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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Semenya, la drôle de dame du 800

"La presse australienne essaie toujours de ternir l'image de l'Afrique du Sud. Rappelez-vous comme elle s'est acharnée sur nous pour récupérer la Coupe du monde de football 2010 en clamant que nous ne serions jamais prêts à temps..."


Semenya, la drôle de dame du 800
Caster Semenya. Inconnue du grand public et au bataillon même de l'IAAF il y a encore trois semaines, cette Sud-Africaine est en passe de voler la vedette à Usain Bolt en personne aux Mondiaux de Berlin. Sacrée sur 800m, mercredi soir, la jeune athlète de 18 ans suscite la polémique à un point tel que la Fédération internationale a décidé de la soumettre à un test de féminité. Une pratique pourtant proscrite depuis 1992.

"Elle est jeune, elle n'est pas préparée à répondre aux questions que vous êtes en droit de lui poser." Attendue en conférence de presse, mercredi soir, à l'issue d'une finale mondiale du 800m féminin survolée en 1'55"45 (meilleure performance mondiale de l'année), avec près de deux secondes et demie d'avance sur la championne sortante, la Kenyane Janeth Jepkosgei, Caster Semenya ne s'est jamais présentée devant la presse, remplacée aux cotés des deux autres médaillées par Pierre Weiss, le secrétaire général de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF).

A l'origine de cette absence remarquée, la volonté non dissimulée de l'IAAF de ne pas faire plus de vagues, en accord avec la Fédération sud-africaine même (ASA). Mais pas question pour autant de priver la demoiselle des honneurs du podium. "Oui, elle sera à la cérémonie des médailles, dixit Pierre Weiss. Il serait totalement injuste de l'exclure. Il n'y a pas de preuves qu'elle ne soit pas une femme, il y a juste un doute visuel." Mercredi soir pourtant, aux yeux d'Elisa Cusma, sixième de la finale du 800m, le doute n'était plus permis: "Selon moi, c'est clair, c'est un homme", soufflait l'Italienne à la Rai au terme de la course.

Plus de 15 secondes gagnées en un an

"Juste un doute visuel..." la formule employée par le secrétaire général de l'IAAF se veut du reste policée, mais certainement pas anodine. Déjà surprenante de puissance et de facilité en séries, Caster Semenya a soulevé la polémique dès son entrée en lice à Berlin, contraignant l'IAAF à diligenter une enquête pour confirmer le genre de l'athlète. "Personne ne la connaissait il y a encore deux semaines, se justifie Pierre Weiss. Nous avons pris des dispositions. Laissez-nous le temps de faire ce que nous avons à faire."

Aujourd'hui soumise à tout un collège d'experts allemands - endocrinologues, gynécologues et autres psychologues - dont les examens devraient livrer leur verdict d'ici deux à trois semaines, la jeune Sud-Africaine de 18 ans vient tour juste en effet de se révéler à la face du monde. Sacrée championne d'Afrique du Sud fin juillet dans le temps retentissant de 1'56"72, quand son record personnel plafonnait un an plus tôt à 2'11"98, Caster Semenya doit désormais apporter la preuve qu'elle est une femme, avec le concours de sa Fédération. "Nous avons contacté les gens de la Fédération sud-africaine pour savoir s'ils avaient des documents permettant d'établir son sexe", explique Nick Davies, porte-parole de l'IAAF.

La Fédération sud-africaine crie au complot

Un comble, naturellement, pour la famille de la jeune femme. "Pour la première fois, les Sud-Africains ont quelqu'un dont ils peuvent être fiers, et les détracteurs hurlent avec les loups", s'emporte le père de l'intéressée dans les colonnes du Sowetan, un quotidien sud-africain. Une indignation partagée par le directeur exécutif de l'ASA, Molatelo Malehopo, lequel estime sur la BBC que son athlète est victime de l'acharnement des médias australiens (le Sydney Morning Herald a été le premier journal à émettre des doutes sur le sexe de Semenya): "La presse australienne essaie toujours de ternir l'image de l'Afrique du Sud. Rappelez-vous comme elle s'est acharnée sur nous pour récupérer la Coupe du monde de football 2010 en clamant que nous ne serions jamais prêts à temps..."

Egalement très sollicité ces dernières 24 heures, Michael Seme, l'entraineur de la nouvelle championne du monde du 800m, admet pourtant que la rumeur ne date pas d'hier. "Ce n'est pas la première fois que Caster entend des rumeurs comme quoi elle serait un homme. Pratiquement chaque après-midi lorsque nous nous entraînons, les plus jeunes athlètes lui demandent si c'est un garçon après lui avoir parlé, avoue-t-il, avant de défendre sa protégée: S'il y a bien quelqu'un qui doit savoir c'est moi parce que je suis son entraîneur et que je travaille avec elle chaque jour."

Confrontée aux dérives des pays de l'Est dans les années 60, la Fédération internationale avait instauré des tests salivaires pour s'assurer de la féminité des concurrentes, à une époque où l'on estime que près de 25% des athlètes féminines engagées étaient à l'origine des hommes, voire des hermaphrodites. Abandonnés en 1992 en raison de leur manque de fiabilité - une athlète espagnole en avait notamment pâti au début des années 90 - ces tests pourraient bien être remis au goût du jour, au regard des progrès scientifiques et technologiques accomplis. Ces dernières années, hormis le cas de l'Indienne Santhi Soundarajan, privée de sa médaille d'argent du 800m des Jeux asiatiques de Doha en 2006, et les doutes semés par les performances la Mozambiquaine Maria Mutola et de la Kényane Palema Jelimo - toujours sur 800m - jamais l'IAAF n'avait été mise à ce point dans l'embarras pour un tel cas.

Source: sports.fr
Vendredi 21 Août 2009 - 13:21
Vendredi 21 Août 2009 - 13:31
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