
Photo: AFP/Issouf Sanogo
Les Ivoiriens se sont rendus en masse et dans le calme aux urnes pour le premier tour de l'élection présidentielle destinée à tourner la page sur des années d'instabilité en Côte d'Ivoire. Près de 6 millions d'électeurs étaient appelés à choisir leur chef d'État, cinq ans après la fin officielle du mandat du président sortant Laurent Gbagbo.
Ils espèrent que ce scrutin mettra un terme à plus d'une décennie de chaos et marquera la réconciliation du pays, divisé entre le nord, aux mains des rebelles depuis le putsch manqué de 2002, et le sud, dirigé par Gbagbo.
Parmi les 13 candidats s'opposant au président sortant figurent l'ancien président Henri Konan Bédié, renversé lors d'un coup d'État en 1999, et l'ancien premier ministre Alassane Ouattara, très populaire dans le nord.
Les résultats préliminaires seront annoncés d'ici trois jours.
« Pour moi, ce vote signifie la paix. C'est pour cela que nous avons pris les armes il y a huit ans. Maintenant, c'est fini », a dit un ancien rebelle, après avoir voté à Bouaké, bastion rebelle du nord du pays.
Une élection qui suscite espoir et crainte
Bien qu'aucun incident majeur ne soit venu perturber la campagne, plusieurs craignent que l'annonce des résultats déclenche une nouvelle période de violence. Certains Ivoiriens, qui appréhendent émeutes, affrontements et pillages, ont fait des réserves de vivres et d'essence.
« Les résultats de l'élection seront probablement contestés et le second tour, fixé au 28 novembre, pourrait être repoussé », note Rolake Akinola, experte de l'Afrique de l'Ouest à l'Eurasia Group.
Face aux risques de contestations, le premier ministre, le nordiste Guillaume Soro, a appelé samedi les candidats à accepter les résultats.
À l'approche des élections, les forces de sécurité ont été déployées dans le pays. Plus de 9000 soldats de l'ONU chargés du maintien de la paix sont aussi sur le qui-vive. Ils sont épaulés par les militaires français de la force Licorne.
« Bien sûr qu'il y aura de la violence; quand les gens verront que leur candidat ne l'a pas emporté, ils protesteront. C'est normal », a estimé un électeur qui attendait pour voter dans la capitale, Abidjan. « Mais je pense que ça ira. Ce dont nous avons besoin maintenant, c'est d'un président élu démocratiquement qui sorte le pays de cette crise. »
Radio-Canada.ca avec
Agence France Presse, Associated Press et Reuters
Ils espèrent que ce scrutin mettra un terme à plus d'une décennie de chaos et marquera la réconciliation du pays, divisé entre le nord, aux mains des rebelles depuis le putsch manqué de 2002, et le sud, dirigé par Gbagbo.
Parmi les 13 candidats s'opposant au président sortant figurent l'ancien président Henri Konan Bédié, renversé lors d'un coup d'État en 1999, et l'ancien premier ministre Alassane Ouattara, très populaire dans le nord.
Les résultats préliminaires seront annoncés d'ici trois jours.
« Pour moi, ce vote signifie la paix. C'est pour cela que nous avons pris les armes il y a huit ans. Maintenant, c'est fini », a dit un ancien rebelle, après avoir voté à Bouaké, bastion rebelle du nord du pays.
Une élection qui suscite espoir et crainte
Bien qu'aucun incident majeur ne soit venu perturber la campagne, plusieurs craignent que l'annonce des résultats déclenche une nouvelle période de violence. Certains Ivoiriens, qui appréhendent émeutes, affrontements et pillages, ont fait des réserves de vivres et d'essence.
« Les résultats de l'élection seront probablement contestés et le second tour, fixé au 28 novembre, pourrait être repoussé », note Rolake Akinola, experte de l'Afrique de l'Ouest à l'Eurasia Group.
Face aux risques de contestations, le premier ministre, le nordiste Guillaume Soro, a appelé samedi les candidats à accepter les résultats.
À l'approche des élections, les forces de sécurité ont été déployées dans le pays. Plus de 9000 soldats de l'ONU chargés du maintien de la paix sont aussi sur le qui-vive. Ils sont épaulés par les militaires français de la force Licorne.
« Bien sûr qu'il y aura de la violence; quand les gens verront que leur candidat ne l'a pas emporté, ils protesteront. C'est normal », a estimé un électeur qui attendait pour voter dans la capitale, Abidjan. « Mais je pense que ça ira. Ce dont nous avons besoin maintenant, c'est d'un président élu démocratiquement qui sorte le pays de cette crise. »
Radio-Canada.ca avec
Agence France Presse, Associated Press et Reuters