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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Vingt ans après sa libération, Mandela vaut très cher


Objets à l’effigie de Mandela présentés le 5 février 2010 dans une boutique de Johannesbourg Le visage du premier président noir d’Afrique du Sud sourit sur des T-shirts, des drapeaux, des badges qui parsèment les étals judicieusement positionn
Objets à l’effigie de Mandela présentés le 5 février 2010 dans une boutique de Johannesbourg Le visage du premier président noir d’Afrique du Sud sourit sur des T-shirts, des drapeaux, des badges qui parsèment les étals judicieusement positionn
Le visage du premier président noir d'Afrique du Sud sourit sur des T-shirts, des drapeaux, des badges qui parsèment les étals judicieusement positionnés aux arrêts des autocars de touristes parcourant l'immense township au sud de Johannesburg.

Sur les trottoirs de la fameuse rue Vilikazi, où vécut Nelson Mandela dans une modeste maisonnette de Soweto, les marchands à la sauvette proposent aux visiteurs une incroyable déclinaison d'objets à l'effigie du héros de la lutte anti-apartheid.

Le visage du premier président noir d'Afrique du Sud sourit sur des T-shirts, des drapeaux, des badges qui parsèment les étals judicieusement positionnés aux arrêts des autocars de touristes parcourant l'immense township au sud de Johannesburg.

Kgomotoso Mahlasela, installé juste en face de la maison transformée en musée, offre même des bustes de plâtre de l'icône planétaire, hâtivement recouverts d'une peinture dorée ou argentée.

"Les gens de la maison de Mandela disent que son image est protégée par une licence d'exploitation et que nous ne sommes pas supposés la vendre", dit le jeune homme de 25 ans. "Il faut d'abord obtenir la permission."

Mais Kgomotoso Mahlasela ne s'en est jamais inquiété. Le seul objet qu'on lui ait demandé de retirer fut un grand tableau de la main de son oncle, un portrait du héros que l'artiste a fini par céder à un musée proche.

Pour le jeune marchand, qui réalise un profit de 200% sur les badges vendus 30 rands (moins de quatre dollars US, ou de trois euros), l'image de Madiba, le nom de clan de l'ancien prisonnier politique le plus connu de la planète, "devrait appartenir à tout le monde parce qu'il est notre icône".

Et d'ajouter: "Nous vendons ces objets aux gens du monde entier, c'est eux qui veulent l'image de Mandela."

La Fondation Mandela, qui poursuit l'oeuvre du nonagénaire envers les enfants et l'éducation, se débat pourtant pour éviter les dérapages.

L'actrice sud-africaine Charlize Theron, le président congolais Denis Sassou Nguesso ou encore des escrocs du courriel espérant faire fortune en alliant le nom de Mandela au Mondial de foot 2010 en Afrique du Sud, tous l'ont appris à leurs dépens: la marque Nelson Mandela n'est pas à vendre.

"Tout abus est sanctionné", affirme Sello Hatang, de la Fondation établie par Mandela lorsqu'il s'est retiré de la vie politique en 1999. "Dès que nous décelons un problème, nous intervenons."

Les abus "portent atteinte à sa réputation et ternissent l'image des organisations qu'il a fondées", explique-t-il.

C'est une tâche sans fin. Le nonagénaire à la santé fragile a beau se tenir de plus en plus à l'écart de la vie publique, il est révéré dans le monde entier pour les valeurs universelles qu'il incarne, de pardon et de réconciliation.

Son nom se glisse partout, du dépôt de pièces automobile "Mandela Auto Body Parts" à Port Elizabeth, sur l'océan Indien en Afrique du Sud, jusqu'au "Madiba Restaurant" à New York, aux Etats-Unis.

Aucune information n'est disponible sur l'argent réalisé grâce aux droits d'exploitation. Mais la Fondation décline sur son site internet la liste des fraudes, à laquelle n'échappent ni célébrités, ni offices publics.

En octobre, Charlize Theron s'est fait épingler pour avoir mis aux enchères une rencontre avec Madiba lors d'une levée de fonds à des fins caritatives, sans en avoir référé à son entourage.

Le même mois, le président congolais se faisait remettre en place pour "abus flagrant du nom de M. Mandela", prétendu signataire d'une préface à son autobiographie.

La Fondation, elle, s'en tient à une simple philosophie. Pour Sello Hatang, "ce que nous essayons de faire, c'est que son nom soit utilisé pour faire le bien."



Source: AFP
Mercredi 10 Février 2010 - 17:27
Mercredi 10 Février 2010 - 17:55
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