
La présidence française de l'Union européenne et un représentant de la Commission européenne ont rencontré, lundi, à Paris le Premier ministre mauritanien désigné par l'armée, Ould Mohamed Laghdaf, deux mois après le putsch du 6 août dernier.
La réunion n'a pas permis de déboucher sur un accord.
"L'Union européenne considère que le coup d'Etat survenu en Mauritanie le 6 août 2008 constitue une violation grave des éléments essentiels (...) de l'Accord de Cotonou", peut-on lire dans un communiqué publié par les autorités françaises.
L'accord de Cotonou, qui lie les Vingt-Sept et les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), prévoit des consultations en cas de violation de l'ordre constitutionnel.
Dans son communiqué, l'Union européenne affirme qu'elle "n'a pas pu noter de propositions satisfaisantes".
"Les propositions et engagements de la partie mauritanienne n'incluent pas une libération immédiate et sans conditions du président légitime et restent dans un cadre fondamentalement non-constitutionnel et illégitime sans perspectives de retour à l'ordre constitutionnel dans le court terme", peut-on lire.
"A ce stade, l'Union européenne a besoin d'entendre le président", ajoute la présidence française, qui accepte toutefois de poursuivre les consultations pendant un mois.
Si aucune solution satisfaisante n'est trouvée pendant cette période, des sanctions pourraient être prises par l'UE.
En attendant, "les activités de coopération en cours seront limitées aux actions à caractère humanitaire ou bénéficiant directement aux populations et à la mise en oeuvre et aux paiements relatifs aux contrats déjà en exécution qui ne peuvent pas être interrompus", conclut la présidence française.
Les Etats-Unis ont imposé vendredi dernier des restrictions de déplacement à l'encontre de certains membres de la junte militaire mauritanienne et du gouvernement.
source:france24
La réunion n'a pas permis de déboucher sur un accord.
"L'Union européenne considère que le coup d'Etat survenu en Mauritanie le 6 août 2008 constitue une violation grave des éléments essentiels (...) de l'Accord de Cotonou", peut-on lire dans un communiqué publié par les autorités françaises.
L'accord de Cotonou, qui lie les Vingt-Sept et les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), prévoit des consultations en cas de violation de l'ordre constitutionnel.
Dans son communiqué, l'Union européenne affirme qu'elle "n'a pas pu noter de propositions satisfaisantes".
"Les propositions et engagements de la partie mauritanienne n'incluent pas une libération immédiate et sans conditions du président légitime et restent dans un cadre fondamentalement non-constitutionnel et illégitime sans perspectives de retour à l'ordre constitutionnel dans le court terme", peut-on lire.
"A ce stade, l'Union européenne a besoin d'entendre le président", ajoute la présidence française, qui accepte toutefois de poursuivre les consultations pendant un mois.
Si aucune solution satisfaisante n'est trouvée pendant cette période, des sanctions pourraient être prises par l'UE.
En attendant, "les activités de coopération en cours seront limitées aux actions à caractère humanitaire ou bénéficiant directement aux populations et à la mise en oeuvre et aux paiements relatifs aux contrats déjà en exécution qui ne peuvent pas être interrompus", conclut la présidence française.
Les Etats-Unis ont imposé vendredi dernier des restrictions de déplacement à l'encontre de certains membres de la junte militaire mauritanienne et du gouvernement.
source:france24