![Abdou DIOUF au Représentant Spécial du Président de la République: les "Etats Généraux" ne correspondent pas à ce qu'attend la Comunauté Internationale Abdou DIOUF au Représentant Spécial du Président de la République: les "Etats Généraux" ne correspondent pas à ce qu'attend la Comunauté Internationale](https://www.avomm.com/photo/art/default/1189828-1546045.jpg?v=1289452927)
Le Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie(OIF), Monsieur Abdou Diouf, a reçu , cette après midi, une délégation du Front dirigée par Monsieur Assane Soumaré, Représentant Spécial du Président de la République en France et composée, outre Monsieur Soumaré, de MM. Ba Haimouth, membre dirigeant du FNDD-France et Abdoullah Ould El Mounir, Porte parole de For-Mauritania et responsable de la Coordination pour le Retour à la légalité en Mauritanie (CRM). Pour Monsieur DIOUF, la Junte est loin du compte quant aux demandes de la Communauté Internationale et ses "Etats Généraux" ne trompent personne. l'OIF veillera à ce que la Communauté Internationale aille au bout de sa logique et soit conséquente dans sa démarche.
Le Secrétaire Général de l'OIF était assisté, lors de cette rencontre qui s'est déroulée au siège parisien de l'Organisation, de MM. Ousmane M’Baye, Conseiller Spécial, Hugo Sada, Délégué à la paix, à la Démocratie et aux droits de l’homme et de Madame Christine Dessouches, Conseillère.
Monsieur Assane Soumaré, était porteur d'un message du Président d la République exprimant la gratitude de la Mauritanie et des forces politiques qui luttent pour la restauration de la Démocratie à l'égard de l'OIF et de son Secrétaire Général. Le Représentant Spécial du Président de la République exposera par la suite, à son hôte, les derniers développements de la situation politique issue du coup d’Etat du 6 Août 2008. Il a particulièrement insisté sur les éléments montrant l’échec des prétendus "Etats Généraux de la Démocratie " organisés par la Junte et dont le seul objectif était de faire entériner la prise du pouvoir par la force en la recouvrant d'un vernis de légitimité.
Monsieur Soumaré a également alerté le Secrétaire Général de l’OIF sur la confiscation des libertés, les atteintes aux droits de l’homme et en particulier sur l’emprisonnement du Premier Ministre et de plusieurs cadres et dirigeants du FNDD sous le couvert fallacieux de lutte sélective contre la « gabegie ».
Il a expliqué comment le front anti-putsch se renforçait chaque jour davantage et était déterminé, tout comme le Président de la République, à mettre en œuvre toutes les voies pacifiques de lutte pour faire échouer le putsch et assurer le retour à la légalité constitutionnelle sous l’égide du Président élu, sans aucun esprit de vengeance et dans le cadre de la concertation entre l’ensemble des forces politiques.
Enfin, Monsieur Soumaré a indiqué que le Président de la République demandait à l’OIF de poursuivre, comme elle l’a fait depuis les premiers jours du putsch, ses efforts pour la mobilisation de la communauté internationale et le maintien de sa position unanime de rejet du coup d’état et l’exercice de toutes les pressions devant conduire au départ de la Junte et au retour à l’ordre constitutionnel issu des élections de mars 2007.
Abdou Diouf réaffirmera la position de l’OIF, tant du point de vue des principes que des actions concrètes qu’elle mène pour le retour à la légalité constitutionnelle et notamment la restauration dans ses fonctions du Président démocratiquement élu.
Il a rappelé que la position de la communauté internationale ainsi que son calendrier étaient très clairs. Il a insisté sur le suivi de ce calendrier pour l’application des mesures préconisées, notamment au niveau de l’Union Africaine et de l’Union Européenne.
Quant aux « Etats Généraux » organisés par la junte et le calendrier qui en ressort, le Secrétaire Général de l'OIF affirme qu'ils ne constituent pas une solution de sortie de crise et ne correspondent pas à ce que la Communauté Internationale attend de la Junte. Il a d’ailleurs insisté sur le danger de l’organisation d’élections de façon unilatérale. Il a demandé à ses conseillers présents, d’assurer un suivi constant, pour le compte de l’OIF, des mesures préconisées par la Communauté Internationale.
Il a rappelé que l’engagement de l’OIF ne souffre d’aucune ambiguïté, parce qu’il s’agit d’une position de principe de soutien à la démocratie et que c’est de là que découle leur action.
Les déclarations de Monsieur Diouf tombent à un moment particulier de la gestion de la crise provoquée par le Coup d’Etat perpétré par le Général Ould Abdel Aziz en Mauritanie le 6 août dernier. La Junte, dirigée par le Général Aziz semble avoir épuisé tous ses recours et s’apprête à passer en force en organisant de façon unilatérale des élections présidentielles au mois de juin. Elle a perdu l’essentiel de ses soutiens politiques à l’intérieur et démontré à la Communauté internationale son incapacité à proposé une solution de sortie de crise crédible. De nombreuses échéances arrivent à leur terme dans les semaines qui viennent. On peut citer les délais prévus dans le cadre de l’Accord de Cotonou avec l’Union Européenne et celui donné par l’Union Africaine. L’Union Africaine, qui a été mandatée par la Communauté Internationale pour gérer la crise mauritanienne tient son sommet du 26 janvier au 3 févriers prochains.
Source: For-Mauritania
Le Secrétaire Général de l'OIF était assisté, lors de cette rencontre qui s'est déroulée au siège parisien de l'Organisation, de MM. Ousmane M’Baye, Conseiller Spécial, Hugo Sada, Délégué à la paix, à la Démocratie et aux droits de l’homme et de Madame Christine Dessouches, Conseillère.
Monsieur Assane Soumaré, était porteur d'un message du Président d la République exprimant la gratitude de la Mauritanie et des forces politiques qui luttent pour la restauration de la Démocratie à l'égard de l'OIF et de son Secrétaire Général. Le Représentant Spécial du Président de la République exposera par la suite, à son hôte, les derniers développements de la situation politique issue du coup d’Etat du 6 Août 2008. Il a particulièrement insisté sur les éléments montrant l’échec des prétendus "Etats Généraux de la Démocratie " organisés par la Junte et dont le seul objectif était de faire entériner la prise du pouvoir par la force en la recouvrant d'un vernis de légitimité.
Monsieur Soumaré a également alerté le Secrétaire Général de l’OIF sur la confiscation des libertés, les atteintes aux droits de l’homme et en particulier sur l’emprisonnement du Premier Ministre et de plusieurs cadres et dirigeants du FNDD sous le couvert fallacieux de lutte sélective contre la « gabegie ».
Il a expliqué comment le front anti-putsch se renforçait chaque jour davantage et était déterminé, tout comme le Président de la République, à mettre en œuvre toutes les voies pacifiques de lutte pour faire échouer le putsch et assurer le retour à la légalité constitutionnelle sous l’égide du Président élu, sans aucun esprit de vengeance et dans le cadre de la concertation entre l’ensemble des forces politiques.
Enfin, Monsieur Soumaré a indiqué que le Président de la République demandait à l’OIF de poursuivre, comme elle l’a fait depuis les premiers jours du putsch, ses efforts pour la mobilisation de la communauté internationale et le maintien de sa position unanime de rejet du coup d’état et l’exercice de toutes les pressions devant conduire au départ de la Junte et au retour à l’ordre constitutionnel issu des élections de mars 2007.
Abdou Diouf réaffirmera la position de l’OIF, tant du point de vue des principes que des actions concrètes qu’elle mène pour le retour à la légalité constitutionnelle et notamment la restauration dans ses fonctions du Président démocratiquement élu.
Il a rappelé que la position de la communauté internationale ainsi que son calendrier étaient très clairs. Il a insisté sur le suivi de ce calendrier pour l’application des mesures préconisées, notamment au niveau de l’Union Africaine et de l’Union Européenne.
Quant aux « Etats Généraux » organisés par la junte et le calendrier qui en ressort, le Secrétaire Général de l'OIF affirme qu'ils ne constituent pas une solution de sortie de crise et ne correspondent pas à ce que la Communauté Internationale attend de la Junte. Il a d’ailleurs insisté sur le danger de l’organisation d’élections de façon unilatérale. Il a demandé à ses conseillers présents, d’assurer un suivi constant, pour le compte de l’OIF, des mesures préconisées par la Communauté Internationale.
Il a rappelé que l’engagement de l’OIF ne souffre d’aucune ambiguïté, parce qu’il s’agit d’une position de principe de soutien à la démocratie et que c’est de là que découle leur action.
Les déclarations de Monsieur Diouf tombent à un moment particulier de la gestion de la crise provoquée par le Coup d’Etat perpétré par le Général Ould Abdel Aziz en Mauritanie le 6 août dernier. La Junte, dirigée par le Général Aziz semble avoir épuisé tous ses recours et s’apprête à passer en force en organisant de façon unilatérale des élections présidentielles au mois de juin. Elle a perdu l’essentiel de ses soutiens politiques à l’intérieur et démontré à la Communauté internationale son incapacité à proposé une solution de sortie de crise crédible. De nombreuses échéances arrivent à leur terme dans les semaines qui viennent. On peut citer les délais prévus dans le cadre de l’Accord de Cotonou avec l’Union Européenne et celui donné par l’Union Africaine. L’Union Africaine, qui a été mandatée par la Communauté Internationale pour gérer la crise mauritanienne tient son sommet du 26 janvier au 3 févriers prochains.
Source: For-Mauritania