
Ancien membre du Comité Militaire de Salut National et Président du Collectif des Anciens et Retraités des Forces Armées et de Sécurité (COF)
Originaire de l’extrémité sud de la façade nord-ouest de l’ensemble mauritanien, le capitaine Breyka Oul M’Bareck constitue une référence de cette élite militaire mauritanienne qui sait manier habilement les armes, le discours politique et l’engagement social, Formé dans l’école militaire de Cöetquidan/ Saint Cyr en France, ayant ensuite passé son application à l’école d’application des armes de combat EAAC en Algérie d’où il est sorti major de la promotion de l’artillerie Sol-Sol, avec les félicitations de l’ancien Président de la République Feu Houari Boumedienne à Batna.
C’est ainsi que durant la guerre du Sahara l’homme s’est forgé, une réputation de fin stratège capable de mettre en déroute l’ennemi au premier contact, ce qui lui valu deux citations de guerre. Il est ainsi considéré, de l’avis général, comme l’un des plus valeureux officiers de notre armée.
Après l’arrivée au pouvoir des forces armées, le 10/07/1978, et en dépit du rôle prépondérant qu’il assuma dans cette prise de pouvoir, il en fut injustement écarté. Il fallut attendre l’arrivée du CMSN sous l’impulsion du Lieutenant Colonel Mohamed Khouna Ould Haidalla pour que justice lui soit rendue.
A partir de ce moment, on lui confiera la formation des cadres subalternes de l’armée nationale au Centre d’instruction de l’armée nationale de Rosso. Ensuite il assuma successivement les responsabilités de Commandant Adjoint OPS 1ere Région militaire de Nouadhibou, Commandant du groupement autonome Blindé GABAN à F’Dérick, Commandant de la 2eme région militaire de F’Dérick, Commandant de la 5 eme Région militaire Néma et enfin Commandant de la 6 eme région militaire Nouakchott. A partir de ce moment, on lui confia la Direction régionale des structures d’éducation des masses à Nouakchott. Malgré les tentatives de certains intellectuels et hommes politique de ramener le concept des SEM à une simple structure d’embrigadement des populations, notre homme a su, par ces capacités politiques et organisationnelles, d’en faire un instrument dédié à la gestion des affaires de la citée par les populations elles même et leur préparation à l’exercice effectif de la démocratie. Parmi les illustres personnalités qui ont profité de cette expérience figure l’historien et politologue Feu Saidou Kane, Feu Haji Ould Sidina, le Professeur Cheikh Saad Bouh Camara, l’ancien ministre Islmou Ould Mohamed, le journaliste Mohamed Ould Babeta, professeur Dié Bâ, feu Sidi Mohamed Ould Abass, le maire de Kaédi Sow Moussa dit Tioumbé, le professeur Mohamed Ould Heimer etc.
Ces hommes et ces femmes et beaucoup d’autres qui n’ont pu être cités ont su par leur engagement transformer ces structures d’éducation des masses, en outil efficace pour l’éducation, l’alphabétisation, la préservation de l’environnement, l’amélioration de la cohabitation entre les populations en les préparant à assumer leur rôle de citoyens. Mais le plus frappant dans le parcours de l’Homme est qu’il est le seul mauritanien à avoir été cité dans une prêche de Feu Bouddah Ould Bousseiri, qui le félicitait pour son courage et son patriotisme.
La constance de son engagement politique l’amènera naturellement à soutenir le mouvement rectificatif du 8 août 2008 à travers la mobilisation de ses différents réseaux qui lui sont restés fidèles envers et contre toutes les pesanteurs. Son combat pour les droits de l’homme lui vaudra d’être élu parmi les membres de la commission des Droits de l’Homme. Réagissant au sort des retraités de nos forces armées et de sécurité qui vivent une situation économique et sociale très difficile, il créa un puissant collectif (COF) destiné à améliorer leur situation financière, faciliter la reinsertion de ceux qui sont aptes dans différentes filières, poser le problème de ceux qui ont quitté les forces armées et qui ne bénéficient pas de pensions pour différentes raisons et enfin les organiser à pouvoir servir si besoin en était à la défense de l’intégrité du pays. Enfin, notre homme en fin stratège produit des analyses et des réflexions sur la situation du pays face à la nouvelle menace que constitue le terrorisme et l’extrémisme violent. A cet effet, il a publié, à la veille du débat national sur le terrorisme et l’extrémisme, un document intitulé « Les raisons qui justifient le droit pour notre pays de se défendre contre l’extrémisme violent », un document qui constitue, à mon humble avis, une référence dans la définition du risque et des moyens nécessaires pour y faire face.
Mohamed Dogui
L'entretien est disponible à ce lien :
Source: Mohamed Dogui
Originaire de l’extrémité sud de la façade nord-ouest de l’ensemble mauritanien, le capitaine Breyka Oul M’Bareck constitue une référence de cette élite militaire mauritanienne qui sait manier habilement les armes, le discours politique et l’engagement social, Formé dans l’école militaire de Cöetquidan/ Saint Cyr en France, ayant ensuite passé son application à l’école d’application des armes de combat EAAC en Algérie d’où il est sorti major de la promotion de l’artillerie Sol-Sol, avec les félicitations de l’ancien Président de la République Feu Houari Boumedienne à Batna.
C’est ainsi que durant la guerre du Sahara l’homme s’est forgé, une réputation de fin stratège capable de mettre en déroute l’ennemi au premier contact, ce qui lui valu deux citations de guerre. Il est ainsi considéré, de l’avis général, comme l’un des plus valeureux officiers de notre armée.
Après l’arrivée au pouvoir des forces armées, le 10/07/1978, et en dépit du rôle prépondérant qu’il assuma dans cette prise de pouvoir, il en fut injustement écarté. Il fallut attendre l’arrivée du CMSN sous l’impulsion du Lieutenant Colonel Mohamed Khouna Ould Haidalla pour que justice lui soit rendue.
A partir de ce moment, on lui confiera la formation des cadres subalternes de l’armée nationale au Centre d’instruction de l’armée nationale de Rosso. Ensuite il assuma successivement les responsabilités de Commandant Adjoint OPS 1ere Région militaire de Nouadhibou, Commandant du groupement autonome Blindé GABAN à F’Dérick, Commandant de la 2eme région militaire de F’Dérick, Commandant de la 5 eme Région militaire Néma et enfin Commandant de la 6 eme région militaire Nouakchott. A partir de ce moment, on lui confia la Direction régionale des structures d’éducation des masses à Nouakchott. Malgré les tentatives de certains intellectuels et hommes politique de ramener le concept des SEM à une simple structure d’embrigadement des populations, notre homme a su, par ces capacités politiques et organisationnelles, d’en faire un instrument dédié à la gestion des affaires de la citée par les populations elles même et leur préparation à l’exercice effectif de la démocratie. Parmi les illustres personnalités qui ont profité de cette expérience figure l’historien et politologue Feu Saidou Kane, Feu Haji Ould Sidina, le Professeur Cheikh Saad Bouh Camara, l’ancien ministre Islmou Ould Mohamed, le journaliste Mohamed Ould Babeta, professeur Dié Bâ, feu Sidi Mohamed Ould Abass, le maire de Kaédi Sow Moussa dit Tioumbé, le professeur Mohamed Ould Heimer etc.
Ces hommes et ces femmes et beaucoup d’autres qui n’ont pu être cités ont su par leur engagement transformer ces structures d’éducation des masses, en outil efficace pour l’éducation, l’alphabétisation, la préservation de l’environnement, l’amélioration de la cohabitation entre les populations en les préparant à assumer leur rôle de citoyens. Mais le plus frappant dans le parcours de l’Homme est qu’il est le seul mauritanien à avoir été cité dans une prêche de Feu Bouddah Ould Bousseiri, qui le félicitait pour son courage et son patriotisme.
La constance de son engagement politique l’amènera naturellement à soutenir le mouvement rectificatif du 8 août 2008 à travers la mobilisation de ses différents réseaux qui lui sont restés fidèles envers et contre toutes les pesanteurs. Son combat pour les droits de l’homme lui vaudra d’être élu parmi les membres de la commission des Droits de l’Homme. Réagissant au sort des retraités de nos forces armées et de sécurité qui vivent une situation économique et sociale très difficile, il créa un puissant collectif (COF) destiné à améliorer leur situation financière, faciliter la reinsertion de ceux qui sont aptes dans différentes filières, poser le problème de ceux qui ont quitté les forces armées et qui ne bénéficient pas de pensions pour différentes raisons et enfin les organiser à pouvoir servir si besoin en était à la défense de l’intégrité du pays. Enfin, notre homme en fin stratège produit des analyses et des réflexions sur la situation du pays face à la nouvelle menace que constitue le terrorisme et l’extrémisme violent. A cet effet, il a publié, à la veille du débat national sur le terrorisme et l’extrémisme, un document intitulé « Les raisons qui justifient le droit pour notre pays de se défendre contre l’extrémisme violent », un document qui constitue, à mon humble avis, une référence dans la définition du risque et des moyens nécessaires pour y faire face.
Mohamed Dogui
L'entretien est disponible à ce lien :
Source: Mohamed Dogui