
L'article de Mr Mamadou Guissé est une absurdité, laquelle doit sa naissance à l'intellect complexé d'un nègre qui se voile encore la face. Monsieur s'illusionne. Et pour ce faire, il cherche, çà et là, des boucs émissaires pour justifier nos echecs, nos malheurs, mais surtout, notre faiblesse, la faiblesse de la famille noire. Si vous tenez tant à ce que le noir guérisse de ses maux et insuffisances, encourage ou motive-le à les identifier, à les reconnaître, à les admettre, sans complexe, puis à les combattre.
Vous parlez de "déconnexion" entre les intellos mauritaniens de l'étranger et la réalité en Mauritanie, ce qui, à vos yeux (que je suppose myope) expliquerait la léthargie au sein de la famille nègre. Vous croyez sincèrement, en dépit de la persécution dont nous avons été l'objet, qu'il y a plus d'intellos noirs à l'étranger qu'en Mauritanie? Fausse route.
Et de deux: Vous prétendez aussi absurdement que les instruits restés à la maison seraient trop occupés à "joindre les deux bouts" pour pouvoir mieux s'atteler au destin de leur peuple. Dans ce cas, Mr Guissé, comment expliqueriez-vous révoltes et révolutions, ou tout simplement prise de conscience, à travers le monde?
Ce n'est que lorsque le ventre a vraiment faim que l'esprit se révolte. Et si vous attendez d'en finir d'abord avec la queue du diable, de posséder un portable, une télévision, un lit douillet et de vous empiffrer quatre à cinq fois par jour, en plus de vos multiples séances de thé, votre lutte ou révolution, ce n'est pas pour demain. Vous voulez vraiment savoir pourquoi, malgré notre instruction, nos cohabitants continuent de nous mener du bout du nez, et en bateau, en plus de nous faire ramer???
Ce n'est pas parce que nos intellos ou guides seraient à l'étranger; ce n'est pas parce que nous serions trop occupés à chercher de quoi bouffer et nourrir nos multiples progénitures. Non. Tout simplement parce que nous sommes faibles. Faibles psychologiquement, d'abord. N'oubliez pas, Mr Guissé, la force, peu importe le type de force, est avant tout un état d'esprit. Nous ne pesons pas lourds, ni économiquement, ni financièrement, ni politiquement. Et le tout a pour socle la division. En somme, partant de là, nous ne saurions constituer une menace pour les autres. A leurs yeux, et mêmes aux nôtres, nous ne sommes que quantité négligeable, d'où manipulation, exaction et autres abus. Nous sommes si divisés, si indifférents les uns des sorts des autres, si minimisés, qu'aujourd'hui le négro-mauritanien se bat plus pour s'en sortir soi-même que pour en sortir sa communauté, si vous voyez ce que je veux dire. Aussi, toute renaissance doit-elle passer par le rassemblement, l'inter-pénétration, donc l'union.
Tout autre philosophie n'est que faux bruit.
source:
Cheikh-Tijane-B..
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Vous parlez de "déconnexion" entre les intellos mauritaniens de l'étranger et la réalité en Mauritanie, ce qui, à vos yeux (que je suppose myope) expliquerait la léthargie au sein de la famille nègre. Vous croyez sincèrement, en dépit de la persécution dont nous avons été l'objet, qu'il y a plus d'intellos noirs à l'étranger qu'en Mauritanie? Fausse route.
Et de deux: Vous prétendez aussi absurdement que les instruits restés à la maison seraient trop occupés à "joindre les deux bouts" pour pouvoir mieux s'atteler au destin de leur peuple. Dans ce cas, Mr Guissé, comment expliqueriez-vous révoltes et révolutions, ou tout simplement prise de conscience, à travers le monde?
Ce n'est que lorsque le ventre a vraiment faim que l'esprit se révolte. Et si vous attendez d'en finir d'abord avec la queue du diable, de posséder un portable, une télévision, un lit douillet et de vous empiffrer quatre à cinq fois par jour, en plus de vos multiples séances de thé, votre lutte ou révolution, ce n'est pas pour demain. Vous voulez vraiment savoir pourquoi, malgré notre instruction, nos cohabitants continuent de nous mener du bout du nez, et en bateau, en plus de nous faire ramer???
Ce n'est pas parce que nos intellos ou guides seraient à l'étranger; ce n'est pas parce que nous serions trop occupés à chercher de quoi bouffer et nourrir nos multiples progénitures. Non. Tout simplement parce que nous sommes faibles. Faibles psychologiquement, d'abord. N'oubliez pas, Mr Guissé, la force, peu importe le type de force, est avant tout un état d'esprit. Nous ne pesons pas lourds, ni économiquement, ni financièrement, ni politiquement. Et le tout a pour socle la division. En somme, partant de là, nous ne saurions constituer une menace pour les autres. A leurs yeux, et mêmes aux nôtres, nous ne sommes que quantité négligeable, d'où manipulation, exaction et autres abus. Nous sommes si divisés, si indifférents les uns des sorts des autres, si minimisés, qu'aujourd'hui le négro-mauritanien se bat plus pour s'en sortir soi-même que pour en sortir sa communauté, si vous voyez ce que je veux dire. Aussi, toute renaissance doit-elle passer par le rassemblement, l'inter-pénétration, donc l'union.
Tout autre philosophie n'est que faux bruit.
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Cheikh-Tijane-B..
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