
Hanefi à sa sortie de prison (photo ANI)
Le journaliste mauritanien Hanavi Ould Dehah, directeur du site d'information "Taqadoumy" détenu depuis huit mois notamment pour "incitation à la rébellion", a été remis en liberté vendredi à Nouakchott, a constaté le correspondant de l'AFP.
La détention de ce journaliste avait suscité de nombreuses protestations nationales et internationales.
Il a bénéficié d'une remise de peine décidée par le chef de l'Etat, Mohamed Ould Abdel Aziz, en faveur d'une centaine de prisonniers de droit commun à l'occasion du Mouloud, qui commémore la naissance du prophète Mahomet.
Cette mesure a été annoncée vendredi dans l'enceinte de la prison civile de Nouakchott en présence d'officiels mauritaniens dont le ministre de l'Intérieur, Mohamed Ould R'Zeizim.
Hanavi Ould Dehah, arrêté et placé en détention provisoire fin juin 2009, avait d'abord été condamné en août à six mois de prison ferme pour "atteinte aux bonnes moeurs". Après avoir purgé cette peine, il avait été maintenu en prison. Début février, il avait été rejugé et de nouveau condamné, cette fois à deux ans de prison ferme pour "incitation à la rébellion, outrage contre un homme politique et atteinte aux bonnes moeurs".
Reporters sans frontières (RSF) avait dénoncé en janvier son maintien en détention, le jugeant "totalement inacceptable et scandaleux".
Source: le monde
La détention de ce journaliste avait suscité de nombreuses protestations nationales et internationales.
Il a bénéficié d'une remise de peine décidée par le chef de l'Etat, Mohamed Ould Abdel Aziz, en faveur d'une centaine de prisonniers de droit commun à l'occasion du Mouloud, qui commémore la naissance du prophète Mahomet.
Cette mesure a été annoncée vendredi dans l'enceinte de la prison civile de Nouakchott en présence d'officiels mauritaniens dont le ministre de l'Intérieur, Mohamed Ould R'Zeizim.
Hanavi Ould Dehah, arrêté et placé en détention provisoire fin juin 2009, avait d'abord été condamné en août à six mois de prison ferme pour "atteinte aux bonnes moeurs". Après avoir purgé cette peine, il avait été maintenu en prison. Début février, il avait été rejugé et de nouveau condamné, cette fois à deux ans de prison ferme pour "incitation à la rébellion, outrage contre un homme politique et atteinte aux bonnes moeurs".
Reporters sans frontières (RSF) avait dénoncé en janvier son maintien en détention, le jugeant "totalement inacceptable et scandaleux".
Source: le monde