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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Sortie de crise : Sidioca dévoile son jeu !


Sortie de crise : Sidioca dévoile son jeu !
De report en report, la démission de Sidioca ressemble de plus en plus à une tentative de «perte» de temps dont le but inavoué est de décaler une fois de plus, après l’acceptation du général de mettre fin au scrutin du 6 juin, la future consultation présidentielle fixée au 18 juillet.

Dans sa logique «œil pour œil dent pour dent», le président déchu veut acculer davantage son «tombeur ». Mais il n’y a-t-il pas risque pour lui de se mettre à dos la communauté internationale, symbolisée par le Groupe de contact international lassé de rassembler indéfiniment les morceaux du puzzle politique mauritanien.

C’est véritablement un coup de théâtre auquel on assiste depuis le 2 juin date de la signature de l’accord cadre de sortie de crise. Deux semaines après l’euphorie de la signature d’un tel accord, tout le monde reste suspendu à la décision du président renversé, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi.

Le e»«vieil homm que d’aucuns disaient son désir d’en finir avec son règne abracadabrant pour éviter le pire au pays et se consacrer à «son chapelet », se révèle un tacticien rompu. Les mauvaises langues prétendent que c’est encore son entourage politique qui le pousse à se cramponner à des exigences qu’il aurait acceptées une première fois…verbalement.

Volonté délibérée d’ajourner la présidentielle du 18 juillet ?

L’exigence de la Communauté internationale d’un retour « rapide, consensuel et inclusif» à l’ordre constitutionnel qui assurait au président déchu un minimum de dignité constituait l’esprit et surtout l’investissement de toute la communauté internationale qui est parvenue à convaincre le camp de la majorité politique de mettre un bémol à la date du 6 juin prévue pour l’organisation de l’élection présidentielle.

Mieux encore, la communauté internationale a pesé de tout son poids pour que des conditions normales d’un scrutin transparent soient effectives avec l’entrée au gouvernement de 50% des forces politiques de l’opposition au putsch et à la Commission électorale nationale indépendante.

Toutes ces garanties ont été concédées par le camp du général qui, en retour, pensait que le camp adverse allait s’inscrire dans cette logique d’organisation d’une élection transparente le jour j, c'est-à-dire le 18 juillet prochain comme l’a défendu, conjointement avec les deux parties, la communauté internationale (voir communiqué du CPS de l’UA).

Au lieu des soixante douze heures suivant le paraphe de l’accord cadre de Dakar, pour consacrer cet accord cadre, par la mise en place du gouvernement de transition paritaire, deux semaines n’auront pas suffi à franchir le second pas avec la désignation de la composition du gouvernement paritaire parce que le vœu de la Communauté internationale de faire revenir, ne serait-ce que de manière symbolique, l’ancien président lui donne de nouvelles cartes dont il entend bien faire feu.

Dans un communiqué rendu public le 6 mai 2009 à l'issue de sa 186ème réunion tenue le même jour, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) tout en indiquant qu’il «se félicite des efforts déployés par l'UA, avec l'appui de ses partenaires, en vue de trouver une solution consensuelle à la crise en Mauritanie par le retour à l'ordre constitutionnel sur la base des éléments de sortie de crise proposés par l'UA, impliquant l'ensemble des acteurs concernés, y compris le Président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, dans le respect tant de la Constitution mauritanienne que des obligations internationales de ce pays».

Tout tient donc à la notion de sacrifice de Sidioca. Puisque c’est donc lui qui doit constater la nomination du premier Ministre du général, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, après la démission et de son propre chef de gouvernement sortant, Yahya Ould Ahmed Waghf, le président destitué se montre vindicatif vis-à-vis de la hiérarchie militaire à l’origine de son éviction.

Après avoir, dit-on, accepter une première fois de confier la dissolution au gouvernement en vue, Sidioca s’est encore rétracté alors que tout était fin prêt pour célébrer cette sortie de crise…au palais des congrès. Dans plusieurs déclarations qui lui sont attribuées, Sidioca prétendait qu’il ne ferait pas obstacle «à toute solution consensuelle» entre les parties prenantes. En dépit donc de l’accord où son propre parti, Adil, était représenté, Sidioca n’avait pas été compris.

Jedna DEIDA

Communiqué de la 192ème réunion du Conseil de Paix et de Sécurité.

Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), lors de sa 192ème réunion tenue le 10 juin 2009, a examiné la situation en République islamique de Mauritanie à la lumière de la communication de la Commission sur les récents développements de la situation dans ce pays, et a pris la décision qui suit :

Le Conseil,
1. Prend note de la communication de la Commission sur les récents développements de la situation en République islamique de Mauritanie, consécutifs aux négociations tenues à Dakar, au Sénégal, du 27 mai au 2 juin 2009, entre les grands pôles politiques mauritaniens ;

2. Se félicite de la conclusion de l’Accord cadre entre les trois grands pôles politiques mauritaniens paraphé à Dakar, le 2 juin 2009, et signé à Nouakchott, le 4 juin 2009, et note avec satisfaction que cet Accord s’inscrit dans le cadre des éléments de sortie de crise consensuelle articulés dans les communiqués pertinents du Conseil, y compris le communiqué PSC/PR/COMM (CLXXXVI) adopté lors de sa 186ème réunion tenue le 6 mai 2009, et soutenus par le Groupe de contact international sur la Mauritanie ;

3. Félicite les parties mauritaniennes au processus de sortie de crise pour la volonté politique et le courage dont elles ont fait preuve, qui a permis la conclusion de cet Accord. Le Conseil exprime sa profonde gratitude au Président Abdoulaye Wade et au Gouvernement du Sénégal, pour leur contribution significative au déroulement et au succès des négociations de Dakar. Le Conseil exprime également sa haute appréciation au Président de l’Union africaine, le Frère Muammar Kaddafi, pour ses efforts propres et son soutien au processus de négociation et de sortie de crise.

Le Conseil exprime aussi sa gratitude à la communauté internationale, regroupée au sein du Groupe international de contact sur la Mauritanie, pour sa contribution active à la médiation et pour son soutien à la mise en oeuvre de l’Accord-cadre;

4. Exhorte les parties mauritaniennes à se conformer à la lettre et à l’esprit de l’Accord-cadre et à mettre en oeuvre de bonne foi les engagements pris, qu’ils se rapportent à la transition consensuelle, au processus électoral, y compris l’élection présidentielle, dont le premier tour doit avoir lieu le 18 juillet 2009, aux mesures d’apaisement et de confiance, ainsi qu’à la poursuite du dialogue national inclusif ;

5. Demande au Président de la Commission de prendre toutes les dispositions requises pour accompagner la mise en oeuvre de l’Accord, y compris le suivi du respect scrupuleux des engagements pris par les parties mauritaniennes, la mobilisation de l’appui financier et technique nécessaires au bon déroulement du processus électoral et la coordination du dispositif d’assistance et d’observation électorale, ainsi que le déploiement d’un nombre suffisant d’observateurs, pour s’assurer de la tenue de l’élection présidentielle du 18 juillet 2009, en conformité avec la législation et la règlementation mauritaniennes, ainsi qu’avec les normes internationalement établies en la matière, et l’appui à la poursuite du dialogue national inclusif afin de renforcer la réconciliation nationale, la démocratie, l’Etat de droit et la bonne gouvernance ;

6. Exhorte la communauté internationale, représentée par le Groupe de contact international sur la Mauritanie, à apporter toute l’assistance nécessaire en vue de la mise en oeuvre effective de l’Accord cadre et à jouer pleinement, sous l’égide de l’UA, le rôle attendu d’elle dans le succès de la sortie de crise consensuelle en Mauritanie;

7. Demande au Président de la Commission de tenir le Conseil régulièrement informé du processus de mise en oeuvre de l’Accord-cadre ;

8. Décide de rester saisi de la question.


Source: lequodiendenouakchott
Mercredi 17 Juin 2009 - 18:47
Mercredi 17 Juin 2009 - 18:54
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1.Posté par Xmandiallo le 17/06/2009 21:51
Mr Sidi soyez gentil et signez ce satané document, vous devenez ridicule vos amis vous ont laché et ils ne feront pas marche arrière. Vous êtes seul dans votre combat, vous étiez entouré que par des caimans qui ne pensent qu'à leurs intérêts personnels, la preuve, ils sont en train de s'entretuer pour des postes ministriels. Sidi , dès demain matin s'il vous plait pour votre intérêt signé si vous aimez votre pays, vous devrez le faire et comme ça, nous pourrons oublier votre passage accidentel à la t^te de notre pays.

2.Posté par Jam le 18/06/2009 02:43
Sidy montre qu'il n'est pas politique et malin. Il a subit deux grandes humiliations: le coup d'état du 06/08/2008 par ses proches et les bousculades des candidatures de ses anciens amis du FNDD aux élections présidentielles du 18/07/2009 sans lui. Maintenant il risque de subir une autre et terrible humiliation. Il conditionne sa signature. Je sens que les élections auront lieu à la date prévue avec ses anciens amis même sans sa signature.

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