
Une investiture symboliquement importante pour le général, mis au ban de la communauté internationale pendant plusieurs mois, après son coup d'Etat, il y a tout juste un an, le 6 août 2008.
C'est le stade olympique que le général Abdel Aziz a choisi pour célébrer son investiture. Un lieu plus populaire que le palais des Congrès, à l'image de sa campagne, qui lui a valu le surnom de président des pauvres.
La liste des personnalités invitées est longue, mais finalement peu de chefs d'Etat feront le déplacement. Mardi soir 4 août, seuls les présidents voisins du Mali et du Sénegal avaient confirmé leur arrivée. Le déplacement d'Abdoulaye Wade sonne comme une évidence ; c'est lui en effet qui a chapeauté la médiation permettant aux Mauritaniens de trouver un consensus avant le scrutin.
Sans surprise non plus, Rabat enverra son Premier ministre. Le Maroc est effectivement un des rares pays à avoir soutenu le général après son putsch, il y a un an.
Côté occidental, c'est une représentation a minima qui s'annonce. Pour des raisons de vacances, assurent certains diplomates... Plusieurs pays comme les Etats-Unis qui n'ont jamais caché leur refus du coup d'Etat se limiteront à une représentation via leur ambassadeur. Côté européen, c'est le président du Sénat espagnol et le chef de délégation à Nouakchott qui s'afficheront.
Alain Joyandet, le secrétaire d'Etat à la Coopération est l'émissaire désigné par Paris. La position de la France, très dure au départ vis à vis de l'ex-putschiste, a évolué au fil des mois jusqu'à être perçue comme favorable au nouveau président aux yeux de nombreux Mauritaniens.
source : Radio France Internationale
C'est le stade olympique que le général Abdel Aziz a choisi pour célébrer son investiture. Un lieu plus populaire que le palais des Congrès, à l'image de sa campagne, qui lui a valu le surnom de président des pauvres.
La liste des personnalités invitées est longue, mais finalement peu de chefs d'Etat feront le déplacement. Mardi soir 4 août, seuls les présidents voisins du Mali et du Sénegal avaient confirmé leur arrivée. Le déplacement d'Abdoulaye Wade sonne comme une évidence ; c'est lui en effet qui a chapeauté la médiation permettant aux Mauritaniens de trouver un consensus avant le scrutin.
Sans surprise non plus, Rabat enverra son Premier ministre. Le Maroc est effectivement un des rares pays à avoir soutenu le général après son putsch, il y a un an.
Côté occidental, c'est une représentation a minima qui s'annonce. Pour des raisons de vacances, assurent certains diplomates... Plusieurs pays comme les Etats-Unis qui n'ont jamais caché leur refus du coup d'Etat se limiteront à une représentation via leur ambassadeur. Côté européen, c'est le président du Sénat espagnol et le chef de délégation à Nouakchott qui s'afficheront.
Alain Joyandet, le secrétaire d'Etat à la Coopération est l'émissaire désigné par Paris. La position de la France, très dure au départ vis à vis de l'ex-putschiste, a évolué au fil des mois jusqu'à être perçue comme favorable au nouveau président aux yeux de nombreux Mauritaniens.
source : Radio France Internationale