
Dans une conférence de presse organisée ce lundi 28 février, la direction du Rassemblement national pour la réforme et le développement (Tawasoul, en arabe) a décliné ses propositions pour le pays, à quelques mois des élections législatives, et au moment où des révolutions balayent les pays arabes, en emportant les pouvoirs usés par des décennies de mauvaise gestion et de tyrannie institutionnelle.
Dans un communiqué lu en ouverture de la conférence, le parti préconise comme principale mesure pour marquer le changement de gouvernance dans notre pays une réforme de la constitution transformant notre régime politique en république parlementaire, ce qui limiterait les dérives d’un pouvoir présidentiel largement discrédité un peu partout à travers le monde, notamment arabe et africain.
Le parti promet, s’il arrive au pouvoir d’augmenter les revenus, de baisser les prix, de procéder à des recrutements, sans qu’il explique comment il peut faire tout cela en même temps, comptant sur les économies réalisées grâce à une gestion plus vertueuse des ressources du pays.
Le parti promet également d’en finir avec la politique de ‘’marginalisation’’ dont ont eu à souffrir certaines franges de la population, de lutter contre les choix tribalistes pour l’accès aux fonctions, sans que des précisions supplémentaires soient apportées sur les modalités d’application de ces bonnes intentions…
A une question, de Cridem, sur le chiffrage du programme, notamment économique du parti, le Président Mohamed Jamil Mansour répond qu’il sera bien temps de procéder à ce chiffrage une fois arrivé au pouvoir, et que les ressources du pays, bien gérées permettront une marge de manœuvre qui autorisera bien des réformes et des changements.
Concernant les intentions du parti sur l’imposition éventuelle de la Charia en Mauritanie, et en réponse à une question de Cridem, le Vice-président du parti Mohamed Ghoulam Ould Hadj Cheikh répond : ‘’A quelle charia pensez-vous ? A celle que les Etats-Unis d’Amérique imposent au nom de Dieu, et par la force à l’Irak, et à l’Afghanistan, en faisant couler le sang, et en aidant Israël à tuer des palestiniens ? Ce n’est pas cette charia que nous voulons, […]
Si la charia, c’est établir la justice, l’équité, la foi en l’autre, l’octroi des libertés aux gens même s’ils sont d’idéologies différentes, comme a fait le Prophète avec les Hypocrites (Abdallah Ibn Selloul), c’est cette charia que nous voulons, afin que les gens vivent en sécurité réelle, de manière à ce qu’il n’y ait pas besoin de couper la main de qui que ce soit ; Si quelqu’un commet un crime, il y’a un droit pénal musulman, qui s’applique, et qui s’appelle El Houdoud (les limites), mais celui qui n’a rien fait n’encourt rien…
Propos recueillis par Ahmed Baba Ould Hamoud
cridem
Dans un communiqué lu en ouverture de la conférence, le parti préconise comme principale mesure pour marquer le changement de gouvernance dans notre pays une réforme de la constitution transformant notre régime politique en république parlementaire, ce qui limiterait les dérives d’un pouvoir présidentiel largement discrédité un peu partout à travers le monde, notamment arabe et africain.
Le parti promet, s’il arrive au pouvoir d’augmenter les revenus, de baisser les prix, de procéder à des recrutements, sans qu’il explique comment il peut faire tout cela en même temps, comptant sur les économies réalisées grâce à une gestion plus vertueuse des ressources du pays.
Le parti promet également d’en finir avec la politique de ‘’marginalisation’’ dont ont eu à souffrir certaines franges de la population, de lutter contre les choix tribalistes pour l’accès aux fonctions, sans que des précisions supplémentaires soient apportées sur les modalités d’application de ces bonnes intentions…
A une question, de Cridem, sur le chiffrage du programme, notamment économique du parti, le Président Mohamed Jamil Mansour répond qu’il sera bien temps de procéder à ce chiffrage une fois arrivé au pouvoir, et que les ressources du pays, bien gérées permettront une marge de manœuvre qui autorisera bien des réformes et des changements.
Concernant les intentions du parti sur l’imposition éventuelle de la Charia en Mauritanie, et en réponse à une question de Cridem, le Vice-président du parti Mohamed Ghoulam Ould Hadj Cheikh répond : ‘’A quelle charia pensez-vous ? A celle que les Etats-Unis d’Amérique imposent au nom de Dieu, et par la force à l’Irak, et à l’Afghanistan, en faisant couler le sang, et en aidant Israël à tuer des palestiniens ? Ce n’est pas cette charia que nous voulons, […]
Si la charia, c’est établir la justice, l’équité, la foi en l’autre, l’octroi des libertés aux gens même s’ils sont d’idéologies différentes, comme a fait le Prophète avec les Hypocrites (Abdallah Ibn Selloul), c’est cette charia que nous voulons, afin que les gens vivent en sécurité réelle, de manière à ce qu’il n’y ait pas besoin de couper la main de qui que ce soit ; Si quelqu’un commet un crime, il y’a un droit pénal musulman, qui s’applique, et qui s’appelle El Houdoud (les limites), mais celui qui n’a rien fait n’encourt rien…
Propos recueillis par Ahmed Baba Ould Hamoud
cridem