Liste de liens

Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Yahya ould Waghf, président du parti ADIL


Yahya ould Waghf, président du parti ADIL

            « ll n’y a pas de concertation au sein de la majorité présidentielle »





Ancien Premier ministre, Yahya Ould Waghf est aujourd’hui un acteur politique incontournable de la scène politique national. Il préside le parti ADIL qui, après avoir séjourné un moment au sein de la Coordination des partis de l’Opposition, a signé un accord politique en décembre dernier, un accord politique avec la Coalition des partis de la majorité.

Mais la mise en œuvre des réformes contenues dans cet accord tardent à venir. Pour parler de cette question et de bien d’autres, l’ancien Premier ministre a bien voulu répondre à nos questions dans cette interview exclusive.

Le Véridique : Monsieur le Président, il y a quelques mois votre parti a rejoint la majorité présidentielle. Quel bilan peut-on faire de cette alliance ?



Yahya Ould Waghf : Je vous remercie de m’avoir posé cette question. Comme j’ai eu à le confirmer à plusieurs reprises, au niveau d’Adil, nous avons choisi une démarche de rapprochement, de concertation depuis les élections de juillet 2009. Cette démarche a été orientée vers un rapprochement entre le pouvoir et l’opposition à un moment donné. Finalement, nous avons décidé de rentrer en négociation directement avec la majorité puisque nous pensons que pour qu’il y ait cette atmosphère détendue que nous souhaitons, il faut qu’il y ait des ouvertures de la part du pouvoir et également des ouvertures de la part de l’opposition.

Depuis que cet accord a été signé, il n’y a pas eu d’avancée dans sa mise en œuvre. Je ne peux que regretter cela. Je ne peux que réitérer notre demande de mise en œuvre de cet accord en particulier l’ouverture d’un dialogue constructif entre le pouvoir et l’opposition parce que l’essence même de cet accord c’est un dialogue politique entre les différents acteurs. Cet accord a abouti à un certain nombre d’output tels que le code électoral, le renforcement de la démocratie, le renforcement de l’Etat et sa neutralité par rapport aux acteurs politiques.

Le Véridique : Depuis votre intégration de la majorité, vous n’avez pas été reçu par le président de la République ?


Yahya Ould Waghf : A notre niveau, nous avons demandé à ce que nous ayons le contact avec le président de la République. Nous pensons que c’est important parce que les réformes demandées ne peuvent être décidées que par lui-même. C’est pourquoi, nous pensons qu’il est important qu’on puisse se voir et en discuter. Je pense aussi que le président de la République doit, non seulement accorder audience au président d’ADIL mais aussi à tous les chefs de parti politique pour donner une réelle impulsion à ce dialogue politique. Il ne s’agit pas d’un problème propre à ADIL, mais d’un problème national qui concerne tous les partis politiques. C’est dire que notre demande d’audience n’est pas restrictive.

Le Véridique : Dans une déclaration récente, votre parti a indiqué qu’il n’est pas prêt à défendre les erreurs du gouvernement. Est-ce dire que vous prenez vos distances par rapport à votre camp de la majorité ?


Yahya Ould Waghf : Pour corriger, je n’ai jamais fait de déclaration dans ce sens. Certain sites prétendant se baser sur je ne sais quelle source, me l’ont fait dire.En réalité, ce que j’ai toujours dit, c’est que ADIL a signé un accord politique avec la majorité et à ce titre notre souhait c’est de voir la mise en œuvre de cet accord. Je n’ai jamais évoqué la question de soutien ou de non soutien au gouvernement.

Le Véridique : Pourtant des signes d’incompréhension pour ne pas dire de divorce, sont perceptibles. A titre d’exemple votre absence de l’accueil réservé au président de la République à Tidjikja ?

Yahya Ould Waghf : Il n’en est absolument rien. Au niveau de ADIL, nous pensons qu’il y a un dialogue politique pressent qui n’a pas eu lieu. Tant qu’il n’a eu lieu, nous ne serons pas à l’aise.

Le Véridique : Quel commentaire faites-vous de la cooptation par l’UPR de l’un de vos chefs de file au Guidimagha, en l’occurrence Soumaré Oumar et de son groupe politique ?


Yahya Ould Waghf
: Je ne pense pas que cela a besoin de commentaire. Nous sommes un parti politique qui appartient à la majorité et nous sommes censés être globalement un soutien au président de la République. Je pense que comme méthode… A leur place je n’aurai pas agi de la même manière. Bon, mais visiblement ce tour inamical a été joué à d’autres partenaires de la majorité comme le PRDR et à d’autres membres. Logiquement, cette méthode n’est pas courtoise.

Le Véridique : Votre parti a exprimé son soutien à la jeunesse du 25 février. Est-ce dire que vous partagez les revendications de cette jeunesse ?

Yahya Ould Waghf
: Nous sommes suffisamment majeur pour exprimer de manière directe et claire ce que nous pensons. Personne ne peut dire qu’il est contre les jeunes, ni contre les réformes qu’ils réclament puisque nous-mêmes revendiquons des réformes. Nous avons clairement dit ce que la majorité des mauritaniens pense, à savoir que ces jeunes ne doivent pas être réprimés, que les journalistes ne doivent pas non être réprimés et que les solutions sécuritaires ne sont plus efficaces pour des pays comme le nôtre.

Le Véridique : D’aucuns estiment que pour résoudre les problèmes que vit le pays, il faut constituer un gouvernement élargi ou un gouvernement d’union nationale. Pensez-vous que cela soit d’actualité aujourd’hui ?


Yahya Ould Waghf
: Je ne fais pas partie de ceux qui accordent beaucoup d’importance au gouvernement ou aux personnes qui y seront car cela ne change pas grand-chose. Ce qui est important, c’est une volonté politique. Si le président de la République a une volonté politique d’ouverture et de réformes, le gouvernement qu’il mettra en place va mettre en œuvre ces réformes. Le changement de personnes n’a aucune importance. Ce qui est important c’est d’amorcer le dialogue politique, d’instaurer la concertation.

C’est bien qu’il y ait un gouvernement qui soit issue de la classe politique mais il appartient au président d’élargir la sphère de la majorité à tout le monde ou de la restreindre. Le plus important, c’est que le président de la République ait la volonté d’aller vers l’avant, de concéder plus d’ouverture démocratique par en exemple d’ouvrir réellement les médias.

Cette ouverture annoncée depuis plus d’un an, n’est toujours pas effective. Il faut que l’Etat soit neutre et il faut faire en sorte que les hommes et les femmes de ce pays puissent opérer leur choix politiques librement, sans contrainte aucune. Si le président de la République arrive à manifester cette volonté et à la mettre en œuvre, le gouvernement qu’il choisira suivra. L’opposition, durant la période où j’y étais, n’a jamais demandé à faire partie du gouvernement, n’a jamais demandé un partage du pouvoir et si elle le faisait, elle aura tort de le faire. Ce qu’elle peut exiger, c’est un dialogue politique, une ouverture et que l’Etat soit impartial.

Le Véridique : Le Premier ministre a récemment reçu en audience certains chefs de parti politique en vue de l’amorce d’un dialogue. Avez-vous été contacté dans ce cadre et quelles sont, à votre avis, les conditions à réunir pour la réussite du dialogue politique en Mauritanie ?


Yahya Ould Waghf : J’ai été reçu par le Premier ministre et contrairement à ce que certains sites ont écrit, la rencontre était fructueuse. Au cours de cette audience, le Premier ministre a exprimé sa disponibilité et celle du gouvernement à réunir la classe politique autour d’un ordre du jour à définir en commun accord, en insistant sur la question du code électoral à la veille des élections législatives. Sur ce plan-là, je lui ai fait part de mes appréciations. Je lui aie dit que cela est important et qu’il faut que cela se transforme en acte. Je lui ai rappelé que ce qu’il nous faut maintenant ce sont des actes concrets. Nous avons aussi évoqué la question de la majorité. Dans ce cadre, je lui ai dit que celle-ci n’existe pas aujourd’hui parce que les gens ne sont pas associés.

Ce que le Premier ministre semble partagé avec moi. Il n’y a pas de concertation au sein de cette majorité. Ce qui est une mauvaise chose car un gouvernement qui n’a pas une majorité solide ne peut pas gouverner correctement. Au niveau de Adil nous sommes prêts à nous engagés à la seule condition qu’on nous considère comme partenaires et que nos accords sont mis en œuvre.

Le Véridique : Plusieurs pays de la région arabe sont balayés par le vent du changement. Estimez-vous que la Mauritanie sera touchée par ce courant ?

Yahya Ould Waghf : Personne ne peut savoir qui sera touché ou qui ne le sera pas. Quand des nomades comme nous voient le vent venir dans une tente, on a deux choix. Soit on s’accroche à la tente et chacun retient son côté et là on est sûr que si le vent souffle, la tente sera sauvée. L’autre choix, c’est de rester tous assis sans rien faire et auquel cas, si le vent arrive, vous imaginez les dégâts que cela peut faire.

Propos recueillis par Haiba et Saleck Ould Abdallahi



Source : Le Véridique








Dimanche 27 Mars 2011 - 22:18
Dimanche 27 Mars 2011 - 22:24
INFOS AVOMM
Accueil | Envoyer à un ami | Version imprimable | Augmenter la taille du texte | Diminuer la taille du texte



1.Posté par Taarikh le 28/03/2011 09:02
Waghef est un raciste, c'est la cause de l'échec de Sidi

2.Posté par ko le 29/03/2011 18:55
fiche ous le camp ce guignard n' a rien a dire il responsable de tout les malheurs
Aziz devait lui faire manger sont riz avarié

Nouveau commentaire :


Dans la même rubrique :
1 2 3 4 5 » ... 602