
Le chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly donne raison à la Commission Electorale Indépendante qui a déclaré Alassane Ouattara vainqueur de la présidentielle devant le président sortant Laurent Gbagbo. L’artiste qui s’est exprimé sur les ondes de France Inter peu de temps avant la proclamation des résultats par le président du Conseil Constitutionnel est d’avis qu’il y a instrumentalisation du vote de la part du camp présidentiel et du conseil constitutionnel.
Au moment où l’avenir de la Côte d’Ivoire reste aujourd’hui plus que jamais incertain suite aux résultats contestés du second tour de la Présidentielle du 28 novembre, Tiken Jah Fakoly qui poursuit sa tournée actuellement en Suisse dénonce avec regret la situation qui prévaut dans le pays.
L’auteur de "mon pays va mal" utilise à peine des gants pour indexer le camp responsable des remous. Selon lui, "en empêchant la publication des résultats par la CEI dans les délais impartis, les responsables voulaient que le Conseil constitutionnel dont le président est un ami du chef de l’Etat proclame un résultat en leur faveur". "Tout ceci n’est rien d’autre qu’un brigandage électoral", a-t-il déploré.
Tiken Jah Fakoly ne semble pas douter de la victoire d’Alassane Ouattara, qui, explique-t-il a largement bénéficié du report de voix des partisans du candidat arrivé troisième, Henry Konan Bédié. Le chanteur ne manque pas non plus de demander à la communauté internationale de prendre ses responsabilités et lance à l’endroit de ses compatriotes : "il faut arrêter de se victimiser et d’accuser la communauté internationale".
Mais ce que Tiken Jah Fakoly regrette surtout, c’est l’anéantissement de tant d’efforts en vue de la paix et de la réunification du pays. Il cite ainsi tous les pas vers la paix constatés ces derniers mois et remis en cause par l’issue de cette élection : la réunification, la visite de Gbagbo au Nord, la nomination de Soro comme premier ministre...
Source: afriscoop
Au moment où l’avenir de la Côte d’Ivoire reste aujourd’hui plus que jamais incertain suite aux résultats contestés du second tour de la Présidentielle du 28 novembre, Tiken Jah Fakoly qui poursuit sa tournée actuellement en Suisse dénonce avec regret la situation qui prévaut dans le pays.
L’auteur de "mon pays va mal" utilise à peine des gants pour indexer le camp responsable des remous. Selon lui, "en empêchant la publication des résultats par la CEI dans les délais impartis, les responsables voulaient que le Conseil constitutionnel dont le président est un ami du chef de l’Etat proclame un résultat en leur faveur". "Tout ceci n’est rien d’autre qu’un brigandage électoral", a-t-il déploré.
Tiken Jah Fakoly ne semble pas douter de la victoire d’Alassane Ouattara, qui, explique-t-il a largement bénéficié du report de voix des partisans du candidat arrivé troisième, Henry Konan Bédié. Le chanteur ne manque pas non plus de demander à la communauté internationale de prendre ses responsabilités et lance à l’endroit de ses compatriotes : "il faut arrêter de se victimiser et d’accuser la communauté internationale".
Mais ce que Tiken Jah Fakoly regrette surtout, c’est l’anéantissement de tant d’efforts en vue de la paix et de la réunification du pays. Il cite ainsi tous les pas vers la paix constatés ces derniers mois et remis en cause par l’issue de cette élection : la réunification, la visite de Gbagbo au Nord, la nomination de Soro comme premier ministre...
Source: afriscoop