Les nouvelles autorités rassurent ceux qui en doutent encore « que rien ne sera désormais comme avant » tant sur le plan technique, logistique que financier. Le HCE aurait sollicité l’assistance de certains pays favorables à la junte pour faire face aux charges des opérations électorales.
Une CENI remportée et bien oubliée est en cours de création. Déjà, des personnalités ayant participé à la tenue des Etats généraux de la démocratie sont pressenties pour occuper des postes clés au sein de la future CENI.
D’autres mesures seront prises pour crédibiliser les résultats du prochain scrutin. Dans ce cadre, un appel en direction de certains observateurs nationaux et étrangers serait lancé à l’approche de la date « J » pour combler le vide laissé par la non présence des observateurs de l’UE.
Tous les « bobos » doivent être évités pour ne pas ôter à la présidentielle son cachet rectificatif ». Toute cette symphonie politique en cours, défendue bec et ongles par les partisans du non retour à l’avant du 06 août, est battue en brèche par les forces anti-putsch déterminées à contrecarrer le plan de validation du coup d’état militaire.
Le CFD et le FNDD affinent leur stratégie pour barrer la route à la feuille de route. Pour le moment cette stratégie consiste à approfondir l’argumentaire anti-putsch déjà entamé dès le lendemain du coup d’état et qui a un impact sur le plan national et international.
Les poids lourds du FNDD, qui ne s’avouent pas pour autant vaincus, promettent de maintenir la pression sur le front intérieur et extérieur pour ramener l’ordre constitutionnel autrement que par une élection aux allures d’un nouveau putsch, mais cette fois, électoral.
Cependant, que valent dénonciations et contestations de l’opposition face à la machine rectificative dotée de tous les réacteurs pour réussir sa propulsion ? Les menaces de sanction, brandies par l’UE et l’UA, vont-elles durer le temps d’un orage pour se dissiper comme un nuage éphémère ?
Le Général Mohamed Ould Abdel Aziz, en campagne avant l’heure, a balisé le terrain, avalisé sa feuille de route pour préparer un vote plébiscite dans 6 mois. Mais, le chemin reste parsemé d’embûches, dans un contexte où le pouvoir politique mauritanien est pris en otage par l’institution militaire.
Cheikh Tidjane Dia
Le Rénovateur Quotidien
Une CENI remportée et bien oubliée est en cours de création. Déjà, des personnalités ayant participé à la tenue des Etats généraux de la démocratie sont pressenties pour occuper des postes clés au sein de la future CENI.
D’autres mesures seront prises pour crédibiliser les résultats du prochain scrutin. Dans ce cadre, un appel en direction de certains observateurs nationaux et étrangers serait lancé à l’approche de la date « J » pour combler le vide laissé par la non présence des observateurs de l’UE.
Tous les « bobos » doivent être évités pour ne pas ôter à la présidentielle son cachet rectificatif ». Toute cette symphonie politique en cours, défendue bec et ongles par les partisans du non retour à l’avant du 06 août, est battue en brèche par les forces anti-putsch déterminées à contrecarrer le plan de validation du coup d’état militaire.
Le CFD et le FNDD affinent leur stratégie pour barrer la route à la feuille de route. Pour le moment cette stratégie consiste à approfondir l’argumentaire anti-putsch déjà entamé dès le lendemain du coup d’état et qui a un impact sur le plan national et international.
Les poids lourds du FNDD, qui ne s’avouent pas pour autant vaincus, promettent de maintenir la pression sur le front intérieur et extérieur pour ramener l’ordre constitutionnel autrement que par une élection aux allures d’un nouveau putsch, mais cette fois, électoral.
Cependant, que valent dénonciations et contestations de l’opposition face à la machine rectificative dotée de tous les réacteurs pour réussir sa propulsion ? Les menaces de sanction, brandies par l’UE et l’UA, vont-elles durer le temps d’un orage pour se dissiper comme un nuage éphémère ?
Le Général Mohamed Ould Abdel Aziz, en campagne avant l’heure, a balisé le terrain, avalisé sa feuille de route pour préparer un vote plébiscite dans 6 mois. Mais, le chemin reste parsemé d’embûches, dans un contexte où le pouvoir politique mauritanien est pris en otage par l’institution militaire.
Cheikh Tidjane Dia
Le Rénovateur Quotidien