La tension est montée entre le pouvoir issu du coup d’Etat du 6 août 2008 et les forces politiques anti-putsch, au lendemain de plusieurs manifestations simultanées organisées jeudi à différents endroits de Nouakchott et violemment réprimées par la Police anti-émeute.
Les manifestants, des jeunes dans leur écrasante majorité, militants et sympathisants du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD, favorable au président renversé Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi), et du Rassemblement des forces démocratiques (RFD, principale formation de l’opposition avant le putsch) dénonçaient l’agenda électoral "unilatéral" du pouvoir militaire prévoyant un scrutin présidentiel le 6 juin prochain.
En tête de ces marches se tenaient le président de l’Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir et le chef de file institutionnel de l’opposition, Ahmed Ould Daddah. Parallèlement à ces affrontements de Nouakchott, rappelle-t-on, Dakar abrite depuis jeudi des pourparlers entre les protagonistes de la crise mauritanienne dans le cadre d’une médiation sénégalaise soutenue par l'Union africaine (UA) et le Groupe de contact international sur la Mauritanie (GCIM).
Jusque-là, le camp du général Mohamed Ould Abdel Aziz, chef de la junte qui a renversé le pouvoir de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi en août 2008 et candidat à la présidentielle du 6 juin prochain, s'oppose à tout report de cette échéance.
Source: CRIDEM
Les manifestants, des jeunes dans leur écrasante majorité, militants et sympathisants du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD, favorable au président renversé Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi), et du Rassemblement des forces démocratiques (RFD, principale formation de l’opposition avant le putsch) dénonçaient l’agenda électoral "unilatéral" du pouvoir militaire prévoyant un scrutin présidentiel le 6 juin prochain.
En tête de ces marches se tenaient le président de l’Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir et le chef de file institutionnel de l’opposition, Ahmed Ould Daddah. Parallèlement à ces affrontements de Nouakchott, rappelle-t-on, Dakar abrite depuis jeudi des pourparlers entre les protagonistes de la crise mauritanienne dans le cadre d’une médiation sénégalaise soutenue par l'Union africaine (UA) et le Groupe de contact international sur la Mauritanie (GCIM).
Jusque-là, le camp du général Mohamed Ould Abdel Aziz, chef de la junte qui a renversé le pouvoir de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi en août 2008 et candidat à la présidentielle du 6 juin prochain, s'oppose à tout report de cette échéance.
Source: CRIDEM