cette visite d'information et de prise de contact à la Société Nationale de l'Eau (SNDE), le Chef de l'Etat avait mis en garde la société, contre les pratiques ayant entraîné, par le passé, la dégradation de la situation dans les établissements publics par la création des alibis pour des recrutements non justifiés et le refus d'appliquer les politiques de réforme visant à éradiquer le laisser aller, à exiger le respect du service public et à accomplir le devoir de façon convenable.
Pour relever ce défi, la SNDE devrait aussi batailler ferme pour éradiquer les branchements clandestins de certaines zones de la capitale qui datent pratiquement de l’époque coloniale.
Mais aussi, garantir l'eau potable à toutes les localités de Nouakchott et à des prix abordables, afin d'amorcer une rupture avec les anciennes pratiques marquées par le népotisme et ayant pesé lourd sur les services publics. Pour le moment, cette épée de Damoclés ne menace pas les populations de la banlieue qui n’ont jamais connu le logo de la société.
Les principaux mis en cause sont les habitants de la capitale, dont certains n’ont jamais pensé abandonner les mauvaises pratiques de fraudes et de piratage de la denrée. L’approvisionnement en eau potable des populations constitue l'un des défis majeurs du Président de la République.
Le projet Aftout Essahli mis en œuvre dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté permettra au gouvernement de remédier à ces disfonctionnements. Pour le moment, la banlieue peut rêver et espérer toujours, car l'ensemble des travaux de terrassement liés aux travaux d’alimentation en eau potable des maisons de la banlieue n’a pas encore vu jour.
Même si le ministre targue la qualité de l’eau de l’Aftout Essashili qui figure selon lui, parmi les meilleures eaux dans le monde, la banlieue n’a pas encore savouré les vertus de cette eau, à cause de son mauvais approvisionnement.
Inauguré en novembre 2010 par le Président Ould Abdel Aziz, le projet Aftout Essahli consiste à alimenter la capitale Nouakchott en eau potable à partir du Fleuve Sénégal. Son dimensionnement a été réalisé pour produire 170.000 mètres cubes par jour permettant la satisfaction de la demande à l'horizon 2020.
Des dispositions ont été prévues pour porter cette production à 226.000 mètres cubes de façon à satisfaire la demande des populations de la ville jusqu'à 2030. Le financement du Projet a été arrêté à 451 millions de US dollars lors de la réunion des bailleurs de fonds tenue à Nouakchott les 22 et 23 juillet 2007.
Les principaux bailleurs sont le Fonds Koweitien de Développement Economique Arabe, la Banque Islamique de Développement, le Fonds Saoudien de Développement, le Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social, le Fonds Koweitien pour le Développement Economique Arabe et le Fonds de l'OPEP.
Dialtabé
Source : Le Quotidien de Nouakchott