
Le président de la Cour des Comptes, M. Sow Adama Samba a animé, hier, au siège de son institution, une conférence de presse au cours de laquelle, il a éclairé l’opinion publique sur le contrôle de l’exécution des lois de finances et celui de la gestion.
L’exposé était axé sur le Contrôle de l’exécution des lois de finances et le Contrôle de la gestion.
Soulignant que «les prévisions de recettes s’élevaient à 248.051.000.000 UM et les réalisations ont atteint 244.524.334.231 UM soit 98% des prévisions, le président de la Cour des Comptes, M. Sow Adama Samba précisera que «ces prévisions en dépenses étaient chiffrées à 248.051.000.000 UM alors que les exécutions ont été à hauteur de 209.376.209.199 UM soit 84,4%. Ce qui a permis d’enregistrer un excédent des recettes effectives par rapport aux dépenses exécutées qui se chiffre à 36.025.632.333 UM».
«Cet excédent provient des ressources financières exceptionnelles issues des revenus pétroliers et de l’allégement d’une grande partie de la dette publique», dira-t-il.
Par ailleurs, il a indiqué qu’en matière de recommandations, la Cour des Comptes a souligné «la nécessité de poursuivre la décentralisation de la fonction de comptable pour rendre plus efficace celle de l’ordonnancement ; la transparence dans la gestion par le respect des textes régissant la commande publique notamment ceux relatifs aux marchés publics ; la refonte du cadre normatif par l’homogénéisation de la nomenclature budgétaire de l’ensemble des dépenses publiques ; l’application stricte des dispositions du décret n°90.118 du 19 août 1990 fixant la composition, l’organisation et le fonctionnement des organes délibérants des établissements publics».
De même qu’il précisera qu’«afin de mettre un terme aux avantages indus aux présidents et aux membres des conseils d’administration». Puis d’ajouter: «Je dois souligner que cette recommandation de la Cour a été entendue par le gouvernement car un projet de décret visant à harmoniser les avantages du président et des membres des conseils d’administration a été pris récemment en Conseil des ministres.»
Source: ANI
L’exposé était axé sur le Contrôle de l’exécution des lois de finances et le Contrôle de la gestion.
Soulignant que «les prévisions de recettes s’élevaient à 248.051.000.000 UM et les réalisations ont atteint 244.524.334.231 UM soit 98% des prévisions, le président de la Cour des Comptes, M. Sow Adama Samba précisera que «ces prévisions en dépenses étaient chiffrées à 248.051.000.000 UM alors que les exécutions ont été à hauteur de 209.376.209.199 UM soit 84,4%. Ce qui a permis d’enregistrer un excédent des recettes effectives par rapport aux dépenses exécutées qui se chiffre à 36.025.632.333 UM».
«Cet excédent provient des ressources financières exceptionnelles issues des revenus pétroliers et de l’allégement d’une grande partie de la dette publique», dira-t-il.
Par ailleurs, il a indiqué qu’en matière de recommandations, la Cour des Comptes a souligné «la nécessité de poursuivre la décentralisation de la fonction de comptable pour rendre plus efficace celle de l’ordonnancement ; la transparence dans la gestion par le respect des textes régissant la commande publique notamment ceux relatifs aux marchés publics ; la refonte du cadre normatif par l’homogénéisation de la nomenclature budgétaire de l’ensemble des dépenses publiques ; l’application stricte des dispositions du décret n°90.118 du 19 août 1990 fixant la composition, l’organisation et le fonctionnement des organes délibérants des établissements publics».
De même qu’il précisera qu’«afin de mettre un terme aux avantages indus aux présidents et aux membres des conseils d’administration». Puis d’ajouter: «Je dois souligner que cette recommandation de la Cour a été entendue par le gouvernement car un projet de décret visant à harmoniser les avantages du président et des membres des conseils d’administration a été pris récemment en Conseil des ministres.»
Source: ANI